Belle brochette hein ? Communion des races dans l’utilisation des nouvelles technologies.

Présents physiquement, mais absents. Si près les uns des autres, mais aussi éloignés que s’ils étaient en des lieux différents.
Soudain, une pensée rigolote : et s’ils étaient, en fait, tous connectés ? En train de discuter ou d’échanger à travers leur portable. Un peu comme s’ils étaient télépathes !! Pas un mot, rien que des images et des SMS.

Le regard, si important pour notre perception du monde, de l’autre, si important pour nous sortir de nous-mêmes devient là un élément d’aliénation, capturant notre attention du réel pour l’enfermer dans le virtuel.

La tenue laisse suggérer des cadres, dans la finance ou le high-tech,  peut-être à leur pause (qui n’en est pas une puisqu’il continue à tripoter leur portable). Cette habitude qui s’est instaurée dans les entreprises de rester constamment à la disposition du client.

Habitude qui paraît s’être tellement intégrée dans le quotidien que les gens finissent par se pièger eux-mêmes. Après tout, quel besoin d’allumer constamment son téléphone ? Peur du vide? désir constant de la nouveauté que représente un appel ? Addiction, oui.

Même quand  on sait que cela risque d’être un appel professionnel !! Quel masochisme…

C’est bien la preuve que les nouvelles technologies abolissent les frontières entre le monde du travail et la vie personnelle… Et avec l’accord tacite de l’employé, parfois.

Le monde du travail envahit, lentement, la sphère privée ! Et non l’inverse, bien sûr.

Regardez-les : ils sont concentrés, ne sourient pas, ne se détendent pas musculairement, au contraire, ils sont contractés sur leurs appareils.

Tous droitiers ! Pas juste… La pub a respectée la diversité des races ? La parité homme/femme,  mais pas cette particularité (pas de lunettes, non plus !).

Un peu caricature, quand même, la représentation. Même pas bien pensé d’un point de vue sociologique.

« Restez connectés « plus qu’une invitation, presque une injonction.