Les informations personnelles et privées sont au cœur de ce qui fait la force des réseaux dits « sociaux » tels que Facebook, Twitter ou Myspace, attirant annonceurs en recherche de clients potentiels et utilisateurs, friands de données telles qu’images ou musiques. C’est pourquoi les sentinelles de la lutte pour la vie privée ainsi que les autorités de régulation surveillent de près la manière dont les informations sont collectées, utilisées et protégées. De cette surveillance pourrait résulter un contrôle encore plus serrée des opérateurs de réseaux sociaux.

En effet, ces observateurs ont prouvées que les opérateurs avaient, à maintes reprises par le passé, adoptés une attitude plus que légère dans la gestion de la confidentialité des données et des informations personnelles, laissant ainsi les utilisateurs exposés à des risques d’intrusion (vol de données, utilisation malhonnête d’identité).

Dès son lancement, Google Buzz, a laissé des options par défaut  qui ont immédiatement été la source de problèmes de sécurités (voir l’article http://www.zdnet.fr/actualites/google-buzz-deja-des-problemes-de-confidentialite-et-de-securite-39712963.htm). En juin, un pirate informatique a exploité un bug pour capturer les noms et les photos de profils d’utilisateurs et ce, malgré les options de sécurité. Des problèmes similaires ont eus lieu sur différents réseaux sociaux.

Face à ce constat, un projet de loi au Congrès pourrait donner des droits accrus à la Commission Fédérale du Commerce, le FTC (http://www.ftc.gov/) dans la surveillance des problèmes liés à la violation de la vie privée sur ces réseaux.

L’observation de ces règlements pourrait exiger des opérateurs de ces réseaux qu’ils engagent de coûteux changements dans leurs infrastructures. De plus, ceux-ci seraient exposés à des risques de poursuites accrues s’ils étaient pris en défaut sur la gestion,  stockage et la protection des données, que ce soit de manière accidentelle ou autre.

Beaucoup d’opérateurs de réseau sociaux, la main sur le cœur, assurent que leur politique de sécurité tient compte des lois et normes existantes et qu’un surcroît de règlement serait injustifié, voire même contreproductif. Néanmoins, il semble probable que la liberté d’actions dont ils jouissent actuellement soit de plus en plus contrôlée dans les années à venir.

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