Qu’est-il arrivé à Alain Kan ?… Alain Kan, volatilisé, porté disparu depuis le 14 avril 1990, date à laquelle il est aperçu pour la dernière fois sur le quai de la station de métro Châtelet, à Paris… En France, le Ministère de l’Intérieur comptabilise plus de 40 000 disparitions chaque année -dont 10 000 restent non élucidées… Artiste polymorphe chez lequel la versatilité fut un art, Alain Kan a été tour à tour « jeune yé-yé » au temps de « Salut les copains ! »… Meneur de revue à l’Alcazar sous le pseudonyme d’Amédée Jr… Chanteur à minettes tendance « glam-rock » adaptant Bowie alors en pleine période Ziggy Stardust… Leader du groupe punk Gazoline… En solo, il a publié quatre albums -dont au moins trois parviennent à être victimes de la censure dès leur sortie : le premier pour « incitation à la débauche », le deuxième pour « incitation à l’usage de stupéfiants », et le troisième… pour avoir invité Hitler à dîner (!)… Souvent considéré comme ayant été un précurseur dans l’art de chanter son homosexualité -même si la nuance voudrait qu’il s’agisse plutôt de bissexualité…
« Je suis né un soir de septembre, entre deux SS »
(« Ma Solitude », 1976)
Alain Kan est né le 14 septembre 1944 à Paris. Il a une petite sœur, Véronique (plus jeune de sept ans), qui deviendra l’épouse de Christophe Bevilacqua. Entre les deux enfants, longtemps, un secret : ils n’ont pas le même père… Des années plus tard, il se fera appeler Alain Z. Kan : Z pour Zisa, nom de son (présumé) vrai père biologique, qu’il n’a jamais connu et qu’il cherchera à retrouver tout au long de sa vie…
Enfant déjà, il rêve de devenir chanteur. Il s’ennuie à l’école et préfère imiter Gilbert Bécaud -sa première idole… Adolescent il prend des cours de chant avec Tosca Marmor – pianiste virtuose et professeur de chant qui a façonné les talents d’une partie des chanteurs français (citons notamment Dalida, Nino Ferrer, Mouloudji, Leny Escudero, Françoise Hardy…) et dont il dira : « Elle m’a tout appris, placer ma voix, tenir les notes prolongées, choisir avec soin la tessiture, parler juste »…
Alain Kan, dans sa première incarnation de jeune yé-yé tendance « copains » publie son premier 45 tours en 1963, suivi de trois autres EP (45 tours quatre titres) au cours de l’année suivante. Appelé sous les drapeaux -le service militaire est alors obligatoire- le jeune Alain est incorporé vers Metz… et ne revient dans la capitale qu’en 1966. Il rencontre alors la chanteuse Dani, pour laquelle il écrit « Mon p’tit photographe », enregistré avec la fanfare des gardiens de la paix de Paris (!)… Mais le titre est vite repéré par la censure :
Alain Kan : « La chanson est interdite pour une phrase ridicule : « Il m’prend dans toutes les positions / A g’noux, debout, assis par terre ; De la photo il est champion / Il me prend des journées entières »… En fait, personne n’a compris qu’il s’agissait des positions du photographe… » (Le Progrès, 10 janvier 1980).
Dani le présente à Jean-Marie Rivière, patron de l’Alcazar -un cabaret qui vient d’ouvrir ses portes rue Mazarine. Et c’est ainsi que sous le pseudonyme d’Amédée Junior, Alain Kan devient meneur de revue à l’Alcazar… La chanson « Amédée (ou l’histoire de son grand frère) » est éditée en single en novembre 1970, une version instrumentale enregistrée par les Pingouins est aussi publiée.
En 1971, Alain Kan quitte l’Alcazar pour tenter sa chance en solo une nouvelle fois. La même année, le single « Pauvre Pomme » est commercialisé sur la firme Motors, un nouveau label indépendant fraîchement monté par Francis Dreyfus et dont fait partie Christophe -qui vient de se marier avec Véronique (la sœur d’Alain).
