[SANTE] Confessions d’une accro de l’insomnie

Je souhaite retirer cet article de la base de donnée.

Je le fais de cette façon, s’il existe une autre marche à suivre, merci de me l’indiquer.

13 réflexions sur « [SANTE] Confessions d’une accro de l’insomnie »

  1. chère rédactrice, bien que vous avouez l’avoir conçu dans la douleur, cet article est tout simplement génial et je me réjouis d’être la première a vous en féliciter!!!
    rassurez-vous , malgré l’heure tardive de mon com. (1h05) je ne suis pas une collègue en insomnie, mais fais partie des heureuses veinardes qui ont le sommeil docile, pantouflard, r^posant , bref je dors comme un bébé ….mais tous les lundi soir je joue au bridge et en rentrant hop un petit tour sur C4N!
    bref pour en revenir au sujet, quel bel article , je le redis….Tant de lyrisme pour décrire ce cauchemar , tant de pertinence, d’expressions heureuses, de descriptions justes…
    je suis certaine que nombre de nos lecteurs vont se reconnaître dans votre texte et vous remercieront d’avoir su si bien décrire leur calvaire…
    cela mériterait bien qq heures de bon sommeil réparateur ! je vous les souhaite de tout coeur…

  2. je suis d’accord avec MUM : excellent article qui se lit avec bcp de plaisir !
    Je ne connais pas non plus les insomnies, et vous lire m’a permis de mieux les comprendre, et je trouve ça fou ! Le corps a bien des ressources, car plusieurs nuits sans dormir me semble irréel !
    Je n’ai connu les nuits blanches forcées que par les insomnies de mes filles en bas âge… et je me souviens de ce calvaire : avoir envie de dormir mais ne pas pouvoir…
    J’espère que cela pourra un jour se résoudre pour vous.
    Bonne journée 🙂

  3. [b]Bien qu’il soit douloureux à lire, vous avez su rendre vivant ce calvaire que vous vivez au quotidien.

    Avant de terminer la lecture de votre article je me préparai à vous dire de vous faire soigner, en clinique.

    C’est peut-être idiot, mais comme pour l’alcool, comme pour toute addiction, il y a des cliniques spécialisées qui soignent également, la Boulimie, l’anorexie, et les Insomnies permanentes.

    Le traitement après une remise en état, par la médication (une semaine), consiste en milieu fermé (on ne sort pas de l’établissement pendant les 21 jours de la « cure »), a participer avec d’autres insomniaques à des séances d’Analyses Transactionnelles, et de Programmation Neuro-lunguistique, entrecoupées de séances d’hypnoses.

    Je ne sais pas si votre cas relève de ce traitement, mais essayez de vous renseigner.

    Ma belle-fille est, elle aussi, insomniaque, et le couple a dû faire chambre à part, pour ne pas réveiller constamment un mari qui travaille.
    parce que ma belle fille travaille également.
    Elle sait qu’elle ne s’endormira pas avant…. si tant est qu’elle s’endorme (comme vous)
    Insomniaque depuis la petite enfance et cela ne l’a jamais quitté.
    Elles passe ses nuits à regarder la télévision ou à jouer en ligne avec des partenaires venus d’Amérique, du Canada, du Japon, enfin tous les pays où le décalage horaire lui permet de converser, et de jouer.
    Mais son corps s’est habitué, et apparemment elle n’en souffre pas.
    Elle me l’a juste signalé il y a longtemps…

    Je l’ai déjà vu intervenir sur C4N, sur la page, à quatre heures le matin, ou a trois heures.
    En vacances scolaires, il lui arrive de dormir toute une journée d’affilée., mais la nuit rien à faire, même en vacances….[b]

    suite ci dessous….[/b]

  4. [b]suite et fin du commentaire :

    Avez vous essayé la sieste les après-midi où vous ne travaillez pas ?
    puisque vous savez que votre cerveau refusera le sommeil LE SOIR, essayez de vous allonger une, deux heures, et laissez vous aller, sans vous poser de questions, surtout ne dites pas, si je dors maintenant, je ne m’endormirai pas ce soir.

    NON, de toutes façons le soir vous ne dormirez pas, alors prenez le temps de vous allonger pendant les heures de « non travail ».

    Qui sait ?
    De toutes façons votre corps se reposera.
    Je suis en train de donner une leçon de sommeil, alors que je suis une DORMEUSE, qui ne se sent bien que si elle a ses 8 heures de sommeil.

    C’est une honte n’est-ce pas ?

    Et depuis que je suis en retraite, c’est pire : coucher à 22h30 maxi, levée tôt mais reposée.
    Et sieste automatique, quand mes responsabilités m’en laisse le loisir.
    J’ai Honte de vous dire cela.

