Sarkozy ne lâche rien.

Serait-ce bon pour l'opposition ?

 

Le gouvernement de Villepin avait lâché sur le CPE devant l'importance des manifestations, Sarkozy ne lâche rien.

Il faut rappeler que ce CPE portait en lui une disposition difficilement admissible puisque sur une période probatoire de deux années un employeur pouvait licencier sans motif. Pensée machiavélique, «le travail rend libre» déclarait Nicolas Sarkozy ministre de l'intérieur de l'époque. Le mouvement protestataire qui s'en suivit fût le plus important depuis mai 68, au point que les médias ont eu à cœur de le nommer «mouvement du printemps Français de la jeunesse».

De février à avril 2006, ce furent deux mois et demi de grève, jusqu’à 70 universités mobilisées sur 80, plus de 3 millions de personnes dans la rue, les campagnes et les cités en ébullition, les plus grandes institutions républicaines prises en tenaille entre un premier ministre intransigeant et 82 pour cent de l’opinion qui condamnent le projet de loi. Cette crise du CPE reste dans l'esprit une victoire du bon sens et de la gauche, bien qu'elle ne soit pas la seule à condamner le projet, et un exemple à ne pas reproduire pour la droite.

Avec ce CPE on a revécu mai 68, le 10 mars place de la Sorbonne, Au lendemain d'une journée de manifestations, le mardi 7 mars, qui attirent dans la rue entre 400 000 et 1 million de personnes, débute «la prise de la Sorbonne», cette vieille Dame symbole de la protestation étudiante. Quelque 150 étudiants s'y sont fait enfermer pour la nuit. Le jeudi matin, les anti-CPE manifestent place de l'Etoile. Le recteur en aurait profité, d'après les jeunes, pour fermer la fac, bloquant une cinquantaine d'entre eux à l'intérieur. Le fief de Mai 68 interdit d'accès ? Insupportable! Le vendredi 10 à 17 heures, environ 300 étudiants et une poignée de journalistes s'introduisent dans les bâtiments. CRS prêts à intervenir, boucliers levés, rues bloquées, la Sorbonne est contrôlée par les forces de l'ordre.

Finalement le CPE fût mis en veilleuse, attaqué aux prudhommes, les entreprises hésitant à son application. Je crois qu'il est maintenant abandonné.

Nous assistons depuis presque deux mois à un blocage des universités. Ce blocage avec ses manifestations ont pour fondement la loi LRU, dite loi Pécresse relative aux libertés et responsabilités des universités, initialement loi portant organisation de la nouvelle université, et simplement loi d'autonomie des universités.

Pour ces étudiants, pas tous, cette loi qui a été votée par le Parlement doit être abrogée. Pour eux elle touche largement aux fondements démocratiques et républicains de notre société. Elle vise à redéfinir et restreindre les missions des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, à briser la conception de service public de ses missions originales qui ne peuvent rentrer dans le cadre d’une compétition entre établissements.

Ces dispositions en matière de recrutement des enseignants-chercheurs, de négation des dimensions collégiales de réflexion et de mise en œuvre des orientations scientifiques et pédagogiques, de pouvoir exorbitant des présidents d’universités, touchent au cœur des valeurs démocratiques et des libertés.

La mobilisation importante a contraint la Ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, à un déblocage de moyens pour l'Université. Les annonces budgétaires de 20 milliards d'euros demeurent insuffisantes, selon eux, (10% de plus de budget par an) face à la pénurie de moyens dans les Universités, et rien ne leur garantit que ces promesses soient réalisées d'ici 2012, ce qui paraît sur eu égard à la situation actuelle de nos finances.

Tout cela, pour eux, ne change pas le fond de la Loi. L'autonomie budgétaire des Universités, l'introduction forte des entreprises privées et leur influence dans leur contenu des cours en contrepartie de fonds privés, l'octroi d'un pouvoir arbitraire aux présidents d'Université, le risque d'une hausse des frais d'inscription, la précarisation généralisée du personnel enseignant et administratif sont toujours présentes dans la LRU. Par conséquent, ils réaffirment leur opposition à la loi Pécresse et ils condamnent les négociations de la direction nationale de l'UNEF.

Il est bien évident que cette loi oriente nos universités vers une forme d'entreprise d'enseignement et de compétitivité ce qui serait finalement de bon augure pour ces étudiants que le lien Université-entreprise soit enfin établit assurant une rentabilité de l'enseignement vers une réalité industrielle comme pour les grandes écoles. Mais bien entendu, l'esprit étudiant qui consiste à cette liberté d'études et de recherches s'en trouverait compromise, mais il faut bien comprendre que, telle qu'est notre université, elle doit s'émanciper vers une logistique moderne pour faire face aux défis humains et technologiques qui nous attendent.

Il faut que notre Université devienne rentable pas en termes comptables mais en potentialité de recherches et développements. Le lien université industrie doit être développé.

