Le film « Le prénom »

J’ai regardé hier soir le film "Le prénom" et quelle bonne surprise ! C’est sûr que c’est un film qu’on m’avait conseillé mais c’est vraiment, vraiment, une bonne surprise…

C’est, selon moi, un subtil mélange entre le film FESTEN et le film CUISINE ET DEPENDANCE. Un huis-clos parfaitement orchestré et joué par des acteurs formidables, chacun dans leur rôle respectif. Pas de lenteur, pas de lourdeur, parfois visibles dans les huis-clos, un rythme bien tenu pendant toute la durée du film. Les réalisateurs ayant oeuvré sont Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte.

Le sujet du film est un repas entre cinq personnes, deux couples dont le frère et la soeur et l’ami de ces deux couples de longue date. Le film démarre sur un débat au sujet du prénom donné au futur bébé de l’un des deux couples et "pour rire", le futur papa informe que le fils se prénommera "ADOLPHE", au départ écrit ainsi. Le beau-frère du futur papa s’indigne , tout comme les trois autres personnes (la future maman n’est à ce moment-là, pas encore arrivée) et débattent sur l’absurdité d’un tel choix. 

Ce point de départ donne, en fait, lieu à un règlement de compte permettant de mettre à jour toutes les rancoeurs accumulées par les différents protagonistes au fil des différentes années…

Au fur et à mesure du film, des tensions sont palpables, les relations visiblement très amicales se détériorent pour apparaître telles qu’elles sont vécues par les différentes personnes…

On apprend également que l’ami de longue date entretient une relation amoureuse avec la mère du frère et de la soeur, relation qui engendre conflits et prolonge les disputes amorcées.

On rit beaucoup en visionnant ce film, énormément mais au-delà de l’humour, on s’interroge, "le prénom" met en évidence la complexité des relations humaines, les faux-semblants, les rancoeurs…

De plus, les différents acteurs (Patrick Bruel, Valérie Benguigui, Charles Berling, Guillaume De Tonquedec, Judith El Zein et Françoise Fabian) sont excellents, n’en faisant ni trop, ni pas assez, juste parfaits !