Acronyme de Groupe International d’Experts sur l’évolution du Climat.

 

C’est une organisation intergouvernementale ouverte à tous les pays membres de l’ONU et de l’organisation météorologique mondiale OMM formée d’experts. Le GIEC a pour mission d’évaluer en toute impartialité les informations d’ordre scientifique, techniques, socio-économiques pour analyser et comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine. En d’autres termes plus simples, c’est lui qui nous dit que nous polluons trop et qui en prévoit les conséquences sur l’évolution climatique sur notre globe. Or, depuis quelques mois, certains experts n’hésitent plus à contester les conclusions du GIEC.

 

Bob Strong/REUTERS Rajendra Pachauri, président du GIEC, un organisme scientifique Onusien sous pression.

De plus en plus critiqué, son président, Rajendra Pachauri, est directement visé par des confrères, lesquels appellent même à sa démission et réclament une réforme profonde du groupe qu’il dirige.

Pourquoi, ce sont des E-mails piratés de l’unité de recherche sur le climat de l’université East Angélina (Royaume-Uni) dont les travaux font autorité qui ont déclenchés, le 19 novembre 2009, quelques semaines avant la conférence de Copenhagen une affaire que l’on nomme le «climatgate» et ceci fait grand bruit. Dans l’un d’eux, le mot «truc», utilisé par un scientifique américain, Michael Mann, a fait scandale, car il laissait croire que sa démonstration sur le réchauffement était en réalité une manipulation. Certes, le scientifique a été innocenté de toute mauvaise conduite par un collège de scientifiques. Mais le mot a jeté un trouble sur les méthodes de travail du GIEC, accusées d’entretenir l’opacité. Au même moment un autre pavé, venu cette fois de l’université de Kiel, est jeté dans la marre. Un océanographe de renom, Mojib Latif, de l’institut Leibniz des sciences marines, a affirmé que la température s’est stabilisée ces dernières années et qu’il est possible qu’elle reste stable, voire diminue légèrement au cours de la décennie, voire de la suivante. Cette prévision est confortée par les chercheurs de l’université de East Anglia et du centre de recherche Hadley, en Grande-Bretagne, selon ce dernier, le thermomètre ne bougera pratiquement pas au cours des prochaines années, à peine + 0,2° C l’an, une hypothèse en complète contradiction avec les conclusions du GIEC. Or le GIEC prévisionne non pas sur des décennies mais sur des siècles et, il est tout à fait possible qu’au cours de son évolution la température présente des paliers et même décroisse, ce qu’il faut c’est le lissage des courbes pour dégager sur une période de plusieurs siècles l’évolution de la température du globe.

Or, Rajendra Pachauri vient d’admettre une erreur de date bien peu scientifique dans le troisième volet de son rapport de 3.000 pages du GIEC de 2007. Ce dernier a prévu la fonte possible des glaciers de l’Himalaya pour 2035, le château d’eau de l’Asie qui alimente tous ses fleuves. Une erreur lourde aux conséquences épouvantables. Une hypothèse aujourd’hui récusée et qui a été avancée de façon hasardeuse sur la foi de l’interview d’un glaciologue indien accordée en 1999 au magazine «New Scientist», reprise par l’ONG WWF avant d’être recyclée dans les pages du rapport du GIEC consacrées aux impacts sur les régions. L’ONG WWF est une organisation mondiale de protection de l’environnement qui œuvre en France, Isabelle Autissier la navigatrice est la présidente de WWWF France. Or, un rapport commandé en 1996 par l’Unesco, dans lequel le glaciologue russe Vladimir Kotlyakov estimait que la quasi-disparition des glaciers Himalayens serait pour… 2350 et non 2035 ! De ce fait, Rajendra Pachauri est lui même directement mis en cause n’ayant pas su éviter que des bourdes se glissent dans le rapport du GIEC, et d’autre part, il est suspecté de tirer parti de sa position pour obtenir des contrats dans le domaine des changements climatiques.

Une accusation bien fâcheuse pour Rajendra Pachauri qui a obtenu le prix Nobel de la paix pour son rapport de 2007. Faut-il condamner comme certains le demandent le GIEC d’avoir pris une position alarmiste excessive, voire fausse et sujette à toutes les suspicions comme certains experts le suggèrent ? Se serait ignorer la solidité du travail accompli bénévolement par la communauté scientifique dans une tâche gigantesque qu’est l’analyse des informations dans l’évolution du climat, voir ici l’article du Monde.fr, La peau du GIEC.

Dans l’article Objectif Liberté le professeur Vincent Courtillot expose dans une vidéo les erreurs du GIEC. Le professeur Vincent Courtillot, de l’Académie des sciences, n’est pas climatologue, mais géologue physicien, doté d’un CV académique très étoffé. Il a été amené à s’intéresser presque incidemment aux données du climat, car géologie et paléo-climatologie se rejoignent parfois. Sa qualité scientifique lui a permis de se mettre assez rapidement à niveau ! Avec une clarté pédagogique et une brillance orale qui n’exclut pas la rigueur scientifique, il étrille littéralement la «science» contenue dans les rapports du GIEC dans la vidéo suivante d’une durée de 51 minutes en 6 parties que je conseille absolument d’écouter c’est très intéressant.

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Le réchauffement climatique n’est pas seulement dû au gaz carbonique mais aussi à la rotation de la terre, au rayonnement solaire, et conclu que les arbitrages financiers ne sont pas ceux qu’ils devraient être, et ils devraient porter sur l’eau dont le besoin est crucial !

Le réchauffement climatique est un thème de plus en plus d’actualité. Selon le Hadley Research Center, la température moyenne sur les continents a augmenté depuis 30 ans de 0,6°C. Le Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, GIEC, conclut lui aussi à un réchauffement sur les 150 dernières années. Un réchauffement imputable à l’émission de CO2 dans l’atmosphère par les activités humaines.

Des résultats à pondérer selon Vincent Courtillot.

La réponse de Jean Jouzel le climatologue Français et numéro deux du GIEC défend le travail de son organisation et dénonce les erreurs des «sceptiques». Pour lui l’erreur ne porte que sur la date de la fonte des glaciers de l’Himalaya, mais c’est une erreur dans un rapport de 3.000 pages. Elle n’apparaît pas dans le résumé des décideurs, donc ne remet pas en cause la fonte des glaciers que ce soit dans l’Himalaya ou dans les Andes.