Dans les réunions de familles comme dans les discothèques, les boissons alcoolisées font souvent partie intégrante de ces évènements. Parfois consommée en excès, l'alcool peut entraîner des conséquences fatales. Pour certains, cette dernière est nécessaire pour avoir du plaisir. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai décidé de me renseigner sur le sujet.
Ma recherche se divise en 3 parties: le cheminement de l'alcool dans le corps, ses effets secondaires et aussi un peu d'information sur l'alcootest. J'espère par le fait même vous renseigner davantage sur l'importance de consommer avec modération, tout plaisir peut avoir une fin…
(1) Le cheminement de l’alcool dans le corps :
Tout d’abord, lorsqu’un individu ingère de l’alcool, ce dernier, sans attendre, commence à circuler dans le sang. Ensuite, une petite partie passe directement par la muqueuse buccale et par l’œsophage. L’alcool descend dans l’estomac mais n’a pas besoin d’être digéré et un quart de ce liquide passe dans le sang. Le reste passe alors dans l’intestin, en majorité dans l’intestin grêle. Après 30 et 90 minutes environ, l’alcool se partage de part égale dans tout l’organisme. De plus, il y a plusieurs facteurs influençant la vitesse de passage de l’alcool dans le sang : les boissons alcooliques chaudes, les boissons alcooliques contenant du gaz carbonique, l’alcool et le sucre, l’ingestion rapide, l’estomac vide et bien d’autres.
Le degré d’ivresse augmente plus rapidement lorsque l’on boit l’alcool vite et lorsque notre estomac est vide. Quand on a mangé, le passage par l’estomac est ralenti et la digestion dans cet organe cause un ralentissement du cheminement de l’alcool vers les intestins parce qu’il reste plus longtemps dans l’estomac.
(2) L’alcool se dissout plus facilement dans l’eau que dans la graisse. En effet, le taux d’alcool dépend du poids de la personne car c’est celui-ci qui indique le volume de sang circulant dans nos veines, ce qui détermine également le volume d’eau dans le corps. En ayant un plus grand volume sanguin, on manifeste un taux d’alcool moins élevé, ce qui permet de consommer moins d’alcool pour être ivre. D’autre part, les tissus musculaires contiennent un plus grand volume d’eau que les tissus adipeux. Donc, si vous avez un taux de graisse bas, l’alcool se diffusera mieux dans votre corps puisque le volume d’eau est plus important que celui d’une personne ayant un problème d’embonpoint. Pour terminer, plus vous buvez l’alcool vite, plus votre taux d’alcool dans le sang grimpera rapidement et, un individu de forte taille peut consommer plus d’alcool qu’une personne de petite taille.
(3) Les effets secondaires L’alcool était autrefois utilisé en médecine afin d’adoucir la douleur, faire disparaître la fièvre ou calmer les crampes d’estomac. Aujourd’hui, on s’en sert plutôt pour remplacer un sentiment recherché, tel que le bonheur ou l’euphorie. Ce n’est pas toujours l’effet obtenu car l’alcool est en fait un dépresseur, il amplifie les émotions. Après un certain nombre de consommations, le buveur éprouve généralement plusieurs effets comme se sentir plus détendu, rire plus facilement ou ne plus sentir aucune gêne. Plus il consomme, plus les effets augmentent et peuvent engendrer un mal de tête ou des nausées. Le rythme cardiaque et la pression sanguine s’intensifient lorsque l’alcool est consommé en petites quantités mais le contraire se produit quand la boisson est ingurgitée exagérément. Les reins fonctionnent beaucoup plus lors de la consommation d’alcool puisque l’on doit uriner plus souvent. Pourquoi a-t-on des nausées lorsque l’on boit trop ? C’est parce que les parois de l’estomac subissent une inflammation ou des hémorragies. De plus, même si la peau se réchauffe quand on boit, le corps perd tout de même de la chaleur. L’alcool corrompt également la plupart des fonctions cérébrales, ce qui a pour conséquence de réduire la capacité de réfléchir. Il frappe plusieurs aspects vitaux tel que le jugement, la réaction (les réflexes diminuent) et la coordination.
