Nous avons tous été scandalisés par la dernière trouvaille de notre président bien-aimé. Comme d’habitude, la gauche s’est hatée de crier au facisme. Certains, moins naïfs, ont dénoncé une n-ième provocation.

Mais ils est quelque peu regrettable que personne, dans la classe politique, n’ait noté ce surprenant hasard dans le calendrier.

En effet : cette déclaration est intervenue au beau milieu d’une polémique mettant en scène notre très cher ministre du travail (homme dont je ne doute naturellement pas de l’honnêteté, ce par souci de ne pas être poursuivi pour diffamation).

Pour comprendre ce point de vue, je vous invite à lire ce qui suit.

Regardons, si vous le voulez bien, les lois en vigueur : l’égalité devant la loi de tous les citoyens (c’est-à-dire toute personne possédant la nationalité Française) est garantie par :

l’article premier de la constitution de 1789

l’article premier de la constitution de 1958

l’article 16 de la contitution de 1946

 

La proposition de N.Sarkozy va donc à l’encontre de la totalité des textes du bloc constitutionnel.

Autrement dit, un tel texte n’a aucune chance d’être adopté.

 

Une question se pose donc : Pourquoi notre président bien aimé a-t-il formulé une telle proposition, sachant que celle-ci était irréalisable ?

Je ne vois que deux explications :

Soit il n’a pas pensé à la constitution, au quel cas, c’est une faute professionnelle grave.

Soit il y a bien pensé, et il a formulé cette proposition dans un autre but.

 

Honnêtement, je penche pour la seconde hypothèse. Quand à savoir quel était le but poursuivi, inutile de sortir de polytechnique pour le deviner : il suffit de connaître le contexte.

Une affaire Woerth qui traîne, le pouvoir en place ne parvient pas à l’étouffer… Une période où N.Sarkozy et sa clique se demandent chaque matin en se rasant comment on va pouvoir détourner l’attention des Français.

Et la solution a pu être mise en oeuvre un beau jour où le vent molissait un peu : une déclaration extrêmement provocatrice, et hop ! Voici la classe politique sur un autre débat, les médias occupés ailleurs et les Français seront de nouveau disposés en septembre à écouter E.Woerth.

 

Que faire pour résister à ces manipultions médiatiques ? Résister ? Oui, mais comment ?

Le bouche à oreilles, pardi !

Ils détiennent les médias, mais nous sommes des millions, soit le plus puissant média de France.

Les français ne doivent à aucun moment oublier que l’affaire n’est toujours pas résolue, que de nombreuses zones d’ombres demeurent et que la vérité doit être dévoilée !