Saleté de Bosch : elle aurait espionné notre ami Dyson

Ah, les Frisés, les Teutons ! La société britannique Dyson (aspirateurs, ventilateurs, sèche-mains) accuse l’allemande Bosch d’espionnage industriel.

Sir James Dyson a saisi la justice après avoir découvert qu’un de ses employés de Malmesbury, Wiltshire, s’était infiltré dans son usine pour fourguer des secrets industriels à la société allemande Bosch, concurrente sur certains de ses produits.

Dyson emploie une centaine de techniciens et d’ingénieurs, notamment pour améliorer ses aspirateurs sans sac pour recueillir la poussière. Bosch rétorque que Dyson avait passé un accord avec sa division Pelouses & Jardins pour des accords et échanges technologiques mais le Britannique maintient ses accusations.

Les technologies chipées porteraient sur les moteurs des aspirateurs et des sèche-mains. Les moteurs Dyson développent 104 000 tours/min, mieux que ceux de voitures de compétition.
Déjà, en 2010, la justice française avait déterminé qu’une société avait copié le stylisme des aspirateurs Dyson (ah, l’Entente cordiale !) tandis que ses ventilateurs sans pales (pouvant servir de chauffage d’appoint) ont été imités dans une trentaine de pays.

Dyson emploie près de 4 000 personnes de par le monde, et développe divers produits, dont une brosse pour poils de chiens, soit de toilettage canin, la Dyson Groom. Son dernier produit ménager en date est le Dyson Digital Slim, un aspirateur-balai fonctionnant sur batteries. Mais la société innove aussi dans d’autres domaines, avec, par exemple, un module extrayant l’eau en suspension dans l’air, y compris dans des environnements désertiques très chauds. La fondation Dyson finance aussi des recherches en divers domaines.

Les pistes de recherches de Dyson étaient communiquées à une filiale chinoise de Bosch et selon Sir James, le vice-président de la firme allemande, le Dr Wolfgang Hirschburger ne pouvait l’ignorer. Die Welt fait état d’un préjudice pouvant être chiffré à 122 millions d’euros.

L’espion, spy, spion présumé serait un citoyen chinois, révèle Die Welt. Comme le disent nos amis anglais, même sans pale, un ventilateur peut disperser de la scheiße, ein mol. La Deutsche Qualität aurait a présent les yeux bridés ? Achtung! Z’est le Welt à l’envers !

 

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

2 réflexions sur « Saleté de Bosch : elle aurait espionné notre ami Dyson »

  1. [b]C’est bien dommage que deux compagnies si estimables par ailleurs fassent la une des prétoires. Bosch est peut-être compromis dans cette affaire, mais laissons l’enquête (difficile) se poursuivre plus avant. Et si il y avait un troisième larron ?[/b]

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