C’était un campement emblématique, réunissant tant des SDF qui, comme ceux des forêts et parcs du pourtour parisien, s’étaient aménagés des cabanes, et des Roms. Situé sous le pont de Bondy, le long du canal de l’Ourcq, ce camp abritait de longue date quelques 300 personnes sur ces friches appartenant à la Ville de Paris. Fin octobre, il leur avait été notifié injonction de… décamper. Ce mardi matin 14 décembre, policiers et CRS sont intervenus en force.
Le 28 octobre dernier, Le Parisien rapportait le témoignage d’une riveraine : « ” je les ai toujours vus là. Ils ne posaient pas de problème particulier. Le seul problème, ce sont leurs conditions de vie indécentes ”, témoigne une riveraine qui a vu les CRS intervenir dans le calme mardi matin… ». La brève du quotidien signalait que les enfants sont scolarisés.
Reçu ce matin ce courriel d’un ami.
Et que faire d’autre, dans l’immédiat ? Peut-être consulter les témoignages récents sur ce camp.
Comme celui qui suit :
http://uneprovincialeenbanlieue.blogspot.com/2009/12/le-93-les-roms-et-les-bonnes-paroles.html
Et d’autres… Le camp de Bondy était sans doute le plus commenté de ces campements et zones d’abris de (mauvaise) fortune.
Jeff,
pourquoi n’ai je pas vu votre article plus tot? et le blog que vous citez est tout aussi choquant!
J’ai eu envie il y a un temps d’ecrire ma revolte sur le scandale du marchand de sommeil à Toulouse, mais le temps est passé
Pourquoi n’y a til pas assez de logements sociaux, pourquoi laisse t on les gens s’installer dans cette misere qui rappelle les années 30 ou l’apres guerre
pourquoi les marchands de sommeil (huismelker) sont rarement punis alors qu’ils volent l’ETat et exploitent la misere
drole d’epoque où o se croit tout permis parcequ’on a les moyens