Phobiques des insectes… Passez votre chemin, cet article ne vous est pas destiné.

 

Tous ceux chez qui le moindre petit insecte déclenche des crises d’hystéries, doivent définitivement se garder de partir en congé en Amérique du Sud…

Une de ces charmantes bestioles y a en effet élu domicile.

Si une petite blatte, un cerf-volant et autres scarabées vous rebutent,  que direz-vous face au "Titan" ou "Titanus giganteus", un coléoptère géant de 15 à 17 cm !

Ce spécimen est reconnu, comme étant le plus grand de tous ceux qui ont été répertoriés dans le monde.

Il est d’une force phénoménale et peut entre ses puissantes mandibules qui lui servent de mâchoires, briser sans effort une branche de la taille d’un crayon à papier.

 

Plus sérieusement, il y a très peu de chance pour qu’un touriste tombe nez à nez avec un "Titanus giganteus", car l’animal qui vit généralement dans l’humidité des forêts tropicales d’Amérique du Sud, se veut des plus discrets.

De plus il est totalement dépourvu d’agressivité et il faudrait réellement l’exaspérer, pour que ses puissantes "mâchoires-tenailles" viennent se refermer sur votre doigt.

Je disais l’animal discret, à un point tel que les entomologistes ne connaissent que très peu de choses sur lui.

 

A ce jour aucune larve de "Titanus giganteus" n’a pu être observée, mais les chercheurs supposent que celle-ci se développerait sous terre et ce sur  une période de plusieurs années. Elle se nourrirait aux différents stades de sa croissance, de bois en état de décomposition, jusqu’à son état adulte.

Mais tout ceci ne serait que supposition.

Par contre à l’âge adulte le Titan mâle ne se nourrit plus du tout, par trop occupé à conquérir des femelles.

Afin de les rejoindre, il puise l’énergie nécessaire pour s’envoler, dans ses réserves.

Mais étant bien trop lourd pour décoller depuis le sol, il se doit de monter patiemment au sommet des arbres les plus hauts et s’élance dans le vide depuis une branche.

 

Comme nombre d’insectes nocturnes il est attiré par la lumière et les touristes téméraires qui n’en ont pas peur, sont prêts à payer de fortes sommes pour l’apercevoir en plein vol.

Il suffit pour cela dans un endroit dont on suppose qu’il est le locataire, de pointer vers le ciel un projecteur de forte puissance, dans le but de le débusquer.

 

Hélas avant même que l’on puisse l’étudier, voilà que le "Titanus giganteus" comme bon nombre des espèces tropicales, serait d’ores et déjà en voie de disparition, à cause de la destruction de son habitat naturel…