En publiant sur son blog des allégations concernant la vie privée de Vladimir Poutine, Robert Eringer s’expose à coup sûr à des poursuites en Russie et à une probable nouvelle condamnation pour diffamation . Le principal interessé, condamné une trentaine de fois pour différentes affaires de diffamation et d’injures publiques ne semble toutefois pas inquiet.

Les pieds dans l’eau, Robert Eringer publie son blog depuis chez lui, à Santa Barbara en Californie, profitant (abusant ?) de la liberté d’expression garantie par la Constituion américaine. Sur son blog, on peut lire de nombreuses « informations » (en réalité bien souvent de la diffamation) sur les peoples et sur les gouvernants du monde entier. 

Sa dernière cible: Vladimir Poutine.

Le blogueur s’est donc lancé dans une série de théories quant à la disparition du paysage médiatique de la femme du chef d’état russe, Lyudmila Poutine. Après avoir affirmé qu’elle était emprisonnée sur les ordres de son mari, Robert Eringer a expliqué qu’elle était en fait enceinte et qu’elle souhaitait dissimuler sa grossesse. 

Surtout, c’est lui qui est à l’origine de la rumeur selon laquelle Vladimir Poutine aurait eu liaison amoureuse avec la célèbre espionne arrêtée sur le sol américain, Anna Chapman.

Si le président Russe n’a pas la réputation d’un homme qui se laisse marcher sur les pieds, il n’a pas encore trouvé le moyen de faire taire le mythomane, qui a par ailleurs commencé sa "carrière" dans les tabloïds anglais ce qui explique peut-être  son bon gout et son éthique journalistique). 

Vu les relations americano-russes du moment, Robert Eringer pourra sans doute continuer quelques temps encore.

Gageons toutefois qu’en cas de réchauffement des relations, la justice américaine pourrait bien s’intéresser de plus près à son cas.