Toute critique est-elle bonne à dire ?

S'il est une chose qui m'ait sauté aux yeux une fois arrivé sur come4news, il y a pourtant de cela moins d'un mois, c'est le mouvement anti-sarkozysme qui se maintient chez bon nombre de rédacteurs et lecteurs. Avant toute chose, afin d'ôter des esprits toute ambiguïté, il ne s'agit en rien d'une critique : juste une constation. Mais que dois-je voir en ces constateurs du Président français actuel ? Des inhibés de la non-élection de Ségolène Royal ? Les moutons du berger du mécontentement, aussi vieux que l'est l'homme ? Ou des Français désespérés qui, hélas, ayant perdu foi au système politique, se lancent dans la critique de l'Elu du peuple français ? […/…]

"Le roi est mort ! Vive le roi !" – Oui mais un roi élu du peuple, un roi voté au suffrage universel, un roi désiré de la majorité des Français. Critiquer le Président n'est-il pas critiquer le choix démocratique de vos frères ? Leur vouloir et leur désir ? Certes, la critique est un droit légitime, et je le concède, mais aussi serait-il judicieux d'orienter cette critique sur l'ex-Président français, alors en fonction lors de l'arrivée en France (cause première de l'inflation des prix). Ainsi, faire du Président à l'Elysée depuis à peine six mois le bouc émissaire de ces problèmes – et ainsi nommé de dictateur et d'antisocial – m'apparaît être une attaque emballée : laissez-lui le temps de faire ses preuves.

Un billet d'humeur court, certes, mais destiné à cette triste impression que l'homme, quel qu'il soit, semble axé sur une nouvelle forme de mécontentement au détriment des valeurs premières que sont l'harmonie et le respect. Un billet d'humeur qui, je le souhaite, n'engendrera pas des commentaires haineux mais bien sur un respect des opinions : tout comme je respecte les vôtres. Cordialement !