Colonisations, guerres et fouilles archéologiques amènent aujourd’hui une nouvelle bataille, celle de la restitution de ces œuvres à leur pays d’origine. 

 

Vestiges et témoins de l’Histoire sont aujourd’hui à l’origine de nombreuses querelles : Néfertiti, le Pharaon Ramsès II ou le portrait d’Adèle Bloch-Bauer font beaucoup parler d’eux. 

Depuis quinze ans, les demandes de restitutions ne cessent de s’amplifier. Réclamés par leur pays d’origine, les chefs d’œuvres sont menacés de quitter les musées qui les abritent depuis des années. Dans la tourmente, principalement les pays occidentaux victimes à leur tour de la colonisation. 

Alors, pour piéger ces acquéreurs frauduleux, de folles stratégies sont mises en place. Jacques Chirac est prit bêtement. Une petite fête dans ses bureaux, quelques photos, et voilà que le conseil international des musées identifie une statuette malienne. Des discordes qui n’améliorent pas le maintien de bonnes relations internationales…  Difficile en effet pour le Louvre ou le musée de Turin de se laisser vider de tous ses chefs-d’œuvre sans un mot. La Grèce se dispute donc avec l’Angleterre et L’Egypte en fait le même avec l’Italie. 

La mise en place de diverses règles, sensées régler toutes ces querelles, compliquent plus la tâche qu’elles ne la simplifient. Selon les circonstances, quelques-uns considèrent que la pièce a quitté son pays depuis trop longtemps pour revenir à sa source, tandis que d’autres, réclament  des œuvres manquantes à l’unité du patrimoine culturel qui a été pillé par le passé. Finalement, on s’y retrouve peu. Certains proposent alors de laisser les objets là ou l’histoire les a placés. 

 

Un problème qui n’a pas finit de faire couler de l’encre. 

 

 

 

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