Les discours de Sarkozy opposent systématiquement les Français les uns aux autres : la France qui se lève contre celle qui chôme, la France de 68 contre les autres etc.

Ségolène Royal a estimé que lors du meeting de son rival de l'UMP dimanche à Paris-Bercy, "on a encore assisté à un discours d'un grande violence, d'une grande brutalité."

Le plus fort c’est que le candidat officiel du CAC40 et des médias se pose dans le même temps en rassembleur. Son discours rappelle celui des années 30’ en France, il prépare la guerre civile.

"Je crois que ce n'est pas cela dont la France a besoin aujourd'hui", a-t-elle dit. "La France a besoin d'être réconciliée, d'être apaisée. Les Français ont besoin de se rassembler pour se relever parce que la France est aujourd'hui entre de mauvaises mains", a estimé Ségolène Royal.

 

Le candidat caméléon qui promet un Etat rénové et qui se prépare à absoudre Chirac cache scrupuleusement son bilan : il a été l’homme politique le plus affluent de ses 5 dernières années. Pour quels résultats ? Des chiffres truqués et des émeutes.

Ségolène Royal a estimé que le débat télévisé prévu mercredi soir entre elle et son rival de droite serait très important pour la "clarification" qu'elle en attend. Le propre de l’action politique étant de devoir rendre des comptes, Sarkozy s’en garde bien. Royal le sait : "J'en attends aussi que Nicolas Sarkozy accepte d'être mis devant ses responsabilités en ce qui concerne son bilan gouvernemental parce que la morale politique consiste aussi à rendre des comptes", a-t-elle déclaré.

Elle rappelle aussi que la situation actuelle est due au propre gouvernement de Sarkozy et que la politique qu’il propose n’est pas le changement mais la continuité en pire. Elle déclare d’ailleurs : "La situation économique est aujourd'hui difficile, l'emploi est dégradé, la précarité s'est creusée et à la veille du 1er mai, je le redis, mon combat principal, c'est le combat pour le plein emploi, c'est le coeur du pacte présidentiel que je propose"

Comment Sarkozy peut-il apparaître comme l’homme du renouveau alors qu’il est le candidat su système médiatico-financier ?