Nicolas Sarkozy a finalement crée une nouvelle tendance, la surexposition médiatique. Habituant la France, a un habile partage de sa vie privée et publique, pour le plus grand bonheur d'une presse en quête de sensations. Apparemment la tendance fait des émules. L'ancien couple phare du PS se lance dans la brèche, pour une parodie vaudevillesque des amours contrariés du Premier Secrétaire…
Ou va s'arrêter ce déballage nauséabond ? Les forces de gauche attendent une toute autre image des représentants de l'échiquier politique. Une surexposition médiatique de mauvais aloi et qui devient consternant, sombrant dans le pathétique de bastringue. Une partie de l'opinion publique se délectant des jeux de l'amour, tantôt élyséen, tantôt socialo… Une belle image, qui doit faire de la France, un haut lieu de la grivoiserie. Dans le rôle des offensés, la palme à Nicolas Sarkozy, qui pourrait bien perdre le leadership au profit de l'outragée du jour, Ségoléne Royal. Notre Dame du Poitevin, en guest star, dans l'émission "Vivement Dimanche", animée par Michel Drucker, se lance à son tour, dans le rôle vaudevillesque de cocue. Une manière d'attendrir un électorat, désertant le parti socialiste, une petite larme au coeur des chaumières. Quelle piètre performance de l'ancienne candidate à la présidentielle, Confessions Intimes, spécial politique… Elisabeth Guigou passe à l'offensive, en raillant la performance du jour. "Je suis hostile à cette tendance d'exposer un certain déballage de la vie privée. Les français méritent mieux. La politique ce n'est pas "Les Feux de l'Amour". La gauche se doit de prendre l'exact contre-pied, y compris dans le style". Alors qu'après sa défaite, Ségolène Royal avait annoncé sa rupture avec François Hollande, insistant à l'époque, qu'elle n'en parlerait plus jamais… La tendance est à l'exposition, donnant un aspect peu engageant de la classe politique. Les français dans l'attente d'une politique constructive en sont pour leurs frais. Le pouvoir d'achat semble bien loin des pensées de certain, qui petit rappel, en avait fait le thème principal, lors de sa campagne victorieuse. La chute de popularité du chef de l'Etat confirme cette tendance. Le luxe, les paillettes, les voyages….alors que pour d'autres, cela se résume, la pauvreté, la franchise sociale et les restos du coeur…quel paradoxe
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MICHEL
Nous voilà repartis vers de nouvelles « aventures » Hollywoodiennes!!!!!
Je ne sais que dire, madame ROYALE m’a un jour inspiré un billet d’humeur, Nicolas Sarkozy, nous a hypnotisé avec sa vie privée surmédiatisée, alors que je viens de lire dans le Monde de ce soir que le pouvoir d’achat des Français était au plus bas depuis 1987!!!!!
Le monde prévoit une INFLATION rarement rencontrée depuis la DEVALUATION du Franc sous le Général de Gaulle. Le moral des Français est au plus bas!!!! Je me répète, MICHEL, lorsque la civilisation Romaine était sur le déclin : Jules César disait : donnez leur du Pain et des JEUX!!!
Nous n’en sommes pas loin!
Bigre, SOPHY, cela fait peur…
Je pense que les Français en auront tellement marre qu’ils descendront dans la rue… pour se révolter !
Déjà, il faudrait que notre Président cesse d’étaler sa vie privée partout.. Puis, Ségolène devrait faire de même…
Sinon, nous assisterons à un véritable désintérêt de la chose politique, doublée de manifestations géantes…
Désolé de vous contredire. mais la bisbille entre la candidate à la présidentielle de toute la gauche et son conjoint, 1er secrétaire du PS, EST une question politique.
Notamment, on comprend mieux la distance de SR par rapport au PS, durant la campagne (comment après cela, faire encore confiance au 1er secrétaire du PS ? )et ce désaveu de l’ouverture au centre tentée par SR. La communication était clairement gênée.
Ce sont donc bien des questions politiques, ne vous en déplaise.
En outre, il est désormais clair que Ségolène Royal avait dû affronter une réalité autrement plus difficile qu’une « simple » campagne présidentielle.
Si elle fait un aussi bon score dans un contexte aussi difficile, il est vraisemblable qu’elle brillera encore bien plus, une fois libérée de ces contingences. Ce n’est pas ans intérêt pour 2012.
Le problème , c’est que sa ligne politique n’est pas claire et qu’elle est trop proche du courant de pensée Néo-libéral.
Il faut des réformes oui !Mais pas dans le sens de la facilité de faire des profits sur le dos des salariés, mais dans le sens d’un encadrement plus serré du libéralisme, faute de se tourner pour le moment vers le mutualisme !