Mais que se passe t-il à l’école?

Des éclats de rire, des blagues à Toto, des rumeurs, des disputes et du chahut! Mais voilà, la liste ne s’arrête pas en aussi mauvais chemin. La preuve:

J’allais oublier, il y a aussi les réprimandes vexatoires, les jeux débiles qui frisent la mort, les insultes qui fusent et reviennent comme un boomerang en pleine tête, les moqueries qui s’éternisent à fleur de suicide, les mots et les paroles blessantes, les injures, etc…

Je sais, je suis un peu noir sur le tableau. Et croyez-moi, j’aimerais bien avoir une craie magique pour effacer cette liste malheureusement non exhaustive! Si seulement j’étais capable de comprendre et d’expliquer comment et pourquoi la violence s’aggrave chaque jour un peu plus en France et ailleurs?

Et pendant ce temps-là, les jeunes évoluent dans une société qui rime avec indivudualité. On leur demande de devenir très vite autonomes, comme s’il y avait urgence à se priver de modèle. Priver de mimétisme, ils grandissent en se regardant dans le miroir de la violence. Jeux vidéos, films, réseau sur le net, actualités, et plus personne pour les surveiller. Les parents au boulot, faut bien vivre et puis un salaire ne suffit plus! Les grands-mères au placard et les familles éloignées pour diverses raisons. Sans oublier les familles décomposées et recomposées, dans l’odre ou le désordre…

 Il suffit alors de mixer tous ces ingrédients explosifs pour obtenir une mauvaise recette. C’est simple, n’est-ce pas?

 Bien sûr que c’est facile à dire! Mais le dire et le faire savoir, le comprendre et l’accepter, c’est aussi une façon de commencer par quelque-chose. Il faut nous retrousser les manches car l’usure gagne du terrain sur la violence qui se banalise un peu partout dans le monde. La société dans son ensemble est victime de cette violence qui contamine les générations futures.

Les violences à l’école, non merci!