Renault roule contre Sarkozy

        Quinze jours, à peine quinze jours et la marque nationale sort du bois avec une Mégane bonne nouvelle. Mieux que la CGT ou la CFDT. La retraite, ou ce qui s’en rapproche, à 58 ans ! Freins sur les 4 roues ! Votez, Députés et Sénateurs ! Gaspillez votre énergie, M Woerth ! La cause est entendue.

        Mme Parisot en claque la portière et sort de ses gonds en gilet jaune. Faut mettre les warnings ! Pas question d’embrayer après une pareille embardée. Parce que ça patine au MEDEF ?

 

      Et de rappeler que (le char de) l’Etat est actionnaire de la société Renault. Ah ! Bon ! Il fait donc voter une loi qui a mis des Français dans la rue en quantité pour lui rouler dessus quelque temps après ?

      C’est bien la peine de triompher en passant sous le drapeau à damiers, si c’est pour être disqualifié tout de suite après l’arrivée du rallye!

      On entend, mais c’est de la pub, qu’il faut profiter du bonus avant qu’il ne se réduise. Tous chez Renault ! Le malus de 2 ans, c’est pour les autres. Ici, c’est un bonus de 2 ans, mais faites vite, série spéciale, il n’y en aura seulement 3 000 ! 

      Bien sûr, le feu passera au rouge si, de surcroît, Peugeot surenchérit en doublant la prime à la casse sociale.

      Il est prévu qu’il faudra, comme après un accident quand le châssis est faussé, avoir un handicap de 10% pour profiter de ce dernier équipement. Mais l’occasion est belle.

      Marche avant pour les uns, marche arrière pour les autres, c’est à ne plus comprendre qui donne le permis de partir en retraite.

       Une fois de plus, nous est fournie la démonstration que l’économie (mondialisée) se moque de la politique, pour elle, un univers improductif qui est juste bon à des coups de communication. Et pour les décisions que le gouvernement peut prendre, de ne pas s’appliquer à son monde d’actionnaires.