Le gros problème sous-jacent bouleverse l'idée même de l'égalité pour tous dans l'enseignement supérieur. C'est du copié collé des universités Américaines ou certaines sont plus cotées que d'autres, en d'autres termes c'est de la privatisation partielle de l'enseignement. Mais on ne peut donner indéfiniment de l'argent sans résultat tangibles alors que nous en manquons pour d'autres besoins ?

En outre, combien sont les étudiants étrangers à venir dans nos universités rechercher un titre de master ou de doctorat par rapport à ceux qui vont terminer leurs études aux États-Unis pour des diplômes de grand prestige, surtout dans le management ?

J'ai développé ces deux thèmes pour mettre en évidence la différence de politique entre les gouvernements Villepin et Sarkozy. Villepin a finalement abandonné de CPE, tandis que Sarkozy en dehors de quelques aménagements ne lâche rien. Au point que quand il se rend en province le vide est fait autour de lui, les cars de police jalonnent son parcourt et seuls ses sympathisants sont autorisées à faire la claque, a-t-on déjà vu pareil désaccord entre un président et son peuple ? 

C'est aussi vrai pour la réforme de l'hôpital public par l'introduction de vice-présidents donnant ainsi une forme de direction collégiale de l'hôpital ce qui ne change rien quand à la réduction des effectifs et sa gestion comptable, que pour le bouclier fiscal, ou la situation de notre dette et de notre déficit exigerait de revoir les impôts. L'augmentation de la dette publique est de 15,6 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent pour un montant total de 66,1 % du PIB selon l'INSEE, le pacte de stabilité Européen fixant sa limite à 60 %.

Cette obstination est maladive, elle enfonce le pays dans une misère profonde.

Quand à notre PIB, selon l'estimation de l'INSEE. il n'a reculé que de 1,2 % au premier trimestre par rapport aux trois derniers mois de 2008, ce qui conduit pour la croissance à une prévision pour 2009 à – 3 %, mais la dynamique étant à la baisse cela pourrait être bien plus, nous sommes en récession.

 

Source les échos.fr du 15/05/09

L'argument que tous nous connaissons est la réduction des charges de l'État, pour compenser cette augmentation de la dette et du déficit, comme si elles n'étaient pas suffisamment réduites rendant la pauvreté en progression constante.

Plus le pays s'enfonce dans cette pauvreté moins seront les recettes fiscales, c'est de l'assassinat.

Espérer réduire la dette et le déficit par celles des dépenses de l'État montre que nos gouvernants se font des illusions et qu'ils ne voient pas l'état dans lequel ils ont mis le pays. En France a déploré l'UMP Gilles Carrez, rapporteur général de la commission des finances de l'Assemblée, la dépense publique est d'une «rigidité extraordinaire». La révision générale des politiques publiques (RGPP), a-t-il précisé, ne porte que sur un cinquième de la dépense publique et le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne suffit pas à la réduire, c'est évident.

La dépense annuelle de 2,5 milliards sur la TVA réduite aurait bien été plus comprise si elle affectait l'hôpital. Comment ne pas comprendre que, par exemple la charge sur la santé est énorme pour les pauvres gens.

«Mon exemple montre bien ce qu'il en est, j'ai dépensé en deux consultations 22 et 28 euros dans un parcours conventionné et mon remboursement n'a été que de 18 euros la différence, 32 euros est due aux prélèvements obligatoires sur les consultations et les frais de pharmacie, quand aux mutuelles elles sont devenues horriblement chères et ne remboursent presque rien».

De plus, pour une consultation à l'hôpital il faut attendre plus de 2 mois par ce qu'il n'y a pas assez de personnel ! Et Sarkozy ne comprend pas, ne lâche rien, comme si c'était un déshonneur de comprendre la misère de ses concitoyens !

Une politique n'est pas seulement vouloir réduire les dépenses de l'État, mais c'est aussi ternir compte des besoins vitaux de la nation, c'est à dire, bien orienter les choix des restrictions budgétaires, et les cadeaux faits à des groupes de pression.

Les précédents gouvernements de droite n'étaient pas si tenaces et les Français se disaient qu'avec quelques bonnes manifestations un assouplissement politique était envisageable et le plus souvent il se produisait. Dans le cas actuel, l'obstination montre que ce n'est plus le cas, ce qui change la donne pour les élections. Pas pour les élections Européennes ou l'UMP va se balader, il y a 19 listes d'opposition dont 18 de gauche contre quelques listes de droite, l'UMP à tout absorbé, c'est dire la dispersion des voix à gauche et sa défaite inéluctable.

Non, j'évoque les élections majeures, celles du Président et de l'Assemblée. Nombre de Français votaient pour la droite en fonction de certaines valeurs qu'elle offrait sachant que par des manifestations on pouvait faire infléchir la politique menée, ce n'est plus le cas, et cela pourrait changer la face politique du pays.

Aujourd'hui, les universités sortent enfin de la crise, il faut bien passer ses examens !

28 réflexions sur « Sarkozy ne lâche rien. »

  1. [b]Anido[/b],

    bonjour…

    Ta parfaite analyse démontre, à qui [i]voudra bien l’entendre[/i], que le [b]divorce sans consentement mutuel[/b] entre le peuple français et sa classe politique est profond !

