Au lendemain des récentes élections générales, face aux critiques de la classe politique congolaise et surtout de la communauté internationale, les autorités congolaises ont promis de revoir de fond en comble l’organe indépendant chargé de l’organisation des élections dans ce « pays continent » situé entre l’Afrique Centrale et l’Afrique Australe. C’est ainsi que les tractations en vue de trouver à la Commission Electorale Nationale Indépendante un nouveau président ont abouti cette semaine sur le choix du prêtre Malu Malu Apollinaire. Un nouveau Président qui a été ainsi que son équipe installé dans ses nouvelles fonctions à Kinshasa ce vendredi 14 Juin 2013. Seulement, ce n’est pas tout le monde qui voit d’un bon œil le choix porté par le Président Joseph Kabila sur Monsieur Malu Malu.
Déjà Président de cette même commission électorale indépendante en 2006, c’est ce prélat qui avait réussi à donner à la République Démocratique du Congo sa toute première élection indépendante, transparente, équitable, et saluée par toute la communauté internationale. Une prouesse qui ne lui a pas valu seulement des amis ; mais aussi et surtout des détracteurs, et ceci jusqu’au sein de l’Eglise Catholique dont il est prêtre. De nombreux congolais le trouvant à tort ou à raison très proche des actuelles autorités congolaises. Des accusations totalement infondées, surtout quand on sait la dextérité avec laquelle cet « homme de Dieu » a dirigé la CENI en 2006. Et c’est surement fort de cela que Monsieur Kabila a fait appel à lui, afin qu’il vienne redonner du crédit à cet organe aux missions plus que délicates.
Toutefois, connaissant bien le caractère très contestataire des congolais de tout bord, Monsieur Malu Malu est prié de se passer de ses « coups de sabots », afin de se mettre rapidement au travail, en vue des prochaines échéances électorales. Aussi, devrait-il une fois encore tout faire afin de reconfirmer tout le bien que les congolais sérieux ont toujours pensé de lui. De même, l’Abbé Malu Malu ne devrait pas se laisser distraire par les critiques acerbes de ses confrères de l’Eglise Catholique. Car, tout le monde connait la sensibilité politique qui est celle de l’Eglise Catholique congolaise et surtout du fameux Président de la Conférence Episcopale Nationale.
C’est malheureusement cela la marque distinctive des politiciens africains: la critique acerbe.les hommes réfléchis jugent le maçon au pied du mur. Et surtout pour un homme qui a déjà fait ses preuves à la tête de la même structure
Article outrageusement tendancieux et partisan. Comment peut on occulter le fait que les élections de 2006 avaient entraîné une guerre dans la ville de Kinshasa et que la fraude était au rendez-vous. Des irrégularités notoires étaient enregistrées par tous les observateurs, mais comme toujours, elles ont été minimisées, parce qu’il fallait faire passer Kabila.
Parler de l’Eglise catholique comme vous le faites est vraiment une honte. On ne pourrait pas vous prendre au sérieux, car tout le monde au Congo sait bien que c’est la seule église qui ose dénoncer les dérives des dirigeants congolais quels qu’ils soient.
Cette fois-ci, Malumalu n’a pas été désigné par l’Eglise catholique à laquelle il appartient puisqu’il en est prêtre. Il est totalement en désobéissance et pour cause. Il faut le souligner.