C’est du moins ce que suggèrent les propos du ministre français de la coopération Henri de Raincourt en visite hier en Algérie.
M de Raincourt a salué les démarches qu’a entreprise l’Algérie pour résoudre le conflit au Mali entre le gouvernement en place et les touaregs du Mali.
Après un entretien avec le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines de l’Algérie, le ministre définit le rôle de l’Algérie comme primordial dans la résolution des conflits dans la région.
Le ministre français n’a pas tari d’éloges en direction de l’Algérie, et il n’a pas manqué de souligné que ce n’était pas la première fois, car l’Algérie a fait preuve dans le passé de sa grande connaissance et de son expérience dans le domaine.
Voila ce qui sonne comme un grand hommage de la France au travail souterrain que mène l’Algérie pour aboutir à la réconciliation entre le gouvernement du Mali et les rebelles touareg pour éviter un dérapage incontrôlable.
M de Raincourt a souligné aussi la situation préoccupante au Mali, et en a appelé tous les acteurs du conflit à un cesser le feu, tout en insistant sur l’intégrité territoriale du Mali.
Il a plaidé par la même occasion pour le maintien du processus électoral dans le pays, et a souhaiter que règne la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.
Ces déclarations constituent un revirement dans les relations entre les deux pays, car l’Algérie n’a guère apprécier l’épisode de la libération des deux otages français retenus par Al Qaida au Mali, et qui a aboutit à la fuite de terroristes algériens avec la complicité du Mali poussé par la France.