Aie aie aie !

Avec le tour de vis sécuritaire et les discours racistes, le pouvoir en place s’était attiré les critiques de l’église.

Mauvais pas bon, ça !

Quand on sait que la droite populiste puise une grande partie de ses voix dans les communautés catholiques de centre ville…

Attention Nicolas ! Alerte rouge !

Bien sûr, ton maître à penser pouvait se permettre tous les écarts avec la sainte bible : il contrôlait plus ou moins l’Italie, menaçant ainsi implicitement le Vatican et muselant ce regretté pie XII.

Mais toi, tu ne peux pas Nicolas !

Cet ennuyeux Benoît XVI est libre de ces mouvements, libre d’empêcher notre bon gouvernement de tourner en rond. Libre de défendre les Roms. Quel em… !

On commençait déjà à lire l’inquiétude, que dis-je ? La peur sur les visages des bons petits scouts de centre-ville : "Mais si Benoît XVI critique notre bon président, pour qui allons-nous voter en 2012 ?"

Mais non !

Ne vous inquiétez pas, gentilles brebis ! Vous allez pouvoir de nouveau voter Sarkozy et pour les valeurs chrétiennes, puisque celui-ci a eu l’habilté de faire ami-ami avec votre grand chef.

Il vous aime trop ! Enfin, surtout vos bulletins de vote…

Bien sûr, ce fut une rencontre très formelle. Un tête à tête d’une demi-heure, sans parler du sujet qui fâche. Mais le geste est là ! Nicolas est passé dire bonjour, le Pape a sorti une petite phrase gentille au moment des adieux :

"Merci pour tout ce que vous faites pour la France et pour la chrétienté"

Il n’y connaît pas grand-chose à la politique celui-là : je ne vois pas qui pourrait remercier Sarkozy pour ce qu’il fait pour la France. Nous mettrons ça sur le compte du language  diplomatique.

Je sens que ça va mieux du côté de nos gentilles petites brebis qui s’étaient égarées.

Et surtout pour Sarkozy qui a réussi à les ramener à lui.