Un seul regard m’a suffit pour rechuter,

Une seconde pour m’enfermer dans la vacuité,

Cette sensation que je pensais avoir bannie,

J’ai su à l’instant que tout était fini.


Au fil du temps, j’ai cru m’être blindée,

Je n’avais pas fait appel à l’oubli

Pour apaiser ces douleurs où je me murais,

Je sais désormais que cela avait un prix.


Un nouveau sanglot secoue ma poitrine,

Depuis ce jour, hélas, plus rien n’est pareil,

L’amour est semblable à la rose vermeille,

On admire sa beauté sans voir les épines.


Chaque retour en arrière est douloureux,

Je me rappelle ces moments où, tous les deux,

On se contentait de la présence de l’autre,

Plus rien ne comptait, le monde était nôtre.


Tu me comblais au-delà de mes espérances,

En transformant chacune de mes larmes en sourire,

En me couvrant de toute ta bienfaisance,

Jamais je ne me suis attendue au pire…