    N’ayant aucune connaissance précise dans ces domaines, e ne peux guère débattre sur le problème des universités, sur ceux des enseignants-chercheurs et des étudiants ! Cependant, si la révolte persiste, si les problèmes demeurent, il y aura très probablement un [b]mai 68 social[/b]… Il pourrait déboucher vers une contestation de la part de tous les salariés !
    Maintenant, en ce qui concerne l’hôpital, le problème, ne viendrait-il pas de l’instauration de la Loi de [b]Martine Aubry[/b], dite Loi sur les [b]35 heures[/b] ? Il me semble que tout a été fait en dépit du bon sens, puisque l’on constate toujours un manque criant de personnel soignant et de personnel non soignant ! De plus, je ne pense pas que la réforme hospitalière sera la réponse à donner face à cette crise qui secoue l’hôpital !

    Face à la contestation [b]anti-CPE[/b], le [b]Gouvernement de Villepin[/b] avait lâché cette réforme, l’abandonnant à la satisfaction générale… Cependant, il ne faut pas oublier que le [b]Président Jacques Chirac[/b], respectant la [b]Constitution de la Vè République[/b], n’avait fait que s’appuyer sur son Gouvernement, tout en jouant son rôle d'[b]arbitre de la Nation[/b] !

    [b][u]Malheureusement, avec le Président Nicolas Sarkozy, il n’en n’est rien, puisque, comme tu l’écris si bien, il ne lâche rien, persistant et signant, ce, malgré les contestations fort justifiées[/u] :[/b] [i]en cela, il ne respecte pas la [b]Constitution de la Vè République[/b], ne l’a jamais respectée et ne la respectera jamais, utilisant, à son propre avantage ce [b]Régime de Quinquennat Présidentiel[/b] ! Pire encore, le [b]Chef de l’État[/b] gouverne à la place du [b]Gouvernement Fillon[/b], ce, en flagrante violation de l'[b]article 20 de la Constitution de la Vè République[/b] ![/i]

    Alors, au soir du 7 juin prochain, nous connaitrons les résultats des [b]Européennes « 2009 »[/b]… J’ai la nette impression que la [b]Majorité UMP/Nouveau Centre[/b] va laisser des plumes… Puis, il faudra également compter sur les [b]Régionales « 2010 »[/b], qui verront très certainement l’Opposition gagner des régions ou s’y maintenir !
    [b][u]Alors, pour paraphraser Jacques Barrot, [i]à l’époque Président du Groupe UMP, à l’Assemblée Nationale, qui, s’exprimant lors d’un débat télévisé au soir du second tour des Régionales 2004, déclara : « On doit tirer de ces élections locales, des conséquences nationales »[/i], je ne dirai que deux choses[/u] :[/b]
    – [u]A la clôture du scrutin des [b]Européennes [/b][b] »2009″[/b][/u], [b][i]« On doit tirer de ces élections européennes, des conséquences nationales »[/i][/b] ;
    – [u]A la clôture du second tour des [b]Régionales « 2010 »[/b][/u], [b][i]« On doit tirer de ces élections locales, des conséquences nationales »[/i][/b].

    En conclusion, Anido, je pense que Nicolas Sarkozy ne sera jamais réélu à sa propre succession !
    Pire encore, je suis persuadé qu'[b]Olivier Besancenot[/b], rééditant le coup que fit [b]Jean-Marie Le Pen[/b] au soir du 21 avril 2002, sera présent au second tour de la [b]Présidentielle « 2012 »[/b] ! Mais, là, il ne sera pas possible de diaboliser le Facteur de Neuilly-sur-Seine, puisque, contrairement au [b]Front National[/b], le [b]NPA/exLCR[/b] n’est pas un parti raciste, antisémite, xénophobe, populiste et nationaliste ! Alors, là, il y aura des conséquences très graves pour notre Pays… A moins qu’il n’y ait un sursaut salutaire.

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  2. Puisque j’ai parlé du porte-parole fondateur du NPA/exLCR,
    [i][b]« On aurait besoin d’un nouveau Mai 68 »[/b][/i], a déclaré [b]Olivier Besancenot[/b] sur cette vidéo du [b]Talk Orange/Le Figaro[/b]

    [b][i]« Invité du Talk Orange-Le Figaro, Olivier Besancenot, leader du Nouveau parti anticapitaliste, appelle à l’unité des luttes radicales « dans un souci d’efficacité ». « Je crois qu’on est encore dans un cycle où l’on peut remporter des victoires sociales », estime-t-il.»[/i][/b]
    [b]lefigaro.fr[/b]
    [i]19/05/2009 | [u]Mise à jour[/u] : 18:06[/i]
    [url]http://www.lefigaro.fr/le-talk/2009/05/19/01021-20090519ARTFIG00533-on-aurait-besoin-d-un-nouveau-mai-68-.php[/url]

  3. [b]Dominique Dutilloy[/b], bonjour,

    Tu ne connais rien aux universités, il ne suffit pas de connaître pour avoir une opinion.

