« Retour vers le futur »

La défiance des agents économiques est alimentée par un discours pessimiste ambiant.Le 1er ministre avait toujours l’habitude de noircir la situation à tors ou a raison et Nicolas Sarkozy depuis plus de 6 mois utilise des termes catastrophiques ; maintenant elles sont gommés et pour la première fois le président dessine des perspectives  optimistes.

 Il est difficile toutefois  pour les politiciens de trouver les bons plans face à des entrepreneurs pressés et une politique de relance économique lente.

Et  si l’on suit les statistiques nationales et internationales , ON EST DE RETOUR AU 20ème SIECLE !!!

En effet ,

-L’année a commencé avec une activité manufacturière au plus bas depuis 20 ans aux USA,

-Une trésorerie des entreprises Française au plus bas depuis 29 ans,

-Les perspectives de l’OCDE  sont au plus bas depuis 40 ans,

-Les permis de construire aux USA sont au plus bas depuis 50 ans,

                     Et ainsi de suite….etc.

A ce rythme le 19ème  siècle n’est plus très loin !!!.

Certains économistes certes minoritaires  parlent de remise à niveau naturelle du fait d’une économie irréelle. Mais ici c’est plus qu’une remise à niveau , à ce stade , c’est une dégradation et on est qu’au 1er semestre 2009 !Notons que tous le monde est d’accord pour dire que le pire est à venir et qu’il faudra attendre au moins la fin de l’année pour avoir une vision plus clair de la situation réelle de l’économie :reprise ou non ?

Les économistes adaptent de théories cycliques de l’économie nous parlent de bulles spéculatives explosant et donc de ce point de vue on peut leur donner raison . MAIS ON PEUT AJOUTER QUE LA RICHESSE NATIONALE  ET MONDIALE EN GENERAL DECROIE DANS LES FAITS SI L’ON MET BOUT A BOUT LES PRESPECTIVES CITEES CI-DESSUS.

Ainsi nous revenons à des situations de plus de 30 ans au niveau économique. Preuve qu’il en est que des réformes structurelles importantes et majeures doivent être mise en place après le G20 du 2 avril 2009 pour éviter une telle situation à l’avenir. Car on a tendance à oublier que les mêmes causes produisent les mêmes effets en économies :

« le passé n’est qu’un prologue ».