Saint Seiya : Les chevaliers du Zodiaque : Une œuvre mythique de la japanimation

Après avoir consacré un dossier à certains jeux vidéo cultes qui ont bercé ma jeunesse, je m’attaque dès aujourd’hui à un autre domaine qui me tient particulièrement à cœur comme tout geek qui se respecte, à savoir celui de la japanimation et des mangas. J’entame cette série par celui qui constitue pour moi l’œuvre la plus emblématique de la culture nippone : Saint Seiya, plus connu en France sous le nom des chevaliers du Zodiaque.

Cette série est adaptée d’un manga de Masami Kurumada publié pour la première fois en 1986. Constitué de 28 volumes, le manga est alors adapté en dessin-animé et va, par ce moyen, accéder au rang d’œuvre culte. 

Si le manga, outre son histoire passionnante, mettant en scène des chevaliers des temps modernes pourvus d’armures et s’appuyant très largement sur la mythologie, était, d’un point de vue graphique assez sommaire et mal dessiné, son adaptation télévisuelle sublime définitivement l’histoire.

Outre des graphismes somptueux, la série qui comptera 114 épisodes bénéficie d’une histoire plus travaillé, avec des musiques et des animations extrêmement réussies. Les aventures de Seiya, le chevalier Pegase, de Shiryu, le chevalier du dragon, de Chun, le chevalier d’Andromède, d’Ikki, le chevalier du phoenix et de Yoga, le chevalier du cygne ont tôt fait de passionner les foules.

La série se décompose en plusieurs parties distinctes : le chapitre du sanctuaire, la période Hasgard, la saga Poséidon et enfin le chapitre Hadès. La période la plus passionnante pour moi est sans conteste celle du sanctuaire où les cinq héros doivent traverser et affronter les douze chevaliers d’or des 12 signes astrologiques.

Ce qui confère pour moi à cette série sa dimension mythique est indéniablement les enjeux qui y sont posés. Bien entendu, avoir choisi le thème de la mythologie et les différentes légendes pour en faire une série de combat est vraiment une excellente idée et jouissive, mais ce que j’ai toujours apprécié dans cette série est le fait que le manichéisme n’a jamais été très clair. Autrement dit, même si les frontières entre les héros et les ennemis sont clairement établis, les motivations et les raisons qui poussent les uns et les autres à se battre jusqu’à la mort les rend tous plus ou moins attachants et l’on se souviendra longtemps de combats au sein desquels il s’avère difficile de prendre position tant les motivations respectives sont nobles et justifiées. Il en ressort que certaines issues sont extrêmement déchirantes et c’est ce qui fait clairement sortir Saint Seiya du cadre des séries classiques de combat.

Série phare du Club Dorothée, Saint Seiya a marqué plusieurs générations et constitue encore à l’heure d’aujourd’hui l’une de mes séries manga préférées.

Fort de cet engouement et de cette passion dévorante, de nouvelles séries et de nouveaux mangas sont venus prolonger l’histoire passionnante amorcée dans la série originelle : Saint Seiya Episode G, Saint Seiya : Lost Canvas ou encore Saint Seiya Omega.

Saint Seiya est une série unique qui mettra longtemps à trouver son successeur.