    [b]J’apprécie ta modestie.[/b]

    Moi qui sors d’une école d’ingénieurs après de longues années d’études en cours du soir, je connais un peu les problèmes de l’université pour avoir fréquenté de nombreux universitaires au cours de mes années d’activité.

    [b]L’université souffre d’un manque de compétitivité,[/b] cela ne lui permet pas de devenir performante, [u]je ne veux pas faire croire que les étudiants diplômé seraient mauvais[/u], c’est comme partout, [b]il y en a des bons et des mauvais mais plus qu’ailleurs[/b].

    Pourquoi, par ce que l’université accepte tout c’est l’application de l’école pour tous, [b]Jules Ferry[/b], [u]c’est bien mais cette belle avancée sociale à des limites[/u].

    L’introduction dans l’université de l’industrie ne peut que lui apporter un second souffle, la placer en face des réalités du moment, [u][b]elle a besoin de cela pour se rénover.[/b][/u]

    Pourquoi les étudiants, pas tous, [b]refusent cette évidence[/b], par ce qu’ils sentent bien, avec raison, que la dépense et la recherche ne peuvent plus être sans but, [u][u][b]il faut des résultats[/b][/u][/u]. C’est ce qui se passe dans l’industrie, la recherche appliquée conduit à des brevets et à nous placer en tête des pays créateurs.

    Actuellement,le leadership est tenu par les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne. Or ces pays ont un cursus universitaire différent, les industries sont intégrées à l’université. Pour ce que j’en sais, mais j’ai quitté l’industrie il y plus de 20 ans. Je crois que le problème est resté le même.

    Pour ce qui est de la recherche fondamentale, [b]il faut qu’elle soit faite à l’université mais avec des objectifs précis[/b], c’est un domaine ou l‘on doit donner de l’argent puisque c’est à partir d’elle que se développe le reste.

    [u][b]Fondamentale signifie chercher pour chercher afin de découvrir ce que l’on ne sait pas.[/b][/u]

    [u]Sur l’hôpital, ta remarque est pertinente, c’est vrai que les 35 heures n’ont pas été bien adaptées à l’hôpital, c’est une grave erreur d’avoir voulu tout uniformiser comme si l’on construisait un trou de 1 m² à plusieurs pour donner du travail ![/u]

    Cette réforme à fait des dégâts c’est certain, [u][b]mais cela est dépassé.[/b][/u]

    Ce qui se passe à l’hôpital actuellement n’est pas bon, [u][b]on ne peut faire de la comptabilité sur la santé des Français.[/b][/u]

    [b]Qu’il faille surveiller les dépenses c’est évident[/b], je ne dis rien d’autre, mais il ne faut pas donner de l’argent d’une façon inconsidérée, cela concerne la répartition des dépenses, [b]c’est à dire l’orientation du budget[/b], et comme je l’ai écrit [b]donner 2,5 milliards pour la TVA réduite en presque pure perte[/b], est une faute grave quand on refuse quelque millions à l’hôpital.

  4. Dominique,

    J’ai écouté Besancenot, i[u][b]l présente de bons arguments sur beaucoup de sujets.[/b][/u]

    Par contre, sur l’éducation, je ne crois pas qu’il a raison. Il faut que notre université s’ouvre à l’industrie beaucoup plus qu’elle ne le fait.

    [u][u][b]Si tu sorts avec un diplôme de doctorat tu ne trouves pas de travail dans le privé,[/b][/u][/u] il faut avoir conscience de cela. [u][b]Pourquoi, par ce que les entreprises considèrent, presque toutes, que les diplômes universitaires ne sont pas porteur de rentabilité, mais seulement de capacité à rêver.[/b][/u]

    Il faut donc que cela change, [b]pour ces étudiants, et pour la France.[/b]

    Maintenant je ne connais pas dans le détail le projet de loi, [b]seulement l’aperçu[/b], il se peut qu’il doive être revu pour ne pas faire des enseignements de qualité différente.

    [u][b]J’ai raisonné sur le fond[/b][/u], pas sur le détail.

    En ce qui concerne la santé il a raison, et il rejoint ma position, on doit tout faire pour que nos hôpitaux puissent soigner correctement les Français, [u][b]le problème du financement passe après.[/b][/u]

  5. He bien bonsoir.

    Pour avoir fait un court passage à l’université, pour avoir de grands enfants, pour avoir et pour avoir des amis dans l’enseignement (j’ai même été délégué de parents d’élèves) je pense pouvoir affirmer qu’il faudrait limiter le droit d’entrer à l’université pour n’importe quel bachelier.

    Il faudrait rétablir une sorte de méritocratie.

    Il est ridicule et coûteux d’accepter comme dans certaines FAC de médecine un nombre de première année supérieur de 8 fois celui des deuxièmes années.

    Mais il faudrait prévoir une solution de rechange pour les bacheliers qui ont eu leur BAC de justesse et qui de toute manière vont se planter à l’université.

