Si ce n’eut été que de la France, aujourd’hui Ingrid Betancourt serait morte… Le 2 juillet dernier, la libération de la franco-colombienne, Ingrid Betancourt, retentissait comme une victoire éclatante des services du Quai d’Orsay et du président Nicolas Sarkozy. L’un et l’autre s’attribuant le mérite de cet événement. Pourtant, selon une enquête scrupuleusement menée par l'ancien correspondant de l'AFP, Jacques Thomet, la stratégie française a non seulement nuit à la libération de l’otage, mais elle a surtout mis sa vie en danger.
Depuis quelques temps, de nombreux analystes et observateurs du cas Betancourt, dont le journaliste de Radio-Canada Bertrand de La Grange, soutenaient la thèse que la stratégie adoptée par la France, de s’aplaventrir devant les narcoguerriéros et leur allié Hugo Chavez, nuisait à la libération d’Ingrid Betancourt. Dans son enquête, Jacques Thomet démontre qu’en vérité, il s’agit plutôt du président colombien Uribé, ayant élaboré un commando top secret, qui serait à l’origine de la libération de la franco-colombienne. Baptisé «opération mise en échec», le commando visait dans un premier temps, à éliminer Raul Reyes, numéro 2 des FARC ; puis à profiter de la confusion générale, pour infiltrer la guérilla et retrouver Ingrid. Uribé bénéficie, depuis longtemps, de l’aide de Washington, qui a adopté une politique de lutte contre le narcotrafic, via le plan Patriote. «Jamais la France n'a été mise au courant, explique Thomet, pour la raison qu'elle n'a jamais cessé de défier […] le gouvernement d'Alvaro Uribe, pourtant élu par une majorité de la population.»
Ainsi une fois de plus, comme en 2003, la France s’est carrément fait dupée par les FARC. À l’époque, près de 100 millions $ auraient été versés, en vain, par la France à l’organisation terroriste, pour la libération de ses otages. A ce titre, écrivait Raul Reyes, dans un courriel envoyé à Noël Saez : «Les raisons que vous aviez de remettre de l'argent pour la libération de Madame Ingrid Betancourt sans vous assurer auparavant des identités (des geôliers) et des garanties demeurent inexpliquées.»
Finalement, en dépit de tout le capital politique et publicitaire que le président Sarkozy a pu se faire avec cette histoire, la libération d’Ingrid Betancourt reviendrait, selon Thomet, à Uribé et aux Etats-Unis. D’ailleurs, en juillet dernier, rien qu’à regarder l’expression du président Sarkozy, s’adressant aux médias ; force est de constater qu’il n’avait aucune idée de ce qui s’était vraiment passé :
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[b]Oui, mais, si le Président Sarkozy n’avait rien entrepris, également, auprès du Guide libyen, les 7 infirmières et le médecin bulgares seraient toujours en prison, avec, suspendue à leur tête, une condamnation à mort…
Je ne comprends pas ces médias, qui sous le fallacieux prétexte qu’ils ne sont pas d’accord avec le Président français, sapent le travail secret qui a été entrepris, il est vrai, très certainement pour ce qui concerne la Colombie, avec les aides appuyées des services secrets américains…[/b]
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]Décicément, « le « p’tit » Nicolas, est dépassé par les évènments….
Espèrons que pour la réunion du G20, il parlera, au nom de l’Europe avec beaucoup plus de lucidité, que dans l’affaire Béthancourt!!
De toutes façons, il a au moins un avantage, pour nous les observateurs « lambdas », TOUT, se voit dans ses mimiques, quand il ne se trahit pas dans ses paroles à l’emporte pièce!!
Amicalement
SOPHY
Dans le fond, Nicolas Sarkozy ne sait pas mentir! C’est une bonne et à la fois mauvaise Dans le fond, Nicolas Sarkozy ne sait pas mentir! C’est une bonne et à la fois mauvaise qualité pour un homme politique.
Ce étant dit, la France aurait intérêt à adopter une politique d’ouverture face à Uribé, plutôt qu’à contester sa présidence. Malheureusement, ayant eut des intérêts financiers étroits avec le Venezuela, approvisionnant en pétrole pendant de nombreuses années le géant français Total, la France s’est en quelques sortes compromise. Ce faisant amie du président Chavez.
C’est d’ailleurs via cette même multinationale Total, que des millions $ auraient sensés transigés du gouvernement français vers les FARC, dans l’espoir de la libération d’otages en 2003.
Avec nos sous : « Ma grosse entreprise ne connait pas la crise » !
NON C’EST PAS VRAI : LE TZAR NOUS SURVEILLE :
« L’Etat va dépenser 220 000 euros pour de la « veille d’opinion » sur Internet
Deux ministères ont passé un appel d’offres pour repérer les leaders d’opinion et garder un oeil sur les internautes.
Philippe Crouzillacq, 01net., le 12/11/2008 à 18h16
En ces temps de réduction drastique des effectifs (11 200 suppressions de postes à la rentrée 2008 pour le ministère de l’Education nationale) et de restriction budgétaire, c’est le type d’initiative qui fait un peu « tâche » dans la communication gouvernementale.
La délégation à la communication des ministères de l’Education et de la Recherche vient de lancer un appel d’offres de veille de l’opinion dont le « cahier des clauses particulières » vient d’être publié au Journal officiel (JO). Le site Rue89.com avait révélé cette information lundi 10 novembre 2008.
L’initiative du gouvernement porte sur la période courant du 1er janvier au 31 décembre 2009 et ses principaux objectifs sont les suivants : identifier (sur Internet) les thèmes stratégiques, analyser les sources structurant l’opinion, repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte, analyser leur potentiel d’influence et leur capacité à se constituer en réseau, anticiper les risques de contagion et de crise… «
ttttt pauvre Sarko, pauvre France!