Il y a près d’un an, je me rendais chez le médecin pour une vive douleur à l’annulaire de la main gauche. Une grosse gêne étant gauchère… En effet, cela faisait près d’un mois que ce fichu doigt se bloquait sans raison apparente. J’avais bien l’air maline avec mon doigt replié sans pouvoir le relever ! Il m’envoya chez le chirurgien après quinze jours de traitement anti inflammatoire inefficace. Un doigt à ressaut, rien de bien méchant, mais peu commun chez une personne de mon âge. 

Les causes ne sont pas très claires et varient en fonction des médecins que l’on consulte. Inflammation chronique, gestes répétitifs, âge,… Passons, le doigt a ressaut consiste en une inflammation du tendon qui induit un épaississement de ce dernier et enfin un blocage. Un nodule se forme alors dans le tendon et il faut le retirer sans trop attendre, sinon cela risque d’endommager le tendon. On a comme l’impression de voir son doit crocher. 

Quoi qu’il en soit, après l’intervention tout est revenu à la normale jusqu’à il y a une quinzaine de jours…. Un accident au travail m’a cloué au lit. Déchirure musculaire assortie d’une lombalgie…

A la consultation, j’en ai profité pour montrer au médecin mes deux auriculaires, les deux oui ! La flexion est difficile et douloureuse. J’imaginais bien tout sauf qu’il me dise qu’une fois de plus il s’agissait de nouveau de doigt à ressaut ! Un déjà, mais trois en moins d’un an ! Retour donc par la case chirurgie ! J’en ai assez, les hôpitaux me répugnent, je m’y sens vraiment mal ! 

En me rendant chez le chirurgien, voilà le verdict : les deux auriculaires sont à faire et il a décelé un début sur l’annulaire droit. Bien entendu, il fera les trois en même temps, sinon je risque bien de ne pas y retourner ! Génial, je vais finir manchote si ça continue comme cela ! C’est sans compter sur le ridicule ! En effet, il faut maintenir la main, en l’occurrence les mains, en hauteur durant deux semaines. 

Cette pathologie est bénigne mais consiste en une réelle gêne. On ne se rend compte de l’utilité et l’importance de nos mains que lorsqu’elles ne fonctionnent pas correctement. Sans compter la douleur que cela occasionne. Et voilà, ce sera un mois d’arrêt, sans travail à me morfondre au fond de mon lit, chose inhabituelle pour moi… La date de l’intervention n’est pas encore définie, je décale le plus possible, mais il faudra bien que j’y passe…