Influencé par la frange la plus ultra du Parti Républicain, le Tea Party, Mitt Romney et son ultra-libéral de colistier, Paul Ryan ont deux leitmotiv : moins d’Etat, plus de conservatisme.
La campagne électorale américaine ressemble à s’y méprendre à la campagne française, en particulier à la droite de l’échiquier politique. En effet, comme Nicolas Sarkozy, qui avait empiété sur les plates-bandes du Front National, Mitt Romney et le Parti Républicain sont influencées par la frange la plus "ultra" du mouvement : le Tea Party. Un Tea Party dont l’égérie n’est autre que Sarah Palin, colistière de John McCain à l’élection présidentielle de 2008. L’étoile de la gouverneure de l’Etat d’Alaska a franchement pâli, mais les idées qu’elles incarnaient jadis n’en sont pas moins présentes dans cette campagne du côté républicain.
Pour triompher, Romney, auquel certains de ses challengers à la primaire républicaine avait collé l’étiquette de "centriste", a dû franchement durcir ses positions… quitte à devoir renier certaines de ses idées. Car quel Etat américain est le premier à avoir généralisé l’assurance-maladie, en 2006, en mettant en place une réforme qui ressemble étrangement au Medicaid de Barack Obama, en 2010 ? Le Massachusetts, dont le gouverneur n’était autre qu’un certain… Romney Mitt ! Sur l’avortement, le champion républicain a aussi dû retourner sa veste. Aujourd’hui, il défend l’interdiction du mariage homosexuel et refuse l’avortement, sauf en cas de viol ou d’inceste. D’où une réputation de "girouette" qui lui colle à la peau.
Pour assurer cette posture droitière, Romney s’est assuré le renfort de l’ultra-conservateur Sénateur du Wisconsin, Paul Ryan. Mais, comme le relève le Figaro, lui non plus n’a pas toujours été aussi radical. Avant de préconiser 6 000 milliards de coupes dans les budgets sociaux ou la liquidation des dispositifs Medicare et Medicaid, il a tout de même approuvé le plan de relance activé par George W. Bush en 2002, ou le renflouement à hauteur de 700 milliards des banques en 2007. Bien qu’ayant voté contre le plan de relance Obama, il s’est tout de même empressé de faire appel aux fonds du gouvernement fédéral pour son Etat du Wisconsin. Le "Big Government" n’a pas que des inconvénients, finalement ?
Dans le domaine économique, le programme républicain est à mi-chemin entre le "centrisme" de Romney et l’ultra-libéralisme, teinté d’une bonne dose d’opportunisme, de Ryan : abroger les lois de régulation du marché financier (notamment la loi Dodd-Frank), limiter les dépenses publiques à 20% du PIB, ramener le taux d’imposition sur le revenu de 35 à 28% pour les particuliers et à 25% pour les entreprises…
Sur le plan social, même état des lieux et même pression des plus conservateurs, qui cette fois-ci peuvent compter sur un Paul Ryan qui n’a jamais eu à travestir ses convictions. Fervent catholique, il a toujours refusé le mariage homosexuel, a régulièrement voté en faveur de textes de lois réduisant le budget alloué au planning familial, et a même soutenu un projet de loi visant à définir un statut légal au foetus, en tant qu’individu à part entière ! Il en est autrement, comme nous l’avons dit précédemment pour Romney.
En ce qui concerne l’immigration, la ligne est claire : tolérance zéro ! Achever la barrière Etats-Unis/Mexique à la frontière, refus des aides scolaires aux enfants d’immigrés clandestins, sanctions contre les employeurs de travailleurs clandestins… Cependant, certaines voix se font entendre au sein du parti dans le but d’infléchir cette intransigeance affichée, car de telles positions risquent de voir le vote latino échapper aux Républicains. Sur le plan diplomatique, la fermeté est aussi de mise, avec notamment en prévision le renforcement des sanctions contre l’Iran, un soutien à Israël en cas d’attaque du complexe nucléaro-(militaire ?) iranien ou bien une parole plus ferme envers le régime russe de Vladimir Poutine.
Malgré ce positionnement droitier opportuniste et une conjoncture favorable à un vote sanction envers Obama, plutôt que d’adhésion aux idées républicaines, 4 obstacles se dressent face au candidat Romney : sa carrière professionnelle (celle d’un buisness-man ou d’un requin de la finance ?), sa religion (mormon, qui reste assez obscure (prône la polygamie) et plutôt mal perçue par un pays à majorité catholique), son manque de constance, et surtout, sa personnalité (selon une récente enquête de CNN, 53% des électeurs sondés ont une bonne image de Barack Obama, contre seulement 47% pour Mitt Romney). Sa femme, Ann Romney, s’est fait fort de "déboutonner" son époux-candidat. On attend de voir…
Sources : Le Monde, Le Figaro.
Avant l’islam ALLAH a donner l’ordre a Gabriel d’exterminer les ennemis des prophètes par déluge tsunami ouragan volcan séisme donc aux président obama a Romny et aux américains de convertir a l’islam aujourd’hui pour éviter leurs extermination par ces catastrophes en 2012 ALLAH n’a pas donner la retraite a Gabriel