Immersion de l’esprit
goût de glaise à hauteur de l’âme
fournaise au centre de la poitrine
j’ai les yeux saignant d’une longue nuit
où la terre mouvante aux entrailles femelles
la terre vierge
affranchie de son grain
la terre gonflée des fibres du multiple
la terre souillée de la salive des hommes
et pourrie de ses abats
la grande houle dominatrice
cracha la colère de son feu
une vague surgit du sein de la terre
pénétra au centre des craquelures
c’est la crue des dieux ivres
des femmes gorgées de lumière
traversent le corps tremblant de la matière
terre striée de veines rouges
écriture brûlante des dieux
c’est une longue nuit de sang de racines
où la matière vierge reprend son souffle
le souffle de la divine vengeance
des multiples marées
et l’homme remonte le courant de sa vie
dans un aboiement de pierres
il traverse la crue d’une essence future
à plat ventre dans la foudre
il allume ses yeux
Mozarine
Ouah ! Je ressens l’émotion que vous deviez avoir lors de l’écriture de ces vers. Baboum, baboum, où sommes-nous ?
[b][/b]merci.Il y a encore une suite mais je ne peux pas mettre trop de poèmes sur ce site.
[b][/b]Merci pour votre commentaire »visionnaire »
Bonjour Mozarine.
L’éternel cycle de la vie sur cette terre ou l’homme aveugle continu sa déroute dans l’espoir de vivre décemment en omettant le principal,tout n’est que dérision a l’échelle humaine.
L’espoir est notre seule acquisition,la terre et ses éléments sont eux inébranlables.
A chacun sa vision de ce qu’est l’existence.
Bye et a plus tard.
Amitiés.
Le vieil Humaniste.
[b][/b]si vieux que ça? Je me refuse ce genre d’adjectif!