    (Ce fut mon cas)

    Quant aux enseignements grévistes, seraient ils aussi motivés si financièrement ils subissaient les pertes de salaires que subissent les ouvriers ou les employés.

    Au fait je ne suis pas choqué par le fait qu’un chercheur doive rendre des comptes sur son travail.

  6. L’université ouverte aux entreprises…
    Le système universitaire n’est pas adapté pour former des gens opérationnels pour travailler en entreprise. Il existe pour cela des BTS, IUT et écoles d’ingénieurs qui sont, me semble-t-il, plus performants dans ce domaine.
    La « fac » doit rester tournée vers la recherche fondamentale et la formation des enseignants.
    Bien sûr, tous les étudiants de fac ne peuvent pas bosser dans la recherche ou l’enseignement, d’où l’intérêt de réduire les effectifs.
    Pour améliorer l’insertion en entreprise, mieux vaut développer les outils adaptés, plutôt que de changer les universités et perdre ainsi le moyen de former des chercheurs.

  7. Quant à nos hôpitaux, il faudrait sans doute commencer par effectuer une sélection à l’entrée des urgences car de nombreuses personnes se présentent aux urgences alors que leur état ne le justifie pas.

    Il faudrait peut être installer des maisons médicales dans les hôpitaux pour décharger les urgences.

  8. La budjet passe après !?!
    Doucement ! Il faut quand-même que l’argent sorte de quelque part…

    Quand à notre ami Besancenot, son discours n’est pas 100% idiot, mais il a quand même le tord de proposer certaines choses irréalisables, genre arrêter le nucléaire…
    On a le droit d’être contre le nucléaire, mais l’arrêter du jour au lendemain, c’est plus que difficile.

    Enfin bon, si on n’a le choix qu’entre Besancenot et Sarkozy…

  9. [b]Anido[/b],

    malheureusement, beaucoup d’entreprises ne reconnaissent pas les diplômes universitaires ou technologiques, prétextant que [i][b] »des jeunes n’ont pas d’expérience »[/b][/i]…
    Il y en a d’autres, qui ayant la « diplômite aiguë », ne prennent pas en compte l’expérience professionnelle, acquise pendant de très longues années d’activités salariées…

    Pourquoi rien n’a été pensé pour que les universités soient en parfaite relation avec les entreprises privées ? Pourquoi toujours parler de rentabilité alors qu’il suffirait inventer un système de mécénat [b] »Entreprises/Universités/Grandes Ecoles »[/b] ? Pourquoi le Gouvernement, n’écoute-t-il pas les étudiants et les enseignants-chercheurs ? Ne serait-il pas possible qu’il organise un [b]Grenelle de l’Enseignement Supérieur[/b], avec le Ministre, les Présidents d’Universités ou de Grandes écoles, les enseignants, les enseignants-chercheurs, les étudiants, les personnels non enseignants, ce, de manière à mettre tout sur la table, ce de manière à proposer et entreprendre des réformes ?

    En ce qui concerne l’Hôpital, tout est fait en dépit du bon sens comme d’habitude… Les 35 heures ont tout gâché…[b][i] Alors, pour des soins ou des pathologies non urgents, ne serait-il pas possible que soient créés des dispensaires destinés à désengorger les services d’urgence, comme le propose new-reporter ?[/i][/b]

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  10. [b]new reporter[/b] bonjour,

    Nous ne sommes pas souvent du même avis, mais je vous suis quand vous écrivez [b]que l’on devrait limiter le droit d’entrer à l’université.[/b]

    Je sais que ce n’est pas démocratique et même discriminatoire, mais si l’on veut que l’université devienne performante et surtout reconnue pour la valeur de ses étudiants, [b]je crois que l’on ne puisse faire autrement.[/b]

    Comme vous le signifier, [u]il faudrait faire en parallèle une voie d’accès pour ceux qui seraient rejetés[/u], [b]et c’est là que cette solution capote.[/b]

    Il n’y a rien pour ceux qui sont tangents, c’est-à-dire ceux entre les grandes écoles, les IUT et les BTS et l’université, [b]c’est le trou[/b].

    IUT , BTS ne sont pas accessibles à tous, il y a trop de postulants, et une sélection est faite à l’entrée.

    Il y a bien les métiers manuels qui sont bien souvent plus rémunérateurs que les métiers dit intellectuels, [u][b]et ils ne sont pas déshonorant bien au contraire,[/b][/u] ils sont utiles plus que l’on croît, [u][b]on manque de main-d’œuvre partout[/b][/u].

    Un plombier, un chauffagiste, un couvreur, un électricien, un dépanneur, [u][b]sont des personnes qui manquent pour beaucoup de familles.[/b][/u]

    Un exemple, pour trouver un jardinier chez moi faire quelques travaux simples, j’ai beaucoup de difficultés, mettre quelques fleurs, pour couper mes thuyas, ils sont hauts et à 80 ans je n’ai plus la même force qu’avant, et bien, je ne trouve personne, ce n’est pas assez intéressant, de plus je paie le prix que l’on me demande, [u][b]je vais être bientôt condamner à laisser mon petit jardin à l’abandon.[/b][/u]

    Alors, au lieu de s’engager dans des voies sans possibilités ceux qui sont tangents devraient réfléchir, [u][b]le travail manuel n’est pas déshonorant.
    [/b][/u]
    Vous évoquez les enseignants grévistes, je ne comprends pas leur position, peut être que cette loi LRU n’est pas parfaite, [b]mais elle peut donner un second souffle à l’université.
    [/b]
    Pour les chercheurs, ils doivent être comme les autres, l’argent donné doit être contrôlé.

