Les salariés bureaucrates de Renault doivent s'y faire : pour économiser, le groupe privilégie les bureaux partagés et le télétravail.
Cette décision est le fruit d'une constatation : seuls 40 % des bureaux sont occupés à cause des absences, des congés, ou des déplacements des salariés.
Renault propose donc moins de postes de travail, mais occupés à presque 100 % chaque jour et donc mieux rentabiliser. Le groupe économiserait ainsi 20 millions d'euros annuel.
Les salariés ne vivent pas forcément bien ces changements. Plus de la moitié trouve que leurs conditions de travail se sont dégradées, les trois quart ont des problèmes de concentration dû au manque d'intimité et de silence dans ces postes semi isolés.
Après avoir entendu ces revendications, Renault a essayé d'améliorer le décor des postes de travail (affiches, plantes vertes, etc…). De plus, les espaces de travail ont été un peu mieux cloisonnés. Mais cela n'a rien changé pour la plupart des salariés.
En ce qui concerne le télétravail, Renault autorise ses salariés à travailler de chez eux (ordinateur et Internet payés par l'entreprise) entre 2 et 4 jours par semaine avec l'accord du salarié bien sûr.
Les salariés effectuant chaque jour de nombreuses heures dans les transports entre leur domicile et leur lieu de travail verront une opportunité et un avantage non négligeable d'accepter le télétravail.
Renault est toutefois très prudent sur ce mode de travail qui a pour inconvénients la difficulté de vérifier si le travail est bien fait, l'organisation des équipes, le piratage des données, etc…
Il est prévu dans les années futures que la moitié des salariés de chez Renault travaille selon ce mode.