(Photo : Composteurs en pieds d’immeuble. En attendant de voir ça fleurir de partout…)
Ingrédients :
1 espace vert
Des déchets organiques
1 bout de branche
Vous avez été convaincu de faire un compost anarchique qui, je le rappelle est pour le moment le seul moyen d’évacuer les déchets organiques de ses poubelles lorsqu’on habite en immeuble et que l’on veut s’éviter toute démarche administrative fastidieuse, et je vous propose de vous y aider.
Tout d’abord, trouvez un espace vert caché.
‘Vert’ car si vous vous imaginez faire du compost sur du béton, je ne peux pas faire grand chose pour vous.
‘Caché’ car les clichés populaires des passants ne manqueront pas de vous harceler de la possibilité d’une émergence d’une puanteur atroce à proximité. Mais, je vous le précise : une odeur est synonyme d’un manque de matière sèche ou de brassage, une odeur en remuant est normale et pour finir si quelqu’un vous dit encore quelque chose, dites lui de mettre le nez devant le tuyau d’échappement de sa voiture et d’aspirer un grand coup.
La recette est simple.
Vous déposez vos déchets de cuisine (épluchures, fruits, légumes, oeufs, coquilles diverses) sur l’endroit choisi, vous le recouvrez de déchets secs trouvés sur place (feuilles, branches ou branchages, fleurs fanés…), vous brassez un minimum avec une branche et c’est tout bon !
Pensez bien à recouvrir les déchets ! Le compostage passera mieux s’il passe inaperçu dans le paysage…
Construire un composteur ou poser une boîte au dessus du tas n’a d’intérêt que si vous ne voulez pas voir s’envoler d’éventuels papiers, papiers journaux ou bouts de cartons (non plastifié, cela va de soi) mal incorporés. Pour ces derniers, petite astuce, ils s’incorporent très bien si d’une part ils sont découpés en morceaux et d’autre part s’ils sont bien humidifiés par les déchets alentours. Souvent, on les dépose en fond de seau à déchet, dans la cuisine, pour éviter que les jus salissent le seau.
En attendant de voir fleurir des courges à 2 pas du bitume, je vous souhaite bonne révolution verte !
Et quand on caguera dans des « toilettes séches » et qu’on mettra nos « souvenirs » à composter, des millions de litres d’eaux seront économisés. En plus cela donne un excellent terreau.
Je cherche un article sur le danger des carburants avec nanos-particules, mais ne le trouve pas … si vous voulez en publier un, merci !
Bonsoir Mathilde,
Ce type d’article pourrait être une bonne idée. Sachez toutefois que tout carburant émet, lorsqu’il est utilisé par un moteur, une certaine quantité de particules dont les dangers pour l’homme sont avérés.
Cela peut sans doute vous aider à continuer votre recherche.
En vous souhaitant bon courage,
Roger S
Je le sais, et pour ces raisons je ne me déplace qu’en vélo, train … et à pied.
Tout à l’heure, je regardais, stupéfaite, mon voisin planté derrière sa voiture (pendant plus d’un quart d’heure) dans un nuage de fumée. Le même voisin qui veut me casser la gueule parce que je ne tonds pas mes herbes sauvages « sales » selon lui, et qui dérangent sa vue.