Sarkozy garde en point de mire le second tour de la présidentielle

 

Le camp du président garde en tête l’idée que, pour la présidentielle, tout se décidera après février. Objectif pour Nicolas Sarkozy : tacher d’ici là de coller à François Hollande, avant, espère-t-il, de faire la différence grâce aux thèmes esquissés lors de sa dernière allocution télévisée.

 Le plan de reconquête de son électorat se fera, pour Nicolas Sarkozy, en deux temps. Du moins telle est l’opinion de ses conseillers les plus proches. D’abord chercher à ne pas trop laisser s’agrandir l’écart entre et lui et le candidat socialiste, puis, in fine, enclencher une suite de manœuvres lui permettant de gagner un éventuel deuxième tour à l’abord de la mi-février.

C’est ainsi que devrait se construire toute la campagne de Nicolas Sarkozy d’ici à mai. Et des chiffres existent. Ses conseillers avouent que la barre des 45% d’intention de vote sur un éventuel deuxième tour est visée d’ici à février. Ensuite ils espèrent que le gros mois et demi de campagne restant suffira à l’actuel président pour l’emporter.  Les récents sondages faisant état d’un Hollande à 57% au deuxième, « loin » de ses sommets d’après primaire qui le plaçaient à 62%, ne faisant que rassurer les conseillers du président.

 

Suite logique et atouts à une campagne


Les tacticiens du camp UMP ne font, par ce biais, que faire fructifier la bonne séquence politique du président au mois de novembre. Cette dernière lui ayant assuré, à coup sûr ou presque, sa présence au deuxième tour. Il convient, maintenant, pour le camp présidentiel d’avancer ses pions pour emporter ce deuxième tour qu’il croit certain, désormais, d’atteindre.

Autre atout supposé du président selon ses conseillers : les efforts, prétendument gagnant à terme, en « représidentialisation » du président. D’où la polémique vaine d’il y a peu sur les propos injurieux attribués à François Hollande sensés montrer, selon les porte-flingues du parti présidentiel, que l’élu de Corrèze ne respecte pas la fonction à laquelle il aspire. Façon d’accuser le candidat socialiste d’incapacité à incarner la fonction pour mieux faire oublier que cette accusation pesait, il y a peu, sur l’actuel locataire de la rue du Faubourg-saint-honoré.

Autre  atout dans la manche du président, pense-t-on du coté de l’Elysée : les réformes qu’il reste encore à faire aboutir et dont les vœux de nouvel an du président ont donné le la.

Parmi eux il y a, bien sûr, ce projet de TVA sociale qui, suffisamment accéléré dans son application, peut commencer, selon l’Elysée, à donner des résultats avant le terme de cette échéance présidentielle.

 

Casser l’élan de Bayrou et siphonner une nouvelle fois l’électorat FN


Autre intérêt de cette mesure : celui de sa synthèse incarné. En effet la TVA sociale c’est un ensemble de choses et de thèmes qui devraient faire l’élection. C’est tout d’abord la question du pouvoir d’achat ; mais aussi celle des protections économiques à opposer à la mondialisation ou bien encore celle de la protection du tissu industriel français.

Bref autant de postures à employer pour qui veut, comme Nicolas Sarkozy, freiner l’ascension d’un Bayrou, très à la pointe de ces questions ; ou encore pour qui veut siphonner l’électorat d’une Marine Le Pen.

 

Anthony Rigot le 04-01-12

7 réflexions sur « Sarkozy garde en point de mire le second tour de la présidentielle »

  1. Sauf que:
    [b]Deux tiers des Français opposés à la TVA sociale…..[/b]

    Sauf que le projet passera par le Parlement, que le Sénat ne le votera évidemment pas.
    Et que même avec le dernier mot à l’Assemblée, il paraît bien tout à fait impossible que les premiers effets puissent être ressentis avant l’élection, à part les HAUSSES DE PRIX, ce qui n’est pas le meilleur moyen de gagner ni un premier ni un deuxième tour…

    jf.

  2. [b]allo Joseph, quelles nouvelles ? ….lalalalalala !!![/b]
    « les réformes qu’il reste encore à faire aboutir et
    dont les vœux de nouvel an du président ont donné le [b]la[/b] ».

  3. Allo Joseph quelles nouvelles ? lalalala !!!
    [b] »Tu comprends, si on n’a ici que des gens qui se contentent
    de 5.000 euros par mois, on n’aura que des minables »[/b].
    C’est ce que Jean-François Copé (secrétaire général de l’UMP
    et maire de Meaux, en Seine-et-Marne), aurait dit à propos des
    parlementaires qui ne cumulent pas de mandats.

  4. La stratégie de [b]GESTIKULOZY[/b]:
    le mouvement tous azimuts !!!
    Elémentaire !
    MANIER LE MIROIR AUX ALOUETTES !
    Pauvres alouettes … si elle savaient !

Les commentaires sont fermés.