La coordination nationale de la conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des grands lacs (CIRGL) a clôturé le samedi 2 Juillet 2011 un atelier de deux jours de suivi de la mise en œuvre de l’initiative régionale de lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Cet atelier a été organisé dans la ville de Bukavu à l’Est de la république démocratique du Congo.
Il a réuni au tour d’une même table différents partenaires régionaux et internationaux qui œuvrent dans le secteur minier pour réfléchir sur les mécanismes à mettre en place afin d’assainir ce secteur dans cinq provinces de l’Est de la RDC ; il s’agit de la province du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Maniema, du Katanga et de la province orientale.
Parmi les thèmes abordés au cours de ses assises, notons la présentation des outils de lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles adoptés par les chefs d’états de la CIRGL à LUSAKA, l’évolution de mise en œuvre de l’engagement des acteurs provinciaux sur l’amélioration de la gouvernance dans le secteur minier et le processus de certification régionale, sa forme et ses mécanismes. Il s’est avéré que des défis majeurs restent à relever de nos jours dans l’exploitation et la commercialisation des produits miniers par le secteur privé au Kivu. Parmi ces défis, l’insécurité persistance au Nord-Kivu et au Sud-Kivu marquée par la présence des groupes armés ; la faible vulgarisation de la loi minière en vigueur en RDC, la présence des certains militaires indisciplinés des forces armées de la RDC (FARDC) dans les sites miniers et le problème de démarrage de centres de négoce.
Au bout du tunnel des travaux, les participants ont abouti à une série de recommandations. Ils ont recommandé la création d’une dynamique de communication entre les partenaires qui interviennent dans le secteur, mettre en place une police minière pour contrôler la circulation des produits et déployés le service de cadastre pour juguler les conflits des concessions minières. Un comité de suivi a été mise en place pour faire le suivi des recommandations ressorties de ces travaux.
Signalons qu’ont pris part active à cet atelier, les membres de la fédération des entreprises du Congo (FEC) et de la société civile du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, le représentant du ministre des mines et celui de la coopération internationale et régionale et d’autres intervenants dans le secteur minier comme Pole institut, GIZ et la MONUSCO.