On les appelle les Hackers.

Ces passionnés d’informatiques ne sont pas tous de la trempe des Snowden, des Swartz ou des Assange, ces pirates qui craquent les sites officiels des US, pour mieux vendre leurs informations ultra secrètes aux plus offrants.

Ce n’était pas le cas de Barnaby Jack, 35 ans que l’on a retrouvé sans vie chez lui à San Francisco, le jeudi 25 juillet.

Silence total de la part de la police, nul ne sait à cette heure comment et pourquoi il s’est suicidé.

Personne n’est en mesure d’assurer qu’il s’agit bien d’un suicide d’ailleurs.

Ce jeune homme,  génie de l’informatique,  travaillait pour les banques, et autres entreprises afin de mettre en lumière les petits ou gros défauts de leur systèmes qui nuisaient ou nuiraient aux utilisateurs de tous bords.

Un gentil Pirate  (eh oui çà existe)

S’il est peu connu en France, aux US, où il travaillait légalement, c’est pour avoir dénoncé les faiblesses des distributeurs automatiques de billets, qu’il est devenu célèbre.

Mauvaise publicité pour les banques, qui ont tout  fait pour étouffer la diffusion de cette nouvelle.

 

Barnaby Jack s’intéressait également à la sécurité des systèmes de santé.

Il avait réussi à prouver que l’on pouvait tuer un cardiaque à distance en désactivant son pacemakeur, ou en rendant inutilisable son défibrillateur implanté.

Non Barnaby Jack n’était pas un criminel, et pourtant il a réussi à démontrer qu’il était capable de détourner une pompe à insuline pour déclencher une dose mortelle à un malade.

Ses affirmations étaient prises au sérieux, et il devait donner, en public une conférence ce même jeudi à Las Végas.

La communauté Internet est en deuil, et le fait savoir sur les réseaux sociaux.

"Sa passion était de dénicher les problèmes de sécurité avant que les individus malicieux ne les découvrent", a rappelé Stuart McClure, qui avait travaillé avec Barnaby Jack pour l’antivirus McAfee.

"Il faisait partie de ces gens qui étaient sur Terre pour trouver les vulnérabilités dangereuses pour les gens", a-t-il ajouté.

Un représentant du gouvernement américain avait également reconnu ses travaux :

"Les résultats auxquels Barnaby Jack et d’autres sont arrivés ont largement contribué aux progrès dans le secteur", avait expliqué William Maisel.

Son dernier employeur, l’entreprise de cybersécurité IOActive, a salué sur Twitter "son pirate adoré", "décédé mais jamais oublié".

Complot ou suicide ?

Ces découvertes, vous vous en doutez bien, ne sont pas les bienvenues pour les fabricants de matériel de santé potentiellement dangereux.

Encore moins pour ceux qui dans l’ombre travaillent à monopoliser les systèmes de surveillance des internautes du Monde entier.

Ce drame suscite bien des « fantasmes », et les langues vont bon train, en sachant que le médecin légiste ne rendra son verdict sur les causes du décès que dans un mois.

Source : brujitafr.fr

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