(1) Par exemple, à une alcoolémie de 0.8%, le temps de réaction est rallongé de 30 à 50% par rapport à celui d’une personne sobre. Voici les étapes du taux d’alcool à partir de l’euphorie jusqu’à la mort :
· Alcoolémie de 0.5% : sentiment d’euphorie, la gêne disparaît graduellement, troubles de la coordination, manque d’égards envers les autres en se surestimant soi-même
· Alcoolémie de 1 à 2 % : état d’ivresse, la capacité de réaction et l’équilibre sont très touchés, les émotions et le comportement le sont également, perte du sens de l’orientation, instabilité de l’humeur, tendance à somnoler, peut provoquer des nausées et des vomissements
· Alcoolémie de 2 à 3 % : stade de la torpeur, capacité de réaction presque inexistantes, les principales fonctions sont gravement touchées
· Alcoolémie de 3 à 5 % : perte de conscience, possibilité de coma, respiration faible, paralysie respiratoire plausible, la température du corps baisse, pour une personne adulte, une concentration d’alcool dans le sang de 2.5% peut s’avérer mortelle
(2) À long terme, l’abus d’alcool peut engendrer des pertes de mémoires et même certains types de cancers. D’autres conséquences sont possibles comme l’endommagement du foie dû à une exposition de celui-ci à un effort accru, l’alcool altère également la plupart des fonctions cérébrales, il a pour effet de supprimer la communication entre les cellules nerveuses et ruine un grand nombre de cellules cérébrales. Lors d’abus excessif d’alcool, la concentration, la mémoire, l’ouïe et la vue sont réduits. Si une femme enceinte abuse de l’alcool, le bébé risque d’avoir des troubles physiques ou mentaux à la naissance car l’alcool passe dans le sang qui irrigue le fœtus. L’esprit est aussi affecté car une personne qui boit de façon excessive développe un sentiment de dépendance psychologique. Plusieurs personnes se demande si l’alcool fait grossir. En effet, cette boisson contient 7,1 kilocalories par gramme et elle favorise donc la prise de poids puisque ce sont des calories vides contenants très peu de nutriments. Lors d’abus d’alcool, l’organisme souffre de déshydratation. Cela bouleverse le contrôle de l’équilibre hydrique, ce qui mène à une élimination d’eau démesurée. Le cycle du sommeil est aussi modifié. Les stades de sommeil paradoxal sont moins longs et ceux du sommeil profond sont rallongés. Enfin, le seul moyen pour ne pas avoir d’effets secondaires désagréables est la modération, qui a bien meilleur goût !
(1) L’alcootest
En dernier lieu, l’alcootest est utilisé au Québec depuis 1969. Puisque le sans irrigue naturellement les poumons, les molécules d’alcool qu’ils contiennent imprègnent l’air qui s’y trouve. Donc, quand une personne souffle dans l’alcootest, ces molécules sont expulsées avec l’air. On peut alors repérer autant d’alcool dans 2100 cm³ d’air alvéolaire expiré que dans 1 cm³ de sang. En fait, l’air alvéolaire est 2100 fois moins concentré en alcool que le sang. Au Canada, le taux d’alcoolémie maximal permis est de 80 mg d’alcool éthylique dans 100 ml de sang.
Pour conclure, j'espère vous avoir informés davantage sur l'alcool et la santé. Peut-être les prendrez-vous en considération ou peut-être les laisserez-vous derrière, mais gardez en tête que la modération est préférable à l'abus. Soyez prudents !
nouveau médicament
Un nouveau médicament pourrait permettre d’aider les alcooliques à lutter contre leur dépendance en réduisant les sensations de manque causées par des situations de stress, selon une étude rendue publique jeudi.