Entre 1972 et 1973, il enregistre quatre nouveaux 45 tours, dont « 55-60 (Dès que vient le samedi soir) », sélectionné pour le concours de la ‘Rose d’Or d’Antibes 1973’, un prix qu’effectivement Alain Kan remporte et lui permet d’obtenir quelques passages télé. Avec « Star ou rien », couplé en face B avec une adaptation du « Life On Mars » de Bowie (« La vie en Mars »), il entre dans une nouvelle phase : chanteur à minettes tendance « glam-rock » : « Je veux être une star ou rien ! / A tout prix, une star ou rien ! »… Dans les notes de pochette de son premier album, il écrira bientôt : « Star ou rien, mauvaise chanson peut-être, mais en tout cas bonne devise »…
Sans doute afin de se renflouer, il retourne quelques mois sur les planches de l’Alcazar… Juste le temps d’y faire une rencontre décisive : celle de Laurent Thibault… Laurent Thibault a été en 1969 le cofondateur avec Christian Vander du groupe Magma, dont il fut le premier bassiste (et dont il a produit plusieurs albums). Après avoir travaillé pour Barclay, puis fondé le label Thélème, il est devenu producteur ‘free-lance’ -de Gérard Manset par exemple. En 1974, il reprend la direction du studio du Château d’Hérouville, où pendant les onze années suivantes il va travailler avec -entre autres- David Bowie, Iggy Pop, Jacques Higelin…
Alain Kan : « Un grand tournant dans ma vie, c’est la rencontre avec Laurent Thibault » (Le Progrès, 10 janvier 1980)…
En 1974 paraît le single « City Palace », premier titre issu de la collaboration entre Alain Kan et Laurent Thibault -l’un chante et écrit les textes, l’autre compose les musiques, produit, joue de la basse et se charge de la direction musicale. « City Palace » précède de quelques mois la sortie du premier album d’Alain Kan, « Et Gary Cooper s’éloigna dans le désert », publié en 1975 sur les disques Motors.
Alain Kan : « « Et Gary Cooper s’éloigna dans le désert » est d’abord sorti dans de bonnes conditions, puisque je l’ai fait avec Laurent Thibault qui depuis a travaillé avec David Bowie et Jacques Higelin. On l’a fait en une semaine cet album ! Ca a été un pari. Il est venu me voir quand je passais à l’Alcazar et il a flashé sur des numéros que je faisais. Il était ce soir-là avec Gérard Manset et ils m’ont dit : « On te paye une semaine de studio, mais il faut que tu fasses un album, que tu finisses tout ! On parie ? »… Il n’y avait rien d’écrit, personne ne se connaissait, et mixage compris, on a quand même sorti ça en une semaine ! Voilà… » (Sur la même longueur d’onde, n°10).
Parmi les neuf titres qui constituent ce premier album, trois sont co-signés Alain Kan / Laurent Thibault : le funky « Blaky », « Hollywood Suicide » et « Une espèce de Lolita… toute verte » ; deux sont d’ Alain Kan seul : « Le premier bébé de Lady Star Lune » et « Nadine, Jimmy et moi » -une histoire de partie à trois qui vaut au disque d’être interdit pour « incitation à la débauche » (les textes dans leur ensemble sont truffés d’allusions sexuelles explicites)… Deux reprises : « Pas Si Facile », une nouvelle adaptation en français de David Bowie (« It Ain’t Easy », un titre effectivement tiré du mythique album « The Rise and Fall of Ziggy Stardust & the Spiders from Mars » mais en fait écrit par Ron Davies) et pour terminer l’album, une version du standard interprété par Marlène Dietrich dans « L’Ange Bleu », « Falling in love again » -dédiée « à Rivière et son Alcazar » (notes de pochette)- qui restera le seul titre enregistré en anglais dans toute sa discographie.
