Comme chaque semaine, après avoir déposé les enfants à l’école, je me dirige vers la grande surface où je fais habituellement mes courses. Ces derniers temps, les prix de plusieurs produits de première nécessité n’ont cessé de grimper, ce qui commence à épuiser ma bourse.  

Mon budget ne me permet d’acheter que la moitié de mes provisions habituelles. Les prix ont atteint un niveau insupportable. Le lait, le pain, le sucre ont tous augmenté. Rien n’a échappé à cette flambée.

 Les fruits sont la plupart du temps importés, donc automatiquement, les prix croîent. Quant aux légumes, je ne les trouve même pas de bonne qualité et ils sont aussi chers ! Je préfère dans ce cas acheter des légumes en boite de conserve, au moins, ils ont du goût et reviennent même moins chers.  Pourquoi une telle augmentation ? Est- ce la faute des agriculteurs, du climat, des producteurs, des transporteurs ou des responsables ?  Justement, c’est qui le vrai responsable ? Est- ce un phénomène local ou mondial. De qui dépendons- nous ?  

Je n’arrête pas de me poser cette question en faisant le tour des rayons. Etonnée, je ne vois plus rien que je puisses acheter sans m’interroger sur son prix.

 

 

Entre la matière brute et le produit fini, il existe une multitude d’intervenants. Et en cas de taxes supplémentaires ou d’inflation, c’est le consommateur final qui trinque. Etant le dernier maillon de la chaîne commerciale et ayant la particularité de ne pas peser face aux lobbys commerciaux, le consommateur subit toutes les répercussions légales et illégales du système de distribution.

 

Un système qui est rendu défaillant par le trop grand nombre d’intervenants. Et quand ce ne sont pas les prix qui flambent, c’est la qualité des produits qui en prend un coup. Certaines denrées de base font continuellement l’objet de hausses de prix. L’augmentation peut être explicite, c’est-à-dire déclarée, mais dans la majorité des cas, elle est implicite, car c’est la qualité qui se détériore. Nombreux sont les produits qu’on achetaient, qui ont perdu le goût qu’on connaissait.

 

Dans tous les cas de figure, et tout le monde sera d’accord avec moi, qu’il y a urgence. Celle d’assurer l’approvisionnement des marchés avec les bons produits et de revoir considérablement les prix.