"Le problème c’est qu’il y a désormais un précédent, depuis l’affaire du Tchad, on peut juger et condamner des BLANCS, des français, en Afrique"…citoyenhmida Je vous laisse renifler toute la puanteur de cette phrase qui termine de griller la couverture de l'individu peu recommandable, et peu recommandé qui l'a craché.

Car cette phrase, comme lorsqu'un Jean-Marie Lepen parle de 'détail de l'histoire' perd aussi un peu de sa violence quand on en apprend un peu plus sur celui qui l'a prononcé. Et puis, je me souviens de quelques unes de ses interventions télévisé, comme le verre d'eau de Klasfield qui est définitivement très maladroit en tout chez Ardisson (lien) ou encore ce refus de parler d'un journaliste français en danger (lien) alors qu'on représente une "association" appelée "Reporter Sans Frontière" et dont le but est la défense du journaliste dans le monde. Son président et seul vrai membre? Robert Ménard. Robert Ménard est un peu au journalisme ce que B.H.L est à la philosophie…un imposteur certes, mais qui gagne aussi a être connu grâce à sa grande influence dans les médias…alors comme B.H.L, je préfère l'appeler "il" ou encore "lui"…ou encore

L'adjudant Ménard

Reporter sans frontière…tout un programme, qui ne sert pas à grand chose. Ou plutôt si, mais certainement pas la liberté d'expression ou le journalisme international. Car lorsqu'on l'entend s'exprimer sur le bien fondé de la torture par la torture, on se demande pourquoi son fameux rapport annuel des journalistes tués dans le monde édition 2000 ne mentionne pas l'Otan, principal assassin de la liberté d'expression dans le monde de cette année-là, essentiellement en Bosnie … "moi, si c'était ma fille que l'on prenait en otage, il n'y aurait aucune limite, je vous le dis, je vous le dis (bis), il n'y aurait aucune limite pour la torture…" Derrière cette phrase, qui parait celle d'un père dévoué pour ses enfants, se cache quelque chose de très grave: la justification de n'importe quelle horreur. "Je suis autoritaire. […] Je ne sais pas discuter et j’aime décider seul." Seul, il est. Quand il va a Cuba défendre le journalisme, il loge dans des hôtels de luxe et se déplace en voiture avec chauffeur. Et ne parle aux gens qu'à l'arrière d'une voiture, et dans une ruelle sombre. Pourtant, sa vie pourra se résumer en une seule phrase: beaucoup de bruit pour rien. Car celui qui se vante d'être le représentant international de la liberté d'expression n'aura finalement rien apporté de révolutionnaire au journalisme contemporain: les soutiens dont il bénéficie dans la presse françaises à son égard( essentiellement à l'époque de son ami Feu Plenel alors directeur du journal le Monde), ses affinités avec l'administration bush, (elle est bonne celle-là!!) et tout les débordements qui feront de lui un véritableSarkozy, Lepen, Menard...ces gens qui portent leurs haines sur leur visage "triquard" dans les médias télévisés français (ouf, c'est déjà ça!) suffisent à corrompre l'image de sauveur que le dit malicieux voudrait se voir coller.

Et plus j'avance dans mes recherches, plus la puanteur qui émane de cet individu devient insoutenable.

Alors je sais que dénigrer quelqu'un à cause d'une sale gueule peut passer pour du rascisme mais quand même, comme pour Lepen ou encore Lelay, on la voit toute sa haine sur son visage, non?! Ménard n'est ni journaliste, ni représentant de la liberté de la presse, ni même citoyen. Ce n'est qu'un intriguant, un usurpateur à la solde ne n'importe qui et n'importe quoi qui lui rapporte son pesant d'or (RSF est essentiellement financé par les gouvernements), pourvu qu'il puisse ne pas passer pour ce qu'il est vraiment aux yeux du monde:

rien.

Alors continuons à acheter le rapport annuel qui contient de vrais photos, prisent par de vrais journaliste, d'accord. Ou va argent récolté? Humm… Voilà, quelques lignes, et déjà, j'en sais suffisamment pour ne pas en vouloir d'avantage. Alors oui, merci pour Florence Aubenat, et pour tout ces journalistes qu'il "aurait" aidé à libérer. Mais l'avenir nous apprendra tellement d'horreur à son palmarès que ce sera bien peu pour se souvenir de lui comme du président de la soit disante association à appellation pas vraiment contrôler.