    Dernière remarque : Votre texte est criant de vérité, particulièrement bien écrit, nous vivons votre détresse devant ce « mal » qui vous ronge : l’Insomnie

    Bon courage, et ne désespérez pas.
    SOPHY
    [/b]
    [/b]

  5. bonsoir,
    juste je n’aurai pas mieux écrit c’est mon cas aussi la hantise d’aller me coucher et savoir que je vais tourner me lever encore tourner la galère quoi le matin je me lève encore plus fatigué que au coucher et aucune médecine ne m’a encore aider ???

  6. Comme votre fille, SPOHY, mon corps a fini par s’adapter à ce rythme, je me sens exténuée mais le corps suit sa mécanique bien huilée. Le jour où il craquera, ou le jour où je sentirai une sonnette d’alarme plus forte, je songerai sérieusement aux cliniques du sommeil dont je connais en effet l’existence, mais que « de nom ».

    Pour ce qui est des siestes, elles me font un bien fou. Parfois même pendant ma pause au travil : je suis enseignante et je m’enferme dans ma classe après le repas à la cantine, les collègues savent pourquoi. Je m’assois face à mon bureau, et je dors assise à ma table, la tête appuyée sur les bras (l’an dernier j’avais un coussin planqué dans un placard lol). Quand je le fais, je « dors » 30min et ça m’aide à tenir l’aprem (parfois même je le fais juste pour 10min et ça fait quand même bcp de bien). Quand je ne travaille pas, je fais des siestes en fin d’aprem, surtout si je sais que j’ai une sortie prévue le soir. En effet, je suis convaincue du « dors tant que tu peux, c’est toujours ça de pris… »

    Merci à tous pour les commentaires qui montrent que vous avez reçu mon témoignage avec l’attention et la bienveillance auxquelles il aspirait 🙂

  7. SOPHY, pas SPOHY, sorry for the coquille !
    (trop fatiguée pour me relire, lol, j’ai le droit de jouer la carte de l’insomniaque maintenant ?)

  8. [b]@Psychosexy :

    Et si c’était le « malaise » des enseignants que de ne pas savoir dormir la nuit.??
    ma belle fille et mon fils sont enseignants, mais mon fils ressemble à sa mère (moi), il n’a pas de problème avec l’endormissement, et dormirait même sur un lit de cailloux le soir…
    C’est VRAI que le corps craquera un jour.
    Ma belle fille vient de faire une infection urinaire gravissime puisqu’un rein était atteint par l’infection.
    Une faiblesse du corps qui n’est presque jamais au repos ?
    Je ne sais pas, mais le manque de sommeil fragilise l’organisme, çà c’est sûr.
    Je vois que vous êtes une adepte de la micro sieste.
    C’est ce qui vous sauvera.
    Ce qui me fait mal au coeur en vous lisant c’est de ressentir l’angoisse que vous avez quand l’heure d’éteindre les lumières arrivent..

    Je ne sais pas que vous dire si ce n’est, un jour, d’essayer, ce fameux séjour en clinique 21 jours sans voir que d’autres pesonnes qui souffrent du même mal que vous.
    En principe, quand on veut, on peut, en guerrir.
    En principe… seulement…

    Bien à Vous chère collègue, (je suis enseignante « aussi » (« jeune » (lol) retraitée de l’E.N.) et courage

    SOPHY[/b]

  9. Bonsoir Psychosexy,

    Je me suis un peu retrouvée sous votre article, quoique je sois tout l’effet inverse du votre!
    En fait moi aussi je mets beaucoup de temps a m’endormir… mais j’ai remarqué que si je lis un livre, ou fait quelque chose dans ma journée qui m’a donné une bonne fatigue, je tombe un peu plus vite!
    Bref, moi c’est le matin. Je me dis plutôt, tiens encore dix minutes, 5 minutes, 2 minutes, et en 10 minutes je bois le café, fume une clope, m’habille, me lave les dents, et suis souvent en retard!
    Enfin, je n’ai jamais pris de médoc, et suis plus pour le « lâcher-prise ». Les soirs ou ca va trop vite dans mon cerveau, je ne lutte plus, je laisse faire et il finit par se calmer tout seul.
    Pas trop de sucre avant le couché, ou de télé, car l’écran bleu excite.
    En tout cas, des qu’on commence a tourner dans son lit, il vaut mieux en sortir, et faire une activité calme (pas le ménage, ou tout autre chose active), comme lire, écrire, écouter une musique douce, regarder des photos,…
    J’espère que vous trouverez les bras de Morphée.

  10. @ SOPHY
    J’ai aussi tenté de mettre une certaine dose d’humour dans mon témoignage pour bien montrer que l’angoisse est une « ennemie familière » : on se connaît bien elle et moi, et je vis avec elle, et je ris de mes travers (plutôt que de me laisser définitivement bouffer par eux…)

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