Avant l'apparition de l'homme, la terre vivait une période glaciaire où 90 % de sa surface était recouverte par la glace. L'homme n'a pu apparaître (ainsi que la plupart des espèces) qu'à la faveur d'une période interglaciaire… alors est-il la victime ou la cause de cet antique réchauffement ?

En l’an 1000, la planète était beaucoup plus chaude qu’aujourd’hui, et le Groenland était, comme son nom l'indique, une terre verdoyante. La terre est beaucoup plus froide aujourd’hui et le réchauffement, dont on parle tant, est seulement perceptible depuis le milieu du siècle dernier. Cependant, il pourrait bien n’être qu’une simple fluctuation mineure à l’intérieur de cycles séculaires qui ont connu plusieurs fortes amplitudes au cours des précédents millénaires.

L’hiver doux que l’on connaît actuellement serait provoqué par le phénomène du « Niño », cette inversion thermique dans le Pacifique Sud étudiée pour la première fois en 1520, dont les causes nous sont toujours inconnues. D’autre part, de plus en plus de scientifiques de renommée internationale admettent qu’un réchauffement, même limité, entraînant la fonte des glaces arctiques provoquera un arrêt du Gulf Stream, ce qui provoquera un refroidissement de tout l’hémisphère Nord… nous plongeant dans une nouvelle période glaciaire ! Un tel scénario est plus que probable puisqu’il a déjà eu lieu il y a environ 8000 ans… c'est-à-dire bien avant l’apparition de toute activité industrielle.

Le monde change, la terre aussi et ses soubresauts climatiques ont des origines plus naturelles qu’humaines : volcaniques, solaires, tectoniques, océaniques, …

Qu'elle est le but de cette psychose que veulent nous imposer les politiques !?

La création de nouveau budget, un discours fédérateur, une entreprise de déstabilisation industrielle, ou — comme le suggèrent certains penseurs du tiers monde — une manière d’empêcher les pays émergents d’accéder à l’industrialisation, puisque de cette manière on la condamne avant qu’ils n’aient pu la développer chez eux ?

Cependant, la barbarie de la nature n’autorise en rien les hommes à jouer aux apprentis sorciers et je souscris donc au développement durable, mais en y ajoutant un volet humain et social, puisque si la planète peut malgré tout supporter notre pollution, nous ne le pouvons pas, et la multiplication des cancers et des déficiences respiratoires chroniques nous rappellent que l’homme est incapable de vivre dans ses propres rejets.

Je rejoins donc Haroun Tazieff, entre autres, pour prodiguer un développement qui respecte notre milieu, mais sans interdire l’accès à ce même développement aux pays pauvres sous prétexte de changement climatique.