Nous sommes un vendredi soir…

 

Il est 21h44.

 

        A ce moment là, je me surprends encore à rêver comme une enfant d’un monde meilleur, ou la souffrance ne serait plus, ou tout le monde pourrait se soigner, vivre en paix, avec tout ce qu’il a et tout ce qu’il est… ,

Ou le mot Liberté ne serait pas qu’un nom commun parmi tant d’autres perdu dans un vulgaire dictionnaire…, ou l’on pourrait apprendre, partager et échanger avec les autres sans jamais se sentir mal à l’aise ou rabaisser ou dénigrer, 

 
Ou le respect et l’amour seraient des mots de tous les jours…ou les cages et les prisons n’auraient plus de raison d’être, ou les mères pourraient se rassurer et leurs enfants sourire et s’amuser, 
 

 

Ou chacun aurait droit au respect et à la dignité et que les hommes n’aient plus à tuer ni à se laisser diriger par des tyrans en mal d’armées,

 

Mais maintenant il parait que je ne suis plus une enfant, que mes rêves doivent être réalistes et réfléchis, que je dois faire des choix pour mon futur, m’en faisant oublier le présent, 

que je construis mon avenir avant tout pour qui je serai et non pour qui je suis,  

Que le bonheur est dur atteindre car il nous rappelle à chaque instant que nous ne sommes pas parfaits, que nous tolérons encore bien trop de maux, que tout ne dépend pas que de là-haut,   

Alors la tête entre deux eaux, pleine de cette valse de mots, la question sonne encore dans les recoins de mon cerveau, 

 
Suis-je encore un peu enfant ou pas tout à fait adulte ? après tout que m’importe, car petits ou grands, au-delà des rêves, c’est le même sentiment qui nous porte, nous emporte, nous transporte,

Ce sentiment si fort, si puissant, capable de nous transcender, l’espoir,…

L’espoir est le véritable héros de cette valse de maux, Tourbillonant dans nos âmes comme dans notre coeur, il est comme le souffle indispensable qui nous garde en vie, quelque soit notre âge, notre sexe ou notre pays…  


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