Longtemps considéré comme l’un des plus petits « poussins » du continent africain, le Rwanda a réussi ces dernières années plusieurs paris historiques : la réconciliation totale, un développement économique spectaculaire, et surtout l’implémentation rigoureuse et réussie de la  bonne gouvernance… denrées plutôt rarissimes sur le continent africain.  

Jusqu’à tout récemment, le nom « Rwanda » n’avait pas d’autres synonymes que guerre, massacres, famines, viols,…bref, tout ce qui a trait à la souffrance. Ceci, en raison des différents épisodes obscurs et douloureux qui ont marqués l’histoire de ce tout « petit » pays de la zone dite des « grands lacs ».

Il a donc fallu qu’un homme éclairé,  visionnaire, audacieux, et exigeant bien que quelques fois  incompris soit porté à la tête du Rwanda, pour que l’on se rende compte des énormes potentialités dont pouvait regorger ce pays qui en 1994 a connu l’une des plus pires folies humaines de notre ère.

Arrivé au pouvoir en 2000, puis réélu en 2003 et 2010, Paul Kagame, âgé de seulement 57 ans, a réussi là-où ont échoué la quasi-totalité des dirigeants africains.

Avec une croissance économique soutenue, un environnement des affaires assaini et un processus démocratique en pleine construction, les prouesses de Paul Kagame à la tête du Rwanda sont inestimables ; des prouesses  que nous  tenterions très superficiellement de résumer en cinq paragraphes :

1.     Le patriotisme : la religion de Paul Kagame !

En jetant un coup d’œil sur le parcours de l’actuel Président du Rwanda, l’on est tout de suite frappé  par l’amour que celui-ci a toujours éprouvé pour son pays. Du camp de réfugiés Ougandais où il s’installe en 1961 avec ses parents alors qu’il n’a que quatre ans à 1994 au moment où il entre en héro dans Kigali, Paul Kagame n’a jamais failli à son obsession : celui de faire du Rwanda un pays véritablement souverain et autonome sur toute la ligne. Une audace qui l’expose très fréquemment  aux attaques néocoloniales et impérialistes.

L’acte patriotique le plus ostentatoire et irréfutable de Paul Kagame reste sans doute le combat qu’il mène en 1994 avec ses camarades d’arme du Front Patriotique Rwandais (FPR) pour mettre fin au génocide contre la minorité  tutsie. Car, tout le monde sait  que sans l’intervention du FPR en1994, le Rwanda serait aujourd’hui effacé de la carte du monde. Surtout quand on sait que c’est en « fidèle spectateur » que la fameuse communauté internationale a vécu ces événements pour le moins tragiques. C’est donc en redoutable « dernier défenseur de la patrie » que Kagame  décide de se jeter à l’eau,  pour sauver ce qui pouvait encore l’être.  Que réclamer de plus à un citoyen pour son pays ?

2.     Kagame : le Nelson Mandela rwandais ?

Victime des atrocités des différents pouvoirs hutus depuis sa naissance, Paul Kagame aurait pu à son arrivée au pouvoir  chercher à rendre la pièce de la monnaie à cette ethnie rivale majoritaire qui venait de décimer près de 80% de Tutsis, ethnie à laquelle « appartient » le Président. Que non ! bien au contraire, Kagame va très vite se positionner en fervent défenseur de l’égalité ethnico-tribale. C’est ainsi qu’il va en 2003 faire voter une loi sanctionnant sévèrement toute idéologie fondée sur l’ethnicité et le tribalisme. Pour Paul Kagame, il n’y a pas de différence entre « Hutus » et « Tutsis », tous étant Rwandais.

Plus loin, l’actuel Président du Rwanda a mis sur pied une infinité de mécanismes pour faciliter la réconciliation entre ces deux « ex frères ennemis ». Même au sommet de l’Etat, la nomination à des postes de responsabilités tient toujours compte des sensibilités ethniques. Ceci, pour dissiper la moindre frustration. C’est ainsi que le Rwanda  est à ce jour considéré par tous les spécialistes sérieux comme l’un des rares exemples réussis de réconciliation au monde.

L’autre fait remarquable chez Paul Kagame est son optimisme légendaire ; lui, qui se posait déjà la question « … Par quelle loi divine serions- nous condamnés à la pauvreté et au massacre mutuel ? ».

Seulement, l’on se demande toujours pourquoi certains  refusent jusqu’à ce jour de placer Paul Kagame au même niveau que Nelson Mandela ? Les deux personnalités ayant joué sensiblement les mêmes rôles pour leurs peuples …

L’histoire finira certainement par avoir raison !

Deux hommes aux destins communs!

 

3.     Bonne gouvernance : la boussole de Paul Kagame !

L’actuel Président du Rwanda a vite compris que l’on ne saurait parler de développement dans un environnement infesté par la corruption, le népotisme et les détournements de fonds. En déclarant lui-même son patrimoine personnel, Paul Kagame a ainsi prêché par le bon exemple. Et, le Rwanda est aujourd’hui l’un des pays africains les plus sûrs en affaires. En outre, les finances publiques sont gérées dans la plus grande transparence. Des efforts qui ont permis au pays d’occuper les premières places dans de nombreux classements et rapports internationaux. À titre d’exemple, le Rwanda a récemment été classé 5e pays  mondial pour l’absence de favoritisme au sein de l’Etat et  7e  pays pour la transparence de l’Etat. Des lauriers à mettre à l’actif de Paul Kagamé. Lui, qui ne tolère ni culte de personnalité, ni népotisme.

