Nicolas Sarkozy veut réformer la France à toute vapeur. C'est bien ! Sarkozy a réussi le grand bluff… Les régimes des retraites. Évidement, il faut changer le système. Tous les Français étant en principe égaux, il ne peut y avoir de privilégiés.
Mais Nicolas Sarkozy oublie les grands privilégiés dont lui-même, sa famille, les ministres, les députés, les sénateurs, les hauts fonctionnaires et les PDG des grandes entreprises (EADS, Airbus) et leurs parachutes en or de centaines de millions d'euros.
La fascination des Français pour Nicolas Sarkozy déconcerte la presse étrangère. Plus il fait de boulettes, plus il grimpe dans les sondages. Le simple fait de rappeler qu'il est issu de l'aristocratie hongroise est devenu un crime de lèse Sarközy de Nagy-Bocsa.
Sarkozy et le mur du son. Il ordonne d'aller vite. Tout réformer en 15 jours. «Je suis d'accord avec le dialogue social et ensuite, c'est l'État qui tranchera…»
Et ça marche. Nicolas Sarkozy a été dressé au populisme. Une dose d'égalité par le bas pour les retraites, une dose d'égalité vers le haut pour le travail (les Français veulent travailler plus et estiment qu'ils gagnent trop), une dose de racisme entre Français: Les parasites, les fainéants, les "assistés" et les braves travaillant avec honneur pour la classe de privilégiés sans broncher.
Tous paient les taxes mais ne le remarquent plus. Et le populisme poussé à toc: On vire les étrangers, sauf les "bons étrangers". La France est heureuse et fière d'être dirigée par des moitié étrangers voulant virer les autres étrangers en mettant les Français sur la paille. Imaginez la même chose aux États-Unis ou en Allemagne. On hurlerait de rire.
C'est d'ailleurs ce qui se passe, comme le résume un journaliste de Marianne, si les Français lisaient la presse étrangère, ils se poseraient des questions. C'est le jour et la nuit, on se demande si on parle du même président et de la même France. Bon. Soyons positifs, il nous reste le foot, le rugby, le tennis, les jeux débiles ou les reality shows et cela suffit amplement pour vivre heureux.
Même la Belgique traversant une petite crise dont elle a l'habitude a un taux de croissance deux fois supérieur à celui de la France. La Belgique est simplement peut-être en train de se fédérer comme la Suisse. C'est pourquoi les investisseurs font toujours confiance à la Belgique et fuient la France de plus en plus centralisée.
Tout ça avec un bon humour belge, ils s'amusent beaucoup là-bas, avec des canulars du genre: Sarkozy va acheter une partie de la Belgique et faire de Bruxelles la capitale. Les Belges ont même mis en vente une partie de la Belgique. En France ? On ne peut même plus rire. C'est interdit.
Vu les problèmes qu’il y a en France, il est temps de la réformer et en profondeur, que ce soit les retraites, les 35 heures, la santé et tout le reste. On croirait que tout est dû aux français et c’est ça qui fait rire les étrangers.