La versatilité chez Alain Kan est un art et si on peut l’apercevoir un jour à la télévision lors d’un « Top à Jacques Chazot » (où il interprète « Falling in love again »), le lendemain il peut être en première partie de la tournée française de Status Quo (torturant en mode pré-punk « La Marseillaise »)…
1976, second album :« Heureusement en France, on ne se drogue pas », toujours pour les disques Motors. On y trouve neuf chansons enregistrées au studio du château d’Hérouville, à nouveau par Laurent Thibault -qui officie toujours à la basse et compose cinq musiques. A cet ensemble aux sonorités plutôt rock, les références ne manquent pas : « Orphélie » évoque Rimbaud, la chanson-titre (« Heureusement en France on ne se drogue pas ») rappelle le « Andy Warhol » de David Bowie, et « Monnaie, Monnaie » lorgne plutôt vers les Kinks… Mais le titre par lequel le scandale arrive est « Speed My Speed » -une énumération de noms de médicaments (et autres substances prohibées) qui vaut au disque d’être retiré des bacs pour « incitation à l’usage de stupéfiants »… Une puissante reprise d’Edith Piaf clôt l’album sur un internement à l’asile psychiatrique : « Les blouses blanches » (de Marguerite Monnot et Michel Rivgauche). Le style se précise, drôle et désespéré à la fois. Comme il le chante dans un des titres : « Ange ou démon, les deux sont en moi »… D’un coté nous avons « Dracula » (…) de l’autre le perturbé « Ma Solitude » à la fin duquel il hurle : « Je n’appartiens pas à ce monde ! »…
« Un matin par hasard je me suis éveillé, la chambre parait-il était blanche…
Je ne me souviens plus l’année, ni même le grand pot de faïence
Où le lilas mauve courait et retombait en lourdes branches
Près de mon berceau en osier où déjà, je semblais paumé
Ma solitude était née, le même jour que moi…
(« Ma Solitude », 1976)
Aucun écho à ces deux premiers albums : la presse « rock » unanime et les médias dans leur ensemble, font la sourde oreille -‘silence-radio’ comme on dit…
Est-ce en réaction à tant d’indifférence ? Alain Kan met alors sa carrière solo entre parenthèses et devient le leader du groupe punk Gazoline ; avec lui au départ : Olivier Burger, Didier Lafont (Grand Did’) et Pierre-Jean Cayatte.
L’aventure Gazoline, c’est l’épisode qui approfondit la veine décadente… Le groupe (éphémère) enregistre en 1977 deux 45 tours. Le premier (sous le nom de Gazoline), « Sally » / « Electric Injection » (sur la pochette duquel pose Marie-France) enregistré « très vite sur un Revox, en prise directe et en cinq minutes » ; le second (sous le nom de Gasoline, vous suivez?) : « Killer Man » / « Radio Flic », avec Dynamite de Bijou à la batterie. Formation instable, Gazoline voit défiler dans ses rangs une partie de la capitale -dont Fred Chichin (le futur Rita Mitsouko) et le frère de ce dernier, Hugues, à la batterie- et donne quelques concerts… avant de se consumer en 1978… Un album a même été envisagé mais la maison de disques -prudente- préfère se contenter d’Alain Kan en solo.
En 1979, troisième album de Alain Kan : « What Ever Happened To Alain Z. Kan » -le titre fait référence au film « Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? » (« What Ever Happened to Baby Jane ») réalisé par Robert Aldrich en 1962. Pour cet album, enregistré au studio Ferber par René Ameline, Alain Kan est accompagné de la première formation de Gazoline : Olivier Burger, Didier Lafont et Pierre-Jean Cayatte (renforcés par la présence de Robi Finkel aux claviers qui participe à un album d’Alain Kan pour la troisième fois consécutive).
