Un reportage sur France2 montre un couple libéré en train de faire ses courses dans le Dorcel Store de Nantes. Quelques jours plus tard on apprend que l’homme est un présentateur sur Dorcel TV. Erreur de la rédaction, coup de pub ou malentendu?

 

 

 

Un couple français libéré pas si lambda
Pascal et Sophie sont deux ingénieurs en informatique partageant leur lit depuis 10 ans. Le 4 février sur france2, ils étaient à l’honneur d’un reportage sur la sexualité en France. Leur spécificité? Ce couple "lambda" est fervent client du Dorcel Store à Nantes, ouvert en octobre 2008.

Mais selon le Canard Enchainé, ce couple n’a rien d’ordinaire puisque Pascal est animateur sur la chaine de télévision du groupe Dorcel. "Oui, il présente certaines émissions sur notre chaîne TV. Mais à la base, ce fameux Pascal est un client de la boutique. Un client si fidèle qu’après on lui a demandé de travailler pour nous" précise l’attachée de presse de Marc Dorcel au Post.
Et de justifier ce choix : "Vous savez, ce n’est pas si facile de trouver des gens qui veulent bien témoigner au JT". Il précise que France2 n’était pas au courant.

Alors là les commentateurs se lâchent sur les différents médias relayant l’information : "Ah mince, mais à ce qui parait, il n’y a que les blogueurs qui ne vérifient pas leurs sources, le journaliste canin, lui le ferait. Je comprends plus rien." ironise-t’on sur Le Post, tandis que sous l’article du Nouvel Obs on se lamente : "Sérieusement, les JT n’arrêent pas de bidonner"(sic).

Entre la diffusion de fausses images du tremblement de terre à Haïti, des reportages photos bidons et témoignages scénarisés, aujourd’hui se payer un journaliste ou une rédaction semble être devenu un sport national. A tord ou à raison?

Des sources de moins en moins fiables ou des journalistes de plus en plus cons?
TF1, France Télévision, M6 mais aussi les journaux papiers, la plupart on eu leur affaire "scandale" où un rigolo se vantait d’avoir fait passé une énormité au pays par voie de presse. Le phénomêne n’est pas cantonné à la France puisqu’en juin 2009 par exemple, le monde anglophone a pointé du doigt un reportage bidon de CNN.

Dans la plupart des cas, le journaliste se laisse berner par un fausse source. Avec internet et les ordinateurs aujourd’hui, il est facile de retoucher une image, une vidéo et de faire tendre le canular vers un réalisme effarant. L’accident de bus de Lyon est un exemple des capacités de trucages d’aujourd’hui.

Dans notre monde où les grandes rédactions sont souvent liées aux industriels et politiques, la confiance des citoyens envers les médias traditionnels décroit et la moindre opportunité de cracher sur le bras armé -d’une caméra- des puissants est saisie.
Mais n’oublions pas que de tout temps, le journaliste a du faire confiance à une source à la base de chaque information. Quelle soit policière, politique, ou de confidence de café, c’est ainsi que des papiers honnêtes sont écris chaque jours. La CONFIANCE est par essence le crédit que l’on porte à quelque chose sans avoir de preuves irréfutables.

Seulement la petite gueguerre que mêne certains politiques et journalistes contre les blogueurs et plus généralement l’information citoyenne ne fait que raviver cette envie de piéger les Goliaths.
Plus on essayera de réduire les liberté sur internet, plus cette guérilla de l’infauxrmation s’intensifiera. En France, avec des lois comme LOPPSI ou HADOPI, la lutte a de beaux jours devant elle.

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