 Et,  il convient de rappeler que ce travail d’assainissement ne lui vaut pas que des amitiés. Car, lutter efficacement contre ces fléaux revient pour un dirigeant à se séparer des collaborateurs indélicats ; même parmi  les plus  fidèles, et parfois au prix d’un énorme  chantage !

Sur le plan démocratique, le Président Kagame se peine au quotidien à instaurer la culture démocratique au sein d’une société rwandaise  traumatisée par plusieurs années de guerres et de dictatures des pouvoirs précédents. Un travail difficile et graduel  que refusent de voir les ennemis de l’Afrique. De toute façon, pour Paul Kagame, seule la volonté de son peuple importe !

4.     L’Agriculture, l’ « or vert » de Kagame  

Ne disposant ni pétrole ni gaz, le Président  Kagame s’est penché vers un secteur porteur et accessible : l’Agriculture. Une agriculture qui a permis au Rwanda de tutoyer économiquement les « grands » du continent.  

Avec une politique agricole durable matérialisée sur le terrain par un financement via de nombreux programmes gouvernementaux, l’économie rwandaise repose essentiellement sur la culture des pommes de terre, du riz, du maïs, du café, et de nombreux autres produits. Une agriculture qui a assuré depuis quelques années au pays une autosuffisance alimentaire et nutritionnelle.

Et, afin de permettre à ses compatriotes de bénéficier pleinement de ce vaste programme agricole lancé dans tout le pays, le Président Kagame a mis sur pied de nombreuses unités de production qui ravitaillent  ce jour plusieurs marchés sous-régionaux et même en dehors.

Peuplé d’un peu plus de 12 millions d’habitants jeunes et très dynamiques, le Rwanda poursuit sa bonne marche vers l’émergence. Il a d’ailleurs enregistré en 2014 un taux de croissance de 7% et entend faire un peu plus en 2015.

5.     Les TIC et  l’Anglais : des outils indispensables très chers à Kagame !

Dans un contexte de mondialisation, l’accès aux Technologies de l’Information et de la Communication ainsi que l’usage de la langue anglaise deviennent des  impératifs pour tout être humain en quête de compétitivité sur le marché international. Ça, le Président Rwandais l’a compris,  et a en ces dernières années réussi à faire une révolution technologique au Rwanda.

En effet, selon les spécialistes, le Rwanda serait en tête des pays africains ayant le plus grand nombre de personnes ayant accès aux TIC. En 2013 par exemple, le Rwanda était le 3e pays  mondial pour la créativité en cyber- organisation. Et, de nombreux jeunes Rwandais ne cessent au quotidien de glaner des lauriers sur la scène internationale, pour leurs travaux de recherche en Informatique.

Pour réussir tout ceci, le Président Kagame a su miser sur l’éducation et la formation de ses concitoyens. Avec l’un des systèmes éducatifs les plus performants du continent, le Rwanda a l’un des meilleurs taux de scolarisation au monde. Il a d’ailleurs toujours occupé les pelletons de tête sur les divers classements opérés ces dernières années sur ce sujet.  C’est ainsi que pour arrimer les cursus de formations dispensés au Rwanda à ceux du monde entier, le Président Paul Kagame ne jure plus maintenant que  par un bilinguisme parfait (français –anglais) dans son pays.

Véritable ilot de paix dans une sous-région en proie à de nombreux conflits armés, le Rwanda fait partie ce jour des pays qui font honneur à l’Afrique. Ceci, grâce à un homme : Paul Kagame.

Lui, qui a fait gouter la paix à ses concitoyens ;

Lui, qui a réconcilié les Rwandais ;

Lui, qui a apporté  la Démocratie au Rwanda ;

Lui, qui a instauré la parité homme-femme en politique dans son pays ;

Lui, qui a fait de la jeunesse Rwandaise l’une des plus formée et l’une des plus compétitives du continent ;

Lui, qui a mis complètement l’économie du Rwanda sur les rails ;

Bref, l’homme qui fait rêver le Rwanda.

Sans être le « messie » du Rwanda, Paul Kagame a su entrer dans l’histoire de son pays par la grande porte. Et la plus grande marque de reconnaissance que puissent lui manifester ses concitoyens  est de  faire le choix naturel et légitime,  en lui permettant de parachever cette œuvre titanesque avant de prendre une retraite bien méritée.

Il est vrai que la « communauté » dite  internationale semble expliquer aux Rwandais qu’ils sont  rassasiés de bonheur, et qu’il est temps pour eux de sombrer dans l’incertitude comme les Libyens, les Syriens, les Sud-soudanais …. Un message auquel tous les Rwandais devraient fermer les oreilles, et faire le choix du cœur !