Le traitement, testé sur une cinquantaine de patients hospitalisés pour une cure de désintoxication, cible une partie du cerveau, où est situé le récepteur neurokinine 1, qui contrôle les réponses à des situations de stress. Il avait déjà été testé pour ses effets sur l’anxiété mais n’avait pas été commercialisé car les résultats étaient peu probants.
Les patients de l’étude, dirigée par Markus Heilig de l’Institut national sur l’abus d’alcool et l’alcoolisme, sont restés hospitalisés pendant quatre semaines après leur désintoxication. La moitié ont reçu un placebo et l’autre le médicament en question. Les sensations de manque ont décliné pour tous les patients, mais d’une façon plus marquée chez ceux ayant pris le médicament, selon les données recueillies à partir de questionnaires d’auto-évaluation, des estimations des praticiens et des tests en situation réelle.
Les résultats de cette étude montrent que « les améliorations observées sont propres au processus mental lié à l’alcoolisme », indiquent les auteurs de l’étude. Le manque d’alcool étant un facteur de dépression et de sensibilité accrue aux situations de stress, ce dernier est un facteur majeur dans la persistence du « cycle vicieux » de l’alcoolisme, a commenté M. Heilig. Les résultats de cette étude ont été publiés dans Science Express, la version en ligne de la revue Science.
(belga/7sur7)
bhugtfvr
🙂 😉 😀 ;D >:( 🙁 😮 8) 😛 :-* :'(
Un bel article instructif avec des grands caractères, c’est sympathique pour les yeux !
🙂
Wouhou! maintenant je sais ce qui se passe tous les samedi soir dans mon corps ;D
Plus sérieusement très bon article! Vivement le prochain!
SICW
Bonsoir
[img]http://www1.bestgraph.com/gifs/animaux/abeilles/abeilles-02.gif[/img] Ann,
Comme le dit si Stay, vraiment un très bon article.
Eh! Eh! Stay, des choses bizarres se passent dans votre corps, et ce tous les samedis, (riiiires).
Il est dommage que l’on ne voit plus cette rédactrice, qui écrit vraiment très bien.
Un vote Super.
Amicalement.
ANDREA.
Un très bon article.
On affole actuellement les parents quant à la consommation d’alcool des jeunes actuellement.
Mes enfants sortent mais je n’ai pas franchement l’impression qu’ils boivent plus que nous ne le faisions il y a 25 ans.
Il y avait déjà des comas éthyliques à cette époque.
La différence est doute dans le fait que l’on n’accepte plus les risques.
Bientôt on nous interdira la charcuterie et le chocolat.
Il est bien entendu que je ne nie pas le caractère dangereux de l’alcool mais le fait de monter dans une voiture ne l’est il pas plus?
Faits malheureux : les jeunes dès qu’ils entendent le mot «party» et bien c’est synonyme d’alcool à profusion. Le pire c’est qu’il croit que plus ils vont en prendre, plus ils vont être vu comme des dures de dures. C’est si important pour eux de savoir à combien ils en sont dans leur soirée.
– Moi je suis rendu à 6 bières de prises !
– Ah toi tu en a juste 3 de prises, tu es dont bien «plate» !
C’est courant…
Au Québec on est vu comme des bons vivants, mais des bons preneurs d’alcool aussi. Ce n’est pas pour rien qu’on fait autant de campagne publicitaire pour contrer l’alcool au volant. Car, c’est bien beau d’avoir du plaisir en prenant de l’alcool, mais il ne faut pas oublier le mauvais mélange qu’est l’alcool et la conduite…
La consommation d’alcool étant un fait.
Il se pose une question:
Vaut il mieux laisser des jeunes boirent un peu (et quelques fois un peu trop) ou leur interdire de le faire et de prendre le risque qu’une fois lâché dans la nature, ils se lachent complêtement?
Quant à moi, je considère l’alcool comme un élément tuant à long terme et sans le savoir,le buveur mourant après la touche des ses parties moteurs du corps humain. Mes conseils s’articulent sur le refus de la prise de l’alcool même si on est en besoin
Conseiller même les gens vieillis.