Qui n’a jamais connu suite à une fracture osseuse, les désagréments liés à un plâtre imposant et des plus lourds ?

Certes la technique a évoluée avec l’arrivée des résines polyester qui sont nettement plus légères.

Par contre les soucis dûs à l’enfermement du membre brisé demeurent, démangeaisons, échauffements cutanés, mauvaises odeurs, mycoses, pour ne citer qu’eux.

 

Eh bien il se pourrait bien qu’un étudiant américain ait trouvé un moyen de palier ces divers inconvénients.

 

Jake Evill, jeune diplômé de l’université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zelande, passionné par la nouvelle technologie liée aux imprimantes 3D, aurait imaginé la conception de ce qu’il convient d’appeler "un exosquelette de plâtre".

Ce nouveau système, on ne peut plus futuriste et totalement original a été baptisé par son concepteur "Cortex". Il est réalisé en nylon, d’une excellente solidité, extrêmement léger et constitué d’une structure alvéolaire qui laisse le membre cassé pratiquement à "l’air libre", tout en lui assurant une parfaite tenue.

De plus "Cortex" est imperméable et une fois utilisé recyclable à 100% .

Le génie de l’inventeur ne s’arrête pas là, car son prototype (conçu pour un bras) est entièrement souple… Sauf bien entendu aux endroits où le membre serait fracturé.

 

Il suffit en fait de procéder en plusieurs étapes :

 

1- Radiographie aux rayons X permettant de déterminer le ou les endroits où se situent les fractures.

2- Imagerie en 3D du bras complet (os et chair) afin de connaître avec précision la dimension que devra faire le "Cortex".

3- Conception du "Cortex" et pose.

 

Seul bémol pour l’instant, le temps de fabrication du plâtre, en partie à cause du temps d’impression 3D et de séchage du nylon, on parle de 72 heures.

 

Jake Evill reste toutefois très optimiste, car encouragé par ses professeurs et à n’en point douter par des fabricants intéressés par cette nouvelle technique de plâtre révolutionnaire.

Fort est à parier que dans un avenir très proche, les techniques d’impression 3D deviennent plus performantes et qu’un chimiste parvienne à élaborer un durcisseur rapide, permettant d’améliorer le temps de séchage du nylon utilisé.

 

Pour les utilisateurs que nous sommes (ou pourrions être), les avantages sont certains : La légèreté, l’esthétique, pour ne parler que d’eux.

 

L’inconvénient majeur sera par contre, qu’on ne pourra plus dessiner des cœurs sur le plâtre, ou apposer en souvenir sa signature.