    Et puis comment ai-je fait, je suis devenu ingénieur en cours du soir, et je puis vous assurer que ce n’était pas comme maintenant, ou vous avez la possibilité de travail à temps plein.

    J’ai tout fait en travaillant pour nourrir ma famille, il faut de la volonté new reporter.

  11. [b]Poissonrouge [/b]bonjour,

    Ce que vous écrivez est exact, l’université n’est pas adaptée pour le travail en entreprise.

    La formation des enseignants maîtres et chercheurs doit rester à l’université bien entendu, [b]mais il n’empêche qu’ils doivent être performants.[/b]

    Tous ne peuvent devenir enseignants, maîtres et chercheurs, le nombre de places est insuffisant.

    Si vous limitez l’accès à l’université en fonction de la potentialité des places disponibles, [u][b]vous éliminez un grand nombre d’étudiants et vous faites encore plus de chômeurs.[/b][/u]

    Je pense qu’il serait préférable de modifier l’enseignement, le faire moins général, plus pratique, [b]moins fondamental, [u]afin que tous puissent trouver du travail après l’université[/u].[/b]

    Les étudiants qui veulent être enseignant maitre et chercheur peuvent toujours le devenir après [u][b]par une voie d’accès spécialisée.[/b][/u]

    Le bénéfice serait [u][b]immense[/b][/u] pour tous d’avoir [u][b]des enseignants qui ont les pieds sur terre [/b][/u]

  12. [b]Poissonrouge[/b],

    Le budget passe après, [u][b]cela ne veut dire qu’il faut dépenser sans compter.[/b][/u]

    Il faut simplement bien orienter les dépenses, et ne pas donner de l’argent pour une [u][b]rentabilité douteuse comme la TVA réduite.[/b][/u]

    Un budget est un choix de société, [u][b]la santé de Français est une priorité.[/b][/u]

    Je ne sais l’âge que vous avez, mais je vous souhaite de ne pas avoir besoin de l’hôpital c’est à ce moment que l’on se rend compte de [u][b]sa misère en personnel[/b][/u].

    Peut être que certains hôpitaux de prestige ont les moyens qu’ils demandent, [b]mais beaucoup sont laissé pour compte.[/b]

    Besancenot raconte n’importe quoi sur le nucléaire, [b]c’est un irresponsable[/b].

    Que propose-t-il à sa place, [b]que l’on retourne à l‘âge de pierre ? [/b]

    Si, sur certains sujets il semble marquer des points, [b]cela ne veut dire étant aux affaires il aurait le même discours ?[/b]

    [u][b]Il fait parti du paysage politique mais pas responsable politique de ses engagements.[/b][/u]

  13. anidom nidolga,
    [u]Sur l’efficacité des facs quand à l’insertion en entreprise[/u]
    Mon propos était qu’il valait mieux développer les BTS/IUT/Écoles d’ingénieurs qui sont déjà adaptées, plutôt que de chercher à adapter le système universitaire qui ne sera de toute manière jamais aussi performant dans ce domaine. À moins, bien sûr, de le transformer de telle sorte qu’il n’aie plus rien à voir avec ce qu’il est aujourd’hui, bien entendu. L’université n’a jamais été faîte pour cela.

    [i]Sur la santé[/i]
    La santé est, certes, importante, mais il faut tout de même limiter les frais. Relever la limite, d’accord, mais de là à dépenser un milliard pour augmenter de 0,1% les chances de sauver une seule vie… Ce serait irréalisable. Pour la santé ou pour autre chose, on ne peut pas dépenser plus que ce qu’on a.
    [b]
    Sur le Besancenot/nucléaire[/b]
    On a pas le détail de son plan de sortie du nucléaire (il en a peut-être un). [b]Si il veut dire qu’il faut financer davantage la recherche pour une solution alternative[/b], il n’a pas tord.
    Il faut bien dire une chose : si on n’a toujours pas d’alternative, c’est qu’on a pas consacré suffisamment de moyens pour en trouver une.
    On pense souvent à la fusion, qui, si elle marchait, réglerait définitivement le problème. Mais il y a aussi les courants marins, qui pourraient nous faire gagner quelques siècles si on pouvait les utiliser.
    Sur ces solutions alternatives, pour le moment, rien n’est tenté ! En tout cas rien qui laisse entrevoir la possibilité de sortir du nucléaire un jour (et pourtant, il va bien falloir y penser !)

  14. [b]Dominique Dutilloy[/b], bonjour,

    Les entreprises trouvent toujours un prétexte pour ne pas embaucher ou embaucher sans payer à la juste valeur les jeunes.

