La race humaine est ainsi faite, et il est possible de le constater sur les nombreux réseaux sociaux qui hantent internet: l’être humain est jaloux et surtout déprimé par le bonheur de ses amis ou de ses contacts. En effet, nous sommes tous faits de la même manière. Ainsi, si nous avons des problèmes dans notre existence, nous avons du mal à accepter que nos amis n’en aient pas et qu’ils puissent être parfaitement heureux.
Facebook, ou autre réseau social, en est la preuve. L’être humain n’est il pas secrètement heureux lorsqu’un de ses amis publie ses malheurs sur le site? Regarder les photos ou les commentaires de ses amis heureux détruirait donc le moral de beaucoup de gens. Le bonheur des autres serait donc à l’origine de notre anxiété, voire parfois de notre mauvaise humeur, ou encore d’un sentiment d’infériorité.
L’article, si il doit traiter des réseaux sociaux uniquement, peut être élargi à la vie de tous les jours. On peut bien sûr dire que d’une manière générale, l’être humain est jaloux de son voisin, jaloux même des membres de sa famille, et peut par ce fait déprimer en voyant que l’un au l’autre a mieux réussi sa vie que lui. Tout cela à souvent un rapport avec les choses matérielles. En voyant qu’un tel à acheté telle voiture chère, que ce soit sur Facebook ou ailleurs, les gens se disent qu’eux ne s’en sorte pas ou ne sont pas aussi heureux.
Pourtant, le bonheur n’est pas censé s’arrêter à ce genre de considération. Je dis bien, "n’est pas censé" parce que malheureusement, pour la plupart, le bonheur est juste une question d’argent. Il n’y a qu’à voir le nombre de gens qui tueraient pour des sous…
En conclusion, il est vrai que nous sommes bel et bien déprimés quand nous voyons le bonheur des autres étalé au grand jour sur ce genre de sites.. Quand on dit ou que l’on pense "le bonheur des autres", on ne sait en fait pas du tout si cet autre est vraiment heureux. Les réseaux sociaux ne sont souvent qu’une façade, ou les utilisateurs aiment avant tout paraître heureux. Ils veulent juste être enviés de leurs nombreux "amis"; ce qu’ils publient ne reflètent donc souvent pas la réalité…