Dominique De Villepin a lancé son mouvement « République solidaire » en pleine crise de l’équipe de France de Foot. Du coup, il a fait un flop.

L’évènement a été présenté dans les médias le jour même mais deux jours après on en parle déjà plus.

On a l’impression avec Dominique De Villepin d’avoir à faire à un homme politique d’un autre âge, d’une époque révolue. Comme dit Marianne : « ça brasse large, mais ça reste de l’air ».

Il a affirmé une opposition claire à la politique de Sarkozy, ce qui l’isole de fait. Il espère rassembler les déçus de la droite et peut-être un peu au centre, il critique mais ne propose rien de concret.

Il se présente comme un résistant rassembleur, ça ne manque pas de panache mais on sait qu’il a le handicap de n’avoir jamais été élu.

Son discours grandiloquent peut faire sourire aujourd’hui : « N’oublions pas qu’il y a soixante-dix ans, des hommes, des femmes, répondaient à l’appel d’un général inconnu pour tout abandonner, leur foyer, leur terre, pour reconquérir l’essentiel ».

Oserait-il se comparer au général de Gaulle ?

Son mouvement se veut une force de propositions, au-dessus des partis … Quelques propositions un peu démagogiques comme le refus de la hausse de l’âge légal de départ à la retraite le reste étant surtout un pilonnage en règle de la politique actuelle.

Villepin manie la langue de bois avec distinction mais on ne voit pas comment son mouvement pourrait prospérer malgré le désamour croissant des électeurs vis-à-vis du président. Il refuse de participer à des primaires à droite ce qui l’isole encore plus.

Son show était pourtant bien préparé, plein de symboles – une jeune femme voilée au premier rang monte sur scène pour chanter la Marseillaise. Ca sent bon la mise en scène bien huilée !

 

Il devrait pourtant se rappeler qu’il a été premier ministre. Il avait alors les rênes de notre pays entre les mains. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce ne fut pas une réussite.

 

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