L’humanité semble s’être accoutumée du mal comme par résignation. Pourtant, le SIDA, c’est bien de ce fléau qu’il s’agit, continue de faire des victimes. Un rapport  publié par l’ONUSIDA, en 2009 fait les constats suivants :

-33,4 millions personnes en 2008 vivent avec le virus du SIDA dont 22 millions en Afrique subsaharienne, 3,8 millions en Asie du sud et de l’est, et plus de 2 millions en Europe et en Asie centrale. Environ 2 millions de personnes sont mortes la même année, dont la plus grande proportion en afrique. Le SIDA est devenu en 2009 la première cause de mortalité et de morbidité des femmes en age de procréer.

Face à ce constat alarmant, les progrès de la médecine semblent piétiner depuis 28 ans, se bornant à la prévention  par des méthodes  tout aussi  compliquées que coûteuses pour le contribuable. En France, l’industrie du préservatif se porte plutôt bien, à en croire les statistiques. Le chiffre d’affaires du secteur est de 47 millions d’euros soit plus de 55 millions de préservatifs vendus en 2005  avec une forte saisonnalité, plus de 40 % des ventes se situant pendant la période estivale.

Le SIDA est devenu un business d’autant plus rentable que le marketing des fabricants cherche à gommer l’aspect médical et prévention pour mettre en avant l’aspect sensation, avec le lancement de nouveaux produits censés apporter plus de plaisir et de sensations aux utilisateurs, générant une valeur ajoutée au produit permettant d’augmenter leurs tarifs. Les industries pharmaceutiques avec à leur tête l’OMS, ainsi que les ONG de lutte contres la pandémie sont devenues des entreprises à part entière, plus préoccupées par le gain que par la santé de l’humanité.

Au début des années 2000, l’avocat américain noir Boyd Graves avait menacé de porter plainte, soupçonnant que le virus aurait été fabriqué au laboratoire dans le but funeste d’exterminer la race noire. Si à l’époque par soucis de préserver le fragile équilibre entre les races noire et blanche trop souvent en conflit, on a passé sous silence l’affaire, aujourd’hui avec un peu de recul, on se pose bon nombre de questions. Selon les experts, l’humain est le seul réservoir du virus qui ne peut survivre pendant un millième de seconde à l’air libre. Pourtant il a bien existé quelque part avant d’infecter le premier humain. La question est de savoir  où ?  

Pourquoi au moment même où la médecine par ses prouesses confond de plus en plus les théories de l’existence de Dieu,  l’on peine à trouver le remède du SIDA ? On nous dira que la peste a traîné un siècle  avant d’être éradiquée. C’est vrai, mais la peste n’a pas fait autant de victimes dans toute son existence que le VIH en un quart de siècle. Le problème se situe ailleurs, dans le business que la maladie représente. Et je pense très sincèrement que les pouvoirs publics devraient surveiller de plus près les spécialistes de la maladie. Peut être qu’ils  font de la surenchère comme ce fut le cas récemment avec le virus H1N1. A moins que tous ne soient impliqués.