Il y a 40 ans, l'américain Jean Nidetch commence à exploiter une idée qui se commercialise très rapidement au niveau international : le régime Weight Watchers.
Le principe en est simple : Chaque aliment se voit attribuer un nombre de points.
Le consommateur peut manger ce qu'il veut, à condition de respecter un nombre de points déterminé par jour.
En trois ans, le chiffre d'affaires de la filiale française du numéro un mondial de l'amaigrissement a augmenté de 20 %.
Rappelons que 25 % du chiffre d'affaires provient des produits dérivés et des licences, et que 75 % provient des réunions bien connues facturées 10 euros la séance. A raison de 1600 réunions par semaine dans toute la France, on comprend aisément le sourire du PDG.
Comment expliquer cette hausse fulgurante ?
Tout d'abord, les nouvelles animatrices doivent compléter un dossier permettant de déterminer leur motivation, puis elles sont recrutées sur entretien. Elles sont ensuite formées afin d'avoir le même langage, animer les réunions avec aisance et inciter les clientes, à chaque fin de réunion, à acheter les produits dérivés (calculette, balance, DVD, livres…).