Le chant et le chantage du départ….

Pauv’ con…, maintenant, retiens-moi…  
 
 
Ou je me retire à l’Île de Ré. Pardon, celle de la Jatte ! 
         Pourquoi pas une bonne idée jospinienne ? Mais après, c’est trop tard. Autant vous avertir avant. Plus de chances que vous me reteniez par le col avant que vous soyez désespérés.  Retiens-moi ou je fais ton malheur… T’as 45 jours pour comprendre ! 
         Un seul être vous manque et la France est orpheline… Quelle  in… « sondable » tristesse !          Ce coup de tonnerre n’a pas encore eu tout l’écho qu’il mérite. Peut-être que des appétits aiguisés après une diète de 10 ans vont-ils se pourlécher les babines et nous enjoindre en catimini d’exaucer leur vœu le plus long ?
 
           D’autres sans doute, tout aussi attentionnés, mais moins pressés vont nous chanter du H Auffray : « Adieu M. le Professeur… », gémir de désespoir, pleurer toutes leurs larmes de crocodile pour pallier ce deuil national.
           Nous ne manquerons pas de bonnes âmes pour nous culpabiliser. Comme vous êtes de vilains garnements ! Regardez si vous n’êtes pas sages, électeurs, le drame auquel vous exposerez votre bienfaiteur. Votre ingratitude est horrible ! Reprenez-vous avant qu’il ne soit trop tard ! Bourrelés de remords, comment pourriez-vous vivre? Comment pourrez-vous gagnez plus ? 
         Va s’en suivre une description apocalyptique. Pas le coup des chars russes, comme en 1981, tout de même ! Mais une France livrée à la gabegie socialiste, une France dont les riches, qui n’ont pas encore pris leurs dispositions de départ, serait faillitaire comme l’avait prédit F. Fillon.
           A moins que cette France, toute de bleu blanc rouge accoutrée, ne se barricade derrière le mur du « nouveau-franc » à l’écart d’une lointaine Europe ! 
         Quelques-uns ont déjà en mémoire le fauteuil élyséen atrocement vide au milieu de l’écran. Une image dérangeante que l’on ne saurait revoir sans pincement au cœur ! 
         A craindre aussi que l’effet zapping n’envoie rapidement le citoyen candidat aux oubliettes de l’histoire de cette république décidément en déclin. Les trompettes de la renommée ont des sourdines qui fendent trop peu les cœurs.