    Il est des jeunes qui sont compétents, travailleurs courageux [u][b]et qui sont exploités honteusement exploités.[/b][/u]

    Quand à ceux qui ont de l’expérience et qui ne sont pas reconnu à leur valeur juste [u][b]c’est aussi honteux.[/b][/u]

    Nous sommes un pays de parchemins et celui qui ne l’’a pas n’est pas considéré, [u][b]c’est tout aussi scandaleux.[/b][/u]

    [u][b]Aux Etats-Unis le parchemin est secondaire dès lors que la valeur de la personne s’exprime, et de plus on lui donne sa chance.[/b][/u]

    En France, on évite de la lui donner, [u][b]il est barré au départ.
    [/b][/u]
    Cette liaison université, grandes écoles et entreprises seraient profitable pour tous, mais attention, [b]on ne mélange pas les torchons avec les serviettes.[/b]

    Aux grandes écoles [b]c’est le haut du panier[/b] et l’université [b]le bas[/b], chacun à sa place Dominique, [u][b]c’est comme cela que l’on divise les Français.
    [/b][/u]
    Dominique les 35 heures n’ont pas fait de bien certes, [b]mais le mal n’est pas là[/b], [u]il est le dégraissage du personnel entrepris depuis ce gouvernement et un peu avant.[/u]

    Créer des dispensaires pour désengorger les urgences, cela coute Dominique, [b]il faudrait que nos médecins généralistes acceptent de soigner les urgences ce qui n’est pas le cas[/b]. Cela coûterait moins cher [u][b]s’ils appliqueraient le serment Hippocrate[/b][/u].

    De plus, il faudrait que [u][b]le prix payé soit en rapport avec l’intervention et remboursé par la sécu, ce qui n’est pas le cas.[/b][/u]

    Pourquoi les gens vont aux urgences ? Par ce qu’ils sont bien soignés et qu’ils ne paient pas et de plus ils sont acceptés. As-tu eu besoin d’un médecin un dimanche ?
    Cela m’est arrivé, seul le [u][b]Samu[/b][/u] est venu pour une bricole, [u][b]pas le médecin référencé son téléphone ne répondait pas[/b][/u],

    [u][b]alors il faut bien voir le problème avant de réduire les effectifs de l’hôpital. [/b][/u]

  15. [b]Poissonrouge[/b],

    Le problème actuellement est de rendre l’université performante par leur autonomie et leur développement avec l’entreprise, [b]c’est pour moi une bonne chose[/b], elle ne peut rester comme elle est. Elle court à la faillite, et [u][b]nous n’avons pas assez d‘argent pour lui donner ce qu’elle aurait besoin.[/b][/u]

    L’appel aux entreprises permet de redresser nos facs, [u][b]il ne faut pas s’en priver.[/b][/u]

    Quand à développer nos IUT, BTS, Ecoles d’ingénieurs pourquoi pas, [u]mais savez vous que nous sommes le seul pays qui possède de telles écoles.[/u]

    Elles sont discriminatoires et [u][b]coupent la société en tranches, bons et moins bons[/b][/u], ce n’est pas logique, [u][b]c’est anti démocratique[/b][/u].

    Il ne faut pas jeter notre université, [u]mais l’aider à relever son prestige[/u], [b]et ce qui est prévu me parait bon.[/b]

    Sur la santé dépenser plus non, [u][b]mais dépenser juste oui[/b][/u].

    Poissonrouge, on ne peut plus se séparer du nucléaire, [b]son importance est trop importante[/b], il faut avoir les yeux en face des trous.

    Les solutions alternatives oui, mais elles ne peuvent être que complémentaires, [b]pour l’énergie domestique.[/b]

    Nos besoins industriels sont énormes, [b]il faut en avoir conscience.[/b]

    Il y a des possibilités naturelles en énergie, oui, [u][b]mais il faut aussi qu’elles soient rentables, ce qui n’est pas pour demain.[/b][/u]

    Depuis que nous cherchons en mer ou ailleurs, nos efforts ne sont pas couronnés de succès outre pour le pétrole, [b]qui finira pas s’épuiser[/b].

  16. Dominique Duttiloy
    Le système écoles, il n’est pas mal. Nous sommes un des seuls pays à proposer une bonne formation théorique, les autres formant les gens « sur le tas ».

    Bien sûr, il faudrait que les recruteurs perdent l’habitude de recruter uniquement sur diplôme (la théorie ne fait pas tout).

    Je ne connais pas de système scolaire qui ne sépare pas les « bons/moins bons », même si c’est de manière plus hypocrite (alors qu’en France, c’est assumé). Notre système « écoles » a un avantage, c’est qu’il limite -mieux- les entrées par pistons.

