Nicolas Sarkozy est revenu sur ses propos tenus lors du Salon de l’agriculture. Dans l’édition de mardi, le chef de l’Etat estime qu’il aurait “mieux fait de ne pas (…) répondre” à l’homme qui l’avait provoqué. Des propos rajoutés par l’Elysée après l’interview.
“Cette phrase n’a pas été prononcée” a expliqué Dominique de Montvalon, directeur de la rédaction du Parisien. “Ils retrouvent dans le journal quelque chose que le président n’a pas dit, qu’ils n’ont pas entendu.” Il a précisé que le quotidien publierait mercredi la version non amendée de l’entretien, qui s’est déroulé lundi matin à l’Elysée. Dominique de Montvalon déclare que le rendez-vous à l’Elysée avait été pris la semaine dernière, bien avant la visite au Salon de l’agriculture, où Nicolas Sarkozy a insulté un visiteur qui refusait de lui serrer la main, lui disant “Casse-toi alors ! Pauvre con !”.
“Il est difficile, même quand on est président de ne pas répondre à une insulte. J’ai sans doute mes qualités et mes défauts”, a-t-il répondu lundi, des propos retranscrits dans le journal. “Ce n’est pas parce qu’on est président qu’on devient quelqu’un sur lequel on peut s’essuyer les pieds”, formait le reste de la réponse initiale. La phrase “Cela étant, j’aurais mieux fait de ne pas lui répondre” a été ajoutée, selon Dominique de Montvalon.
Il n’empêche qu’un chef de l’état se permettant de tel propos, met à mal l’image de la France et des français qui ont voté pour lui. La représentation de la France à l’étranger à pris un sacré coup dans l’aile avec cette nouvelle frasque de notre président. La vidéo ayant fait le tour du monde à la vitesse de l’éclair, permet aux autres pays de voir réellement qui gouverne la France. Gageons que ce ne sera pas la dernière