A part une nouvelle adaptation de Bowie (« Suffragette City » qui devient « Hey Man »), tous les titres sont signés Alain Z. Kan ; Z comme Zisa, le nom de ce père qu’il n’a jamais connu -une image qui en filigrane ne cesse de le hanter… Dans « Le Charter » il raconte : « Baby Jane, en robe d’enfant, écrit une lettre pour papa… / Quelle chance, quelle chance elle a d’écrire à son papa… / Moi, je n’ai jamais connu le mien… / Mais ça m’est égal, tant pis… » -une autre allusion au film dans lequel Miss Jane Hudson (jouée par Bette Davis) chante à plusieurs reprises « J’écris à papa une lettre » (« I’ve Written A Letter To Daddy »)… Avec flagrance, la plume d’ Alain Z. Kan s’affine : écriture ciselée, nerveuse… Mais à nouveau, la provocation fait mouche et un des textes provoque le scandale, frappant le disque de censure -cette fois c’est pour avoir invité Hitler (« Tonton Adolf ») à dîner (dans « Devine qui vient dîner »)…
Alain Kan se met alors à l’écriture d’un roman autobiographique, « L’Enfant Veuf » -jamais publié… Puis, mettant une nouvelle fois sa carrière personnelle entre parenthèses, il collabore avec Christophe, pour lequel il écrit plusieurs textes : d’abord « Question Ambiance » (face B de « L’Italie », 1979), puis cinq autres sur l’album « Pas Vu, Pas Pris » (1980) : « Agitation », « Méchamment Rock’n’Roll », « Minuit Boulevard », « Pas vu, pas pris » et « Je m’vois beau ». En 1983, dernier fruit à paraître de cette collaboration : « Cœur Défiguré » (face B de « Succès Fou »). La même année, Alain Kan écrit également les textes de l’album « Via Dolce Vita… Amour Express » enregistré par Jennifer (épouse de Gérard Lanvin, Reine Disco avec le tube « Do it for me » en 1976, puis actrice du film « Moi vouloir Toi » en 1985).
En 1986, parution sous le nom de Alain Z. Kan de l’album « Parfums de Nuit » (chez NewRose), enregistré en 1985 au studio du château d’Hérouville et réalisé par Alain Z. Kan et Pier Alessandri. Retrouvailles avec Laurent Thibault (basse, guitares) qui -sous le nom de Wham Dam- compose quatre musiques : « Metallic Dead », « Parfum de Nuit », « Zowie the Fool » et « Bloody Little Girl » (signalons que Laurent Thibault a entre-temps joué de la basse sur l’album de Iggy Pop, « The Idiot », produit par David Bowie et enregistré en partie au château d’Hérouville). A cet album novateur et sans concession participent également le percussionniste Plume (ex-Lili Drop) qui compose « It’s For Tonight » (une belle réussite), et Laurent Sinclair (Taxi Girl) qui compose « Schwartz Market ». La pochette mentionne un « special thank to Richard Kolinka »… Le disque se termine avec le terrifiant « Schwartz Marquet » :
« Bientôt la race humaine sera anéantie
en proie à de vilains malaises
douleurs terribles… (…)
« Pas de pitié (cruauté) sans une sorte de conscience appliquée », disait Artaud (…)
…On efface… On efface…
Je sais : il faut plastiquer le monde
Mais comment y parvenir
Un crime intriguant
Je refuse toute action singulière…
…J’ai déjà envisagé mon suicide
Et par conclusion je dois me détruire moi-même
Ma mort sera un crime, un assassinat
Un meurtre sur pied de micro chromé
Le visage parfaitement maquillé maquillé
Maquillé maquillé »…
(« Schwartz Market », 1986)
Et ce furent ses dernières paroles…
Alain Kan met la musique de côté -il devient même représentant en produits informatiques…Le 14 avril 1990, il est aperçu pour la dernière fois sur le quai de la station de métro Châtelet…Et puis, plus rien… Évanoui dans la nature, évaporé corps et âme… Cette mystérieuse disparition vient encore renforcer le statut légendaire et culte de cette personnalité déjà sombre et sulfureuse…