    Réformer la fac pour la rendre compétitive sur le marché entreprises, je veux bien, mais ça veut dire créer des diplômes plus « carrés », avec des conditions d’obtention comme des stages, des niveaux dans plusieurs disciplines de manière à ce qu’ils correspondent à des formations « complètes ». Mais on retombe dans le système « écoles ».
    Je crains que cela ne fasse que recréer le même système, avec les moyens en moins…

    Se séparer maintenant du nucléaire, non, bien sûr.
    Je dis simplement qu’il faut penser à une solution alternative, ne serait-ce que parce que les réserves d’uranium ne sont pas éternelles non plus. Ce n’est pas en sortant des discours du style « on lance un programme nucléaire sur 20ans en attendant » qu’elles vont se présenter à nous par simple opération du St Esprit.

  17. poissonrouge,

    Je réponds pour compléter ce que j’ai écrit sans vouloir le faire à la place de Dominique.

    Les grandes écoles représentent globalement l’élite de notre culture je ne vous apprends rien, elles sont faites pour cela. On y entre sur concours après deux années de préparation, elles ont donc les meilleurs étudiants bien que toutes n’ont pas le même niveau et la même valeur. De ce fait, elles disposent d’un enseignement performant [b]et de moyens que n’ont pas les universités.[/b]

    Les Allemands n’ont pas de grandes écoles mais ils ont deux catégories de diplôme universitaires, [b]le docteur[/b] et le second qui n’a pas la même valeur que le premier, [b]mais c’est le même pour l’ensemble du pays[/b]. Chez nous vous le savez, tous les diplômes n’ont pas la même valeur, [b]là encore il y a sélection.[/b]

    L’enseignement dans nos facultés est celui de la masse des étudiants, il ne dispose pas des moyens des grandes écoles [b]par ce qu’il n’est que financé par l’État[/b], alors que les grandes écoles [u][b]reçoivent pour leurs étudiants et pour elles mêmes des subventions des entreprises qui sont intéressées par ceux qui en sortent.[/b][/u]

    Ce serait bien que nos universités bénéficient aussi de l’apport industriel, mais il faudrait un partenariat efficace contrôlé par l’État [u][b]afin qu’il reste maître de l’enseignement qui doit être le même pour tous.[/b][/u]

    Nos grandes écoles et les diplômes sont reconnus dans le monde entier pour leur valeur et leur complète formation.

  18. poisson rouge , tu dis :
    « les réserves d’uranium ne sont pas éternelles non plus »
    donc tu penses à l’éternité et là,
    tu te trahis toi-même !!!!!!!!
    BIBLE L’Ecclésiaste 3:11
    « Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur (des hommes)la pensée de l`éternité, bien que l`homme ne puisse pas saisir l`oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu`à la fin.  »
    TU ES PIEGE PAR TES PROPRES PENSEES !!!!!!!!!!

  19. Après le lycée unique, l’enseignement supérieur unique ?
    Il faut savoir que dans la plupart des pays, en Allemagne entre autres, il y a bien une certaine uniformité nationale concernant la valeur des diplômes, mais il y a une plus grande importance attachée à la mention ou au classement.
    Alors qu’en France, on ne regarde jamais ce genre de choses, souvent, ça n’apparaît même pas sur le diplôme. En France c’est le papier qui dit : « diplômé de TELLE école ».
    Mais au final, cela ne revient-il pas au même, concernant la compartimentation « forts/faibles » ?

    Financer les universités par les entreprises ne consisterait-il pas à créer un système parallèle, qui aurait la même fonction que celui qui existe déjà ? Je crains que, de ce côté, on ne gagne pas grand-chose, et que d’un autre, on perde la recherche fondamentale, chose qu’aucune entreprise ne voudra financer.

  20. Véritas,
    Si vous divisez le nombre total d’atomes d’uranium présents sur terre par la consommation annuelle de l’industrie nucléaire, vous obtiendrez un nombre fini qui correspond au nombre d’années de réserves qu’il nous reste.
    Je n’ai pas besoin de la bible pour expliquer cela. Vous si ?

  21. Véritas,
    Il n’est pas prouvé que ce soit de l’uranium, et même si c’en est, il faut encore aller le chercher…
    Je vous fait remarquer que les réserves n’en demeurent pas moins finies, et que, même si on a accès à cette supposée réserve immense, on viendra quand même à manquer un jour…

  22. « Le jour ou une alternative sera trouvée, le capitalisme n’aura plus que quelques années à vivre. »

  23. « Le collectif « Sauvons les riches » éjecté de façon musclée du Bristol » !!!
    le carton Bristol est fait pour être plié !!!!!!!!!!!!!!!
    C’est plié !!!!!

  24. « Le collectif « Sauvons les riches » éjecté de façon musclée du Bristol » !!!
    le carton Bristol est fait pour être plié !!!!!!!!!!!!!!!
    C’est plié !!!!!

  25. Ennuyeux,
    Les commentaires de véritas ont été supprimés, les miens tombent donc à l’eau…
    Vous m’avez piqué le titre de mon article, Véritas !
    Mais ce n’est pas l’absence de capitalisme qui nous dispensera du nucléaire. C’est l’existence d’une solution alternative, laquelle a peut être besoin de la chute du capitalisme pour voir le jour…
    Je laisse cette question en suspens.

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