9 réflexions sur « Réflexion »

  1. [b]Ghuvan Michele,

    un article fort intéressant, et révélateur de pas mal de choses intéressantes..Tout cela est de bon augure pour de prochains articles qui visiblement seront tout aussi intéressant..Moi en tous cas j’adore, merci à vous pour ce point de vue vraiment éducatif..

    Amicalement

    Tom

    PS : n »hésitez pas à vous servir des icônes « Gras », « Italique », « Souligné » ou encore à mettre quelques images, car cela égaiera d’avantage votre prose..Merci encore à vous[/b]

  2. Effarant, ce verbiage archéo-marxiste. S’il y a eu oeuvre de colonisation comme le soulignaient chacun à leur façon Simone Weil et Tristan Bernard, c’est bien des corses vers ce qu’on appelait l’empire colonial où ils furent très nombreux, ou vers le continent où ils ont trusté sans vergogne les postes dans toutes les administrations en se faisant la courte échelle les uns aux autres.

    A part ça , des assertions gratuites (« l’histoire est fondée sur… », « incontestablement »).

    Apprenez à écrire, à défaut d’avoir une valeur en histoire.

  3. De nombreux corses depuis des centaines d’années ont quittés leur terre natale afin de gagner la métropole.
    Pourquoi un tel exil? 
    L’homme, l’être humain entame durant son existence une perpétuelle, une incessante fuite en avant.
    Le fait de constater cette fuite en avant n’explique en d’aucune manière pourquoi de nombreux corses ont laissé derrière eux leur ile, mais il permet de généraliser notre propos.
    Ainsi l’homme fuit la mort, la misère, la famine.
    Affirmeriez vous que le peuple irlandais qui en raison de la famine, des conditions politiques a effectué au cours de son histoire un important exil en direction des États-Unis, est un peuple colonisateur, un peuple qui  » truste sans vergogne le s emplois nord américains? »
    Aucun homme rationnel, lucide ne peut affirmer une telle calomnie.
    Il en est de même pour le peuple Corse, il semblerait qu’être une ile et de surcroit sous le joug d’une puissance coloniale, favorise l’émigration.

  4. Quand aux emplois qu’eurent les corses ils étaient malheureusement pour ces derniers de très bas niveaux; le corse étant considéré comme un indigène, autochtone il n’était destiné qu’à des emplois subalternes.
    Vous devez également savoir que dans les colonies de peuplement française ont envoyé en préférence des individus qualifiable par d’aucuns de marginaux, d’être sans aucune importance dans la métropole, d’individus insignifiants etc….
    Mais sachez monsieur que le corse durant sa vie et son histoire n’a eut de cesse de se battre pour la  » mère patrie « .
    La guerre capitaliste de 14 18 a décimé des villages entiers, guerre qui en définitive a annihilé tout espoir dans l’île.
    Concernant la seconde guerre mondiale je ne peux que vous rappelez que durant l’occupation le peuple corse n’a jamais utilisé la délation envers le peuple juif.
    Si dans la métropole le gouvernement du maréchal Pétain sans vergogne a spolié la vie de nombreux juifs, aucun Hommes n’accepté de courber l’échine face à l’occupant ( 85 000 italiens sur l’île et 15 000 allemands ).
    En définitive je peux maintiens les propos tenus antérieurement.
    Quand a mon verbiage je cite  » archeo-marxiste » je me permettrai de détourner de cette pseudo-critique triviale.

    Cordialement 
    Ghjuvan Michele

  5. [u]Intéressant article… Cependant, il me vient deux questions[/u] :
    – [i]La Corse,[/i] et, de par ma mère, je suis d’origine Corse[i], n’est-elle pas victime de son insularité réelle ?[/i]
    – [i]La Corse n’est-elle pas, malgré la politique de décentralisation, victime d’un certain centralisme venu depuis Paris, puisqu’on gouverne, on dirige, on nomme des préfets à Paris ?
    [/i]

    Puis, je considère que nos dirigeants ont fait l’erreur de partager la Corse en deux départements… ce qui est d’une ahurissante imbécillité !
    [u]Par ailleurs, la Corse ne devrait pas être rattachée à la [b]Région PACA[/b][/u] : [i]pourquoi ne serait-t-elle pas une région à part entière ?[/i]

  6. Bonjour,

    La Corse et les corses en général ne sont pas en symbiose ou du moins en harmonie avec la politique menée par l’État français.
    Sur de nombreux points, tout au long de la longue histoire de l’ile, il y a eut, il y a et il y aura toujours des points de discordances.
    La politique menée depuis des décennies sur l’île et une politique qualifiable  » d’apaisement « , mais en aucun cas d’enrayement des problèmes corses. ( je tiens à signaler que ce n’est en aucun cas être nombriliste d’écrire un telle chose )

    Un nombre considérable de stéréotypes venant de l’extérieur viennent de jour en jour dégrader, salir, le peuple Corse ( nul besoin de les rappeler dans cet article ).
    Aujourd’hui une grande partie de l’opinion franco-française considère, à tort, le peuple Corse comme un peuple d’arriérer, comme un peuple d’indigène ( au sens péjoratif du terme ), jadis la métropole considérait les algériens comme des  » bougnoules « , aujourd’hui on fait de même avec la Corse.
    Il ne faut pas tout de même pas oublier ce que jadis écrivit un certains General de Gaulle à propos de la Corse ‎:

    [i][b] » Chaque fois que la France entame une période nouvelle de sa vie et de sa grandeur, il faut que des Corses en soient les artisans et les témoins  » Général de Gaulle.[/b][/i]
    Cette citation du général de Gaulle illustre bien le fait que le peuple Corse n’est pas un peuple parmi tant d’autres, ce n’est pas un peuple qui se résigne facilement, ou même qui est adepte d’un certains fatalisme.
    La Corse est la première région française à s’être libérée du joug allemand-italien, la Corse n’a jamais adopté la politique de la délation prônée par le maréchal Pétain à l’encontre du peuple juif.
    Hélas pour la mémoire collective Corse ce que je vous raconte ici ne figure dans aucun livres d’Histoires ( scolaire par exemple ), cela est indubitablement regrettable.

    N’étant ni un utopiste, ni un rêveur, ni un candide, je conçois tout de même que de nombreux maux sont inhérents à notre région, mais à la racine de ces maux on retrouve, comme je l’ai écris dans l’article ici présent, une pseudo-ingérence française.

    Dans cet article je ne fais en aucun cas une apologie d’un  » Corsisme frénétique « , je constate les éléments comme le fit jadis un certains Frantz Fanon dans les  » Damnés de la Terre. »

    En espérant avoir répondu à vos interrogations
    Ghuvan Michele

Les commentaires sont fermés.