Alors, qu’est-il arrivé à Alain Kan ?… A-t-il mis en scène sa propre disparition ?…
En 2008, Christian Eudeline réalise le documentaire « Alain Kan : l’enfant maudit du rock » présenté par Karl Zéro, avec les témoignages de Christophe et Véronique Bevilacqua, Daniel Darc, Dani, Patrick Eudeline, Christian Lacroix, Marie-France… Mais la question reste sans réponse…
Nombreux sont ceux, tel Christophe, qui refusent de croire qu’il ait pu se suicider et pensent qu’il est toujours vivant, quelque part… A-t-il été victime d’un règlement de compte ? -peut-être pour une histoire de dettes liées à la drogue ?… Ou d’une party sado-maso qui aurait mal tournée ?… S’est-il suicidé ? -comme le pensait Daniel Darc : « il s’est foutu en l’air, parce qu’il n’en pouvait plus »… S’est-il noyé ? -comme une voyante l’a dit à Véronique Bevilacqua ? Peut-être dans la Seine… Est-il parti au Brésil ou en Argentine ? -comme refuse de le croire Patrick Eudeline… A-t-il changé d’identité ? Ou de sexe (« Aline ») ?… A-t-il finalement vraiment embarqué dans le charter de la folie ?…
Alain Kan : « Si je n’étais pas monté à Paris, peut-être qu’actuellement je serais cultivateur dans le Loir-et-Cher » (Le Progrès, 10 janvier 1980)
Est-ce là qu’il faut le chercher ?
Ou comme le chantait Jacques Brel « danseuse légère à l’Alcazar » ?
Discographie :
sous le nom de Alain Kan :
1963 (single) – Si l’amour / Quand tu reviendras
1964 (EP) – Tu peux pas savoir / Mon père / L’amour n’est pas de mon côté / Tu le sais
1964 (EP) – Pour mon anniversaire / Tu ne m’aimes pas / Pas assez, crois-moi / Connais-tu mon seul amour
1964 (EP) – Paris sous la pluie / Ce n’est pas trop tôt / Je ne me souviens de tout ça / Oui, c’est toi que j’aime
1971 (single) – Pauv’ pomme / Incursion dans ma nuit
1972 (single) – Je n’ai plus envie sans toi / Comme une flèche empoisonnée
1973 (single) – Au pays de Pierrot / Pour l’amour
1973 (single) – 55-60 (dès que vient le samedi soir) / Comme dans les romans
1973 (single) – Star ou rien / La vie en Mars
1974 (single) – City palace / Nadine, Jimmy & moi
1975 (album) – Et Gary Cooper s’eloigna dans le désert…
1976 (album) – Heureusement en France on ne se drogue pas
1979 (album) – What ever happened to Alain Z. Kan
1986 (single) – B.B. For Brigitte / It’s For Tonight
1986 (album) – Parfums de Nuit…
2006 (coffret 3 CD) – Alain Kan
sous le nom d’Amédée Jr :
1970 (single) – Amédée (ou l’histoire de son grand frère) / Mes stars à moi
sous le nom des Pingouins :
1970 (single) – Mon homme à moi… c’est toi / Mes stars à moi
avec Gazoline :
1977 (single) – Sally / Electric Injection
avec Gasoline :
1977 (single) – Killer man / Radio Flic
(les trois premiers albums d’Alain Kan ont été ré-édités en 2006, grâce aux Bevilacqua’s)
{youtube}i373zu5ON1k {/youtube}
{youtube}ex2DrDWsHFE{/youtube}
si j’ai tout bien fait comme il faut, ci-dessous le lien vers le doc’ sur Alain Kan:
[youtube]xco9wTvBf7A&feature=youtube[/youtube]
apparemment non, il semble que je n’ai pas bien fait…
[youtube]xco9wTvBf7A&[/youtube]
Non vraiment, ce siècle n’est pas pour moi…
Je vous donne le lien, pour ceux que cela intéresse, faites un copier-coller dans votre navigateur, je crois que ça sera plus simple !
(il s’agit donc d’un documentaire sur Alain Kan):
http://www.youtube.com/watch?v=xco9wTvBf7A&feature=youtube
{youtube}xco9wTvBf7A{/youtube}
Merci, It Ain’t Easy (pas si facile!)