L’avantage que je trouve à ne jamais fermer mes volets se situe le matin lorsque les rayons du soleil viennent caresser mon visage et picoter le bout de mon nez.

J’ai le sentiment que le soleil vient me chercher!

C’est dans cet ambiance que ce dimanche matin je me suis éveillée,que je me suis étirée et que ma couette au pied du lit j’ai jeté.


 

Dimanche… un mari éloigné, les enfants en vacances chez les grands parents, seule mais aucune envie de méditer ou d’avoir le cœur attristé bien au contraire : un moment à moi, cela fait aussi du bien parfois.

J’ouvre grand les portes de mon armoire, une tenue simple et légère fera l’affaire, je me rafraichis le visage et je sors de chez moi.

SOLEIL JE SUIS LA !!! Je respire profondément et le printemps est là. J’ai l’impression d’avoir hiberné! Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas pris le temps de sentir ces odeurs là! Vous le faites, vous, parfois?

Je sens mon cœur qui bat. Comme il est bon de se sentir vivre!

Je déambule dans les rues de mon village, Ollioules, vous connaissez? Un petit village provençal plein de charme dans le sud de le France, du coté de Toulon, où il fait bon vivre à l’ombre des oliviers, de son château fortifié et de ses ruelles pavées. Village dans lequel ce sont regroupés diverses métiers d’art et faisant parti des plus beaux détours de France.

Je passe le petit pont, la Reppe, tranquillement, continue de couler. Comme vous tous, ici, nous avons eu beaucoup d’eau cette année.

Je rêvasse accoudée à la balustrade, écoutant la nature, quand une odeur vient m’interpeler, je reprend mon chemin pour en découvrir l’origine. Comme moi, je suis sûr que vous adorez cette senteur chaude, sucrée et chocolatée qui se dégage du fournil du boulanger.

Pain au chocolat acheté, je me laisse attirer par la grande place du marché face à notre mairie toute rénovée et notre église typique.

Comme bien souvent, le centre est animé. Ce matin, par une foire au fourbi, et quel fourbi! Des objets en tout genre, pour les grands et les petits, certains neufs et d’autres vieillis. En me faufilant au hasard des allées je rentre dans leurs histoires qu’ ils me racontent ou que j’invente : un bracelet offert par amitié; une petite voiture trouvée, réutilisée et qui cherche, aujourd’hui, un nouveau propriétaire; un baigneur abandonné dans un carton appelant des yeux chaque petite fille qui le regarde…

Onze heures sonne au clocher! Bercé par cette animation, je n’ai pas vu le temps passer!

Prenant mon calepin je m’étais, près de la fontaine, sur un banc, isolée pour partager avec vous cette matinée privilégiée et vous faire découvrir un moment dans ce petit village où il me plait d’habiter.

Volontairement, petit récit publié au soir seulement de cette belle journée. Ceci, espérant durant la semaine vous faire, un instant, de votre travail